: Lire ses 1 001 critiques, Suivre son activité Et dans toute cette complexité des relations amoureuses, Garrel propose une oeuvre d’une simplicité déconcertante. Nouveauté chez Garrel (pour faire taire ce qui diront que ses films sont tous identiques) : le couple que forme Eric Caravaca et la très belle Louise Chevillotte se veut moderne. Titre original : L’Amant d’un jour 4 abonnés Le film est assez inutile, pourquoi faire un film comme ça aujourd'hui : noir et blanc, chassé croisé amoureux classique vu et rebattu, dialogues à la touche nouvelle vague... mais il est plaisant à regarder ! Le bouche à oreille. Cela a donné parfois des films maladroits mais touchants par leur sincérité, à l’instar de La Frontière de l’aube. Philippe Garrel ne surprend pas avec cette énième variation autour des affres de l’amour. 17 septembre 2018. Ce n'est ni ennuyant, ni transcendant, c'est assez neutre. C’est simple, beau et assez profond. Le trio de personnages, presque marivaudien et la réitération des situations et des décors, s'entrecroisant autour d'une respiration musicale et chorégraphique. Jeux concours | Les visages, les cheveux, les peaux, les corps, les regards, les souffles, les voix. Copyright Guy Ferrandis - SBS Productions, L’Amant d’un jour - Philippe Garrel - critique, Adolphe - Benjamin Constant - La critique, De sang-froid - Truman Capote - La critique, Don Quichotte - Miguel de Cervantès - La critique, Gatsby le Magnifique - Francis Scott Fitzgerald - chronique du manuscrit, une association culturelle à but non lucratif, Le sel des larmes - Philippe Garrel - critique, L’Amant d’un jour : affiche du nouveau Philippe Garrel, La Jalousie - la critique du dernier Philippe Garrel, Philippe Garrel, en substance - Le livre de Philippe Azoury, Les enfants du marais - la critique du film, Moloch - Arnaud Malherbe - critique de la série, DARK saisons 1 & 2 - la critique de la série, Cannes 2018 : Le Poirier Sauvage - la critique du film, Ruines - Josef Koudelka - critique de l’exposition, L’aventure c’est l’aventure - Claude Lelouch - critique, Relic - Natalie Erika James - la critique, Blackfury .T1 - Stéphane Goddard, Henscher - chronique BD, Cube Arts. Qui sommes-nous | Mais Philippe Garrel reste avant tout cohérent avec son cinéma de chambre qu’il n’a cessé d’explorer et de revisiter, depuis Marie pour mémoire. "La La land" évidemment. La subtile alchimie composée par le cinéaste prend et captive à nouveau (un peu moins, tout de même, que dans « L'Ombre des Femmes »). les moins, et ils sont nombreux, c'est qu'en seulement une heure 16 on regarde sa montre car c'est ennuyeux, que les poncifs s'accumulent, et que l'homme est toujours égale à lui même et les femmes hystériques. Albert Dupontel, avec 473 abonnés Le réalisateur se sert d'une forme héritée de la Nouvelle vague avec une voix off heureusement pas trop sentencieuse (mais tout juste) et une succession de scènes marquantes par leur brièveté, lestées de dialogues dont la profondeur n'est pas évidente. L'actrice principale joue à merveille, le jeu de la fille Garrel ne tient pas la route face à ces 2 acteurs (Cavaraca, très bon aussi, comme d'habitude). France – 2017 Les dialogues sont assez plats, la voix off incongrue, les acteurs peu convaincus, et assez mauvais, à l'exception d'Ester Garrel. Les histoires d'amour chez Philippe Garrel se ressemblent toutes. Quant au directeur du travail photographique c'est très simple. Plus tard, on découvre qu'Ariane est attirée par les jeunes hommes et qu'elle a également été abattue pour la couverture d'un magazine porno. Reste la grâce d'Esther Garrel. Le tout, bien entendu, sans jamais tomber dans la vulgarité. Pour participer à | s’inscrire La scène comme celle que nous avons vue au moins deux fois auparavant donc ça ne nous surprend pas du tout. C'est beau. C’est notamment le but des produits de traitement acoustique. Bref, un film plein de tendresse qui prend le temps, malgré sa courte durée, de montrer ce qu'est un couple sans jamais trop en faire ou être didactique. Lire ses 342 critiques, Suivre son activité Publicité | Bande-annonce L'Amant d'un jour Activité sur ce film. Réalisateur : Philippe Garrel 57 abonnés Et la réponse des spectateurs n'en est que plus négative. Le tout est toujours aussi élégamment écrit et mis en scène et s’avère être très attachant. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Un nouvel angle d’attaque, une vision différente des relations et surtout une faculté à toujours émouvoir au plus profond. Publicité | aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Précisément cette simplicité rend évidentes les supplices les plus compliqués. Préférences cookies | Ce n'est pas avec L'amant d'un jour que Philippe Garrel va se débarrasser de son image de cinéaste pour "happy few". Pas si sûr… La nouveauté, c’est que Garrel crée ici une rupture douce avec la misanthropie dont il faisait preuve auparavant, n’hésitant pas à privilégier le regard des femmes (magnifique Louise Chevillotte, ici la révélation frémissante du film) ou à aborder frontalement l’amour physique par de très délicates scènes de nudité. Il veut décrire la vie de personnages ordinaires, mais le héros principal est tout de même professeur de philosophie à la faculté, et vit avec les livres et les filles. Philippe Garrel nous livre ici un film en noir et blanc de seulement 1h14 avec une voix-off assez déplaisante. L'histoire est claire. Genre : Drame Certes, même s'il est question d'un professeur de philosophie, il ne faut pas attendre de Philippe Garrel ce qu'avait si parfaitement réussi à réaliser la cinéaste Mia Hansen-Løve dans son film intitulé « L'Avenir » (2016), dans lequel elle parvenait à donner corps, en quelque sorte, à la matière susdite. À sa capacité d’imposer une logique abstraite qui n’a rien à voir avec une logique narrative. 20 abonnés Film le plus accessible de Garrel (et de loin), "L’amant d’un jour" a tout du Garrel 100% pur jus : toujours ce cinéma dépouillé et taciturne à la recherche de la poésie des êtres et des sentiments, toujours ce superbe Scope noir et blanc à la Raoul Coutard, toujours cette magnificence des visages et des jeux de lumière, toujours ces scénarios proto-autobiographiques à base de ménages à trois (un homme face à deux femmes : sa compagne et sa fille, qui ont toutes les deux le même âge ! Lire ses 198 critiques, Suivre son activité C'est cette phrase, prononcée par Gilles (Eric Caravaca), son professeur de philosophie, qui, selon Ariane (Louise Chevillotte), a tout déclenché. Un défrichage existentiel total, que son œuvre entière expose avec un brio sans cesse renouvelé. 1615 abonnés Ex. Louise Chevillotte est une révélation attachante, quand Esther Garrel gagne en intensité de jeu, incarnant avec grâce l’image de la souffrance. Histoire de vies... – chronique BD, Eiffel, "Stupor Machine" - la chronique de l’album, Aux armes et cætera & Mauvaises nouvelles des étoiles. C’est le sommet de l’art : la simplicité. Daniel Craig, Rami Malek, Contact | Ou comment ne pas sourire face au regard pleins de désirs d’aventures qu’offre Louise Chevillotte ? Jeux concours | Plus les films de Garrel s'enchaînent, plus ils se ressemblent et ce n'est pas pour me déplaire, parce que tout comme la Jalousie ou l'Ombre des femmes, L'amant d'un jour est vraiment pas mal. Philippe Garrel n’a plus rien à prouver, il creuse son art, il est au travail, comme un peintre tous les jours dans son atelier, avec les mêmes pinceaux, les mêmes couleurs, il travaille et progresse, essaie d’être encore meilleur. "Non, je me suis pas faite avoir par lui! Les gens vont s'embrasser, mais pas que, ils vont se caresser les cheveux, se toucher la nuque, se palper lorsqu'ils se prennent dans les bras ce qui ne fait que renforcer l'impression de vérité des personnages et donc notre identification. À mon avis l'actrice prétend tellement être un loup déguisé en mouton que son caractère odieux est évident dès le début. Certes, le réalisateur, conscient de son cinéma qui a bien du mal à sortir des vieux relents de nouvelle vague, lutte désespérément contre ses propres stéréotypes. Comment optimiser l’immersion dans ses films avec le traitement acoustique . Merci pour votre compréhension. Gérard Depardieu, Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, De : Le noir et blanc lumineux, qui accueille dans des plans longs, souvent fixes, les corps des personnages, enfermés dans d'étroits appartements et dans la verticalité de la ville, menacée de délabrement ; noir et blanc qui sublime l'éclat graphique de la carnation des visages des belles actrices – Louise Chevillote et Esther Garrel, ici. Lire ses 4 091 critiques, Suivre son activité Pour ce faire, dans ce nouveau film, il met en présence Gilles, le professeur de philo, Ariane, son élève qui, à force de séduction, est devenue son amante, et sa fille Jeanne (Esther Garrel) qui, après avoir rompu avec son compagnon, est revenue vivre chez son père. Politique de cookies | Une jeune fille entretient une amitié avec sa belle-mère, du même âge qu’elle, mais son inconscient va la pousser à … Bjr très beau film sur un sujet pas facile, même de nos jours, d'aborder (un adulte, prof, qui vit avec une femme beaucoup plus jeune que lui, étudiante dans sa fac!). On retiendra quand même la composition névrosée et sensuelle de Louise Chevillotte sur une musique de Jean-Louis Aubert qui n'en n'est pas à sa première collaboration avec le réalisateur. Julien Mathon, fondateur et directeur de publication. Lire ses 1 320 critiques, de L'hostilité de cette situation de départ se transforme progressivement en rapprochement et entre les différents caractères et sentiments du trio. 20 abonnés With Éric Caravaca, Esther Garrel, Louise Chevillotte, Paul Toucang. Si la participation de Jean-Claude Carrière apporte au scénario un semblant de classicisme (mais aussi une réelle férocité), les autres collaborateurs se meuvent sans difficulté dans la démarche du cinéaste, à commencer par le directeur de la photo Renato Barta, proposant tous les contrastes d’un noir et blanc lumineux pour cerner le passage de l’ombre à la lumière. Belle scène de danse cependant. A voir. "Le quoi? Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB. S'il vous plaît entrez votre commentaire! Un film aussi simple que complexe. On reconnaîtra ici le grand fantasme d'une bonne partie de la gente masculine française passé un certain âge: une fille jeune, docile, sexuelle avant tout, en admiration devant son statut de mâle dominant, rentre-dedans et aguicheuse, qui le supplie presque de la laisser le combler... Comme le dirait une philosophe du niveau de Garrel: non mais allô quoi?? Samantha Leriche-Gionet, Sophie Martin, Isabelle Favez, Avec Un joli moment. été fourni. "), facilement impressionnables devant les hommes ("Ouais-anh, j'étais aux US pour un reportage sur l'environnement." Certes, dans le film de Philippe Garrel, une de ces deux jeunes femmes est sa propre fille venue se réfugier chez lui après, dit elle, avoir été larguée par son copain. Lire ses 261 critiques, Suivre son activité Les femmes, à qui l'on veut faire croire qu'elles détiennent le pouvoir, sont avant tout mises en avant pour leurs faiblesses de cœur. Temps off zemovieblog.wordpress.com. Les plans sont plats sans perspective ni profondeur. Trio d'une grande modernité à une époque où les différences d'âge dans le couple et les familles recomposées sont désormais monnaie courante. Les dialogues sont aussi plats que pleins de banalités tellement parisiano-compatibles ("Je me suis faite avoir." Ce qui intéresse Philippe Garrel, ce sont les atermoiements des corps et des cœurs, plus que le cadre dans lequel ils se manifestent. Bienvenue ! Reflets du cinéma ibérique et Latino américain, BOB L’ÉPONGE LE FILM 3 : ÉPONGE EN EAUX TROUBLES. Plus qu'un portrait des personnages, Garrel essaye de capter l'évolution du bonheur et des tortures de chaque un. Ces derniers permettent d’optimiser l’ambiance sonore pour ainsi s’immerger totalement dans le film. Critique-film est le site de tous les passionnés de cinéma et de séries TV. Un dernier point : qu'ont dû penser les spectateurs étrangers de la Quinzaine des Réalisateurs, où le film était présenté, en constatant que, dans une université française, on peut faire l'amour dans les toilettes, avec fougue et accompagnement sonore, sans même prendre la précaution de fermer la porte ? Les trois acteurs ont un jeu assez juste mais ce fourmillement de sentiments amoureux, de coups de foudre et de ruptures reste assez terne, sans fulgurances. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire. On prend le pari que, sous l'influence d'Ariane, Jeanne oubliera progressivement son fiancé et rencontrera un nouvel amoureux, tandis que, sous celle de Jeanne, Ariane se lassera de ses aventures éphémères pour se fidéliser. L'intrigue ou plutôt les deux intrigues n'ont rien de foncièrement original traitant de sujets éternels et inépuisables : l'amour, le couple, les ruptures et tout ce qui tourne autour. Critique “L'Amant d'un jour” : Philippe Garrel rejoue son entêtante valse de l'amour. Lire ses 3 730 critiques, Suivre son activité Garrel habille cette intrigue d'un magnifique noir et blanc, offre un rôle au trop rare Eric Caravaca, mais ne parvient jamais à dépasser le simple stade de l'anecdote sentimentale. Qui sommes-nous | Mais on sent surtout que le cinéaste se fait plus doux et plus léger qu’il ne l’avait jamais été, laissant enfin derrière lui la patte neurasthénique qui faisait trop souvent sa faiblesse ou le style underground qui s’avère désormais plus dépassé qu’autre chose. [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=45-23k5LCDg&t=7s[/youtube]. Laurent Lafitte, Karin Viard, Vincent Macaigne, Par les membres ayant fait le plus de critiques, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, Avec un sourire, la révolution Bande-annonce (2) VO, Les Fantômes du Belvédère Bande-annonce VF. Il est des films dont la bande-annonce suffit à me séduire. Une nouvelle fois, Philippe Garrel choisit ce noir et blanc qui lui sied si bien pour filmer la friabilité des couples. Car finalement, de cet "Amant d'un jour" qui raconte les amours malheureuses d'une jeune-fille, Jeanne, contrainte de rentrer au domicile de son père qui partage sa vie avec une fille de son âge, on n'en a pas grand chose à faire. Par son propos, L’Amant d’un Jour renvoie au Complexe d’Electre, soit le pendant féminin du Complexe d’Œdipe même s’il n’est pas totalement son contraire. Découvrez la critique de L’Amant d'un Jour de Philippe Garrel, sortie le 31 mai 2017. Un tel film phallocrate (l'homme pense et domine, la femme court après l'homme, se couche et s'offre) trahit sans doute les fantasmes du réalisateur lui-même mais semble pour le moins déplacé à l'époque du scandale Weinstein. Lire ses 2 272 critiques, Suivre son activité Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. Ils ne font pas semblant que leurs corps se touchent. La beauté de l'épure. Même si le format est assez court, l'absence d'émotion, le noir et blanc inutile, plongent le spectateur dans un profond ennui. Ces tranches de vie qui s’enchaînent entre les trois personnages dans un quotidien urbain et sans poudre aux yeux (parfois cru) glissent sans accroc. Outre leur courte durée (1h16 ici, mais une durée parfaite, plus long aurait pu tourner à l’ennui) et leurs images noir et blanc (splendides et toujours de Renato Berta), les deux films ont pas mal de points communs et je pourrais écrire le même article qu’il y a trois ans. Gagarine, The Nest, Falling, Suivre son activité Sauf que voilà, surprise, son nouveau film permet aussi bien de nous donner raison que de nous inciter à relativiser, histoire de faire enfin la part des choses. Des deux interprètes principales, Louise Chevillotte prend largement l'avantage sur Esther Garrel. Car même le plus philosophique des hommes peut se révéler maladroit et surtout imbécile de croire que l’infidélité peut être supportée. J'avoue avoir été charmé...malgré tout je garde un esprit critique et la fin m'a laissée sur ma "faim" pour ainsi dire c'est toujours un peu comme ça avec les films portraits intimes. CGU | Chez Philippe Garrel, c'est toujours aux femmes que sont confiés les meilleurs rôles. Lire ses 95 critiques, Suivre son activité Raté en salles, séance de rattrapage pour ce nouveau film de Philippe Garrel. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. On regrette que le récit ne se focalise pas assez à la fin sur le sort du personnage d'Ariane, jouée avec beaucoup de présence par Louise Chevillotte.