Attention toutefois, pour les postes à responsabilité vous devrez avoir une certaine expérience. Maîtriser plusieurs langues permet d’augmenter ses chances de décrocher un poste, en particulier s'il s'agit de langues rares. “On parle des ONG de manière générale, mais il en existe de très différentes. Ces vingt dernières années, les organisations non gouvernales (ONG) se sont professionnalisées et embauchent des personnes de plus en plus qualifiées. Elles sont du bac+3 au Bac+5 en passant par un MBA, destiné aux managers et cadres qui veulent continuer à se former pendant leur carrière. Diplômé d’un Master Relations Internationales à la Faculté de Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Catholique de Lille en 2013, Baptiste Amieux nous confie ses trucs et astuces pour envisager une carrière en relations internationales. La malnutrition ? Travailler dans le développement comprend beaucoup d’analyse, de réflexion, de procédures, bref, d’administratif.Pour ceux étant d’avantage intéressés par l’humanitaire, 2 agences ONU proposent des missions de terrain : le UNHCR et OCHA. Le volontariat de solidarité internationale (VSI) est le plus encadré et reconnu, car il est réalisé dans un cadre professionnel. Plus d’infos ICI. La France est membre de quelque 170 organisations internationales, qui emploient des Français issus du secteur public comme du secteur privé. Toutefois, certains organismes bénéficient de “quotas” par pays. Pour être repéré par les recruteurs du secteur, “le mieux est de coupler une formation (voire quelques années d’expérience sur un métier dans lequel il y a des besoins), avec une spécialisation dans le secteur de l’humanitaire. Le recrutement est en général ouvert à tous les pays membres, sans postes spécifiques pour les Français. Ils se sont écharpés sur la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, ou les relations avec la Russie ou leurs déclarations d'impôts. Cependant, même avec une double formation, sur un métier et un secteur, il n’y a pas de garantie d’être embauché(e). En parallèle, il est actif sur la scène de la société civile internationale, notamment sur le thème de la jeunesse. Certaines ont même le français comme langue officielle de travail, comme l'Organisation internationale de la francophonie, l'Union européenne, la Cour internationale de justice, Interpol, l'Otan, l'OMC ou l'ONU. Donald Trump et Joe Biden ont de nouveau débattu à la télévision. En effet, si le diplôme est important, la motivation, la patience, l’abnégation, la maîtrise des langues, la capacité à gérer le stress, la gestion de crise, et l’envie d’apprendre sont tout aussi importantes. Ne pensez pas que tous les gens travaillant dans des institutions internationales sortent de l’ENA ou de Sciences Po. Maintenant ça ne suffit plus. La voie des écoles spécialisées Au cas où vous désireriez occuper une fonction de gestion ou de logistique dans le secteur humanitaire, sachez qu’il existe de nombreux établissements de formation aux métiers de la solidarité locale et internationale qui offrent des formations techniques et pratiques. Une professionnalisation qui nécessite un renforcement des fonctions support (RH, administrateurs, commercial, marketing, communication, finance, comptabilité, droit). Le Programme des Volontaires des Nations Unies est une autre option. Premier constat : les ONG recherchent des techniciens très qualifiés sur un métier. Il a été, à ce titre, nommé Ambassadeur de la Jeunesse Française auprès de l’ONG Internationale Youth Time. “La première mission est la plus difficile à trouver parce que les ONG ne veulent pas envoyer sur le terrain des personnes qui pourraient avoir des réactions inattendues. On peut également consulter la liste des postes vacants en passant par le moteur de recherche “Ciel” mis en place par le ministère des Affaires étrangères. L’idée, c’est de venir en aide aux personnes, et donc pas d’avoir besoin d’aide soi-même”, relève Flora Goldgran. Même pour recruter leurs stagiaires, les organisations sont pointilleuses. La France est membre de quelque 170 organisations internationales, qui emploient des Français issus du secteur public comme du secteur privé. Ces programmes contribuent à soutenir et à promouvoir la présence française dans les organisations internationales ou les institutions européennes. Ils bénéficient d'un statut spécial qui leur procure des facilités d'immigration, des salaires élevés et parfois une exemption d'impôts. Pas parce qu’il n’y a pas de postes à pourvoir, bien au contraire, mais parce que “les ONG recherchent le mouton à cinq pattes”, comme l’explique Flora Goldgran, auteure d’un mémoire sur le secteur de la solidarité internationale. C’est le prix à payer pour acquérir une expérience indispensable et décrocher un poste par la suite. Il peut s’agir de faire des maraudes avec les Restos du cœur, de répondre aux appels des donateurs d’Amnesty International, ou encore de partir à l’étranger plusieurs semaines en cherchant des missions sur des sites comme Workaway. Après tout ça, il ne reste plus qu’à savoir où vous avez envie de postuler. Changer de fonction publique : la mobilité. Sachez également que les Nations Unies ne rémunèrent pas les stagiaires (aucun défraiement non plus concernant le transport et le logement). De plus, à l’instar de nombreuses entreprises, les ONG opèrent leur transformation numérique et recherchent des compétences dans ce domaine (développeurs, chefs de projet digital, chef de projet web marketing…). Un premier cycle de trois ans, accessible après le bac, est sanctionné par un Bachelor de responsable opérationnel à l’international, visé par l’État. Master en Relations Internatio… “Il y a 20 ans, la débrouille et l’engagement étaient les principales qualités recherchées chez un volontaire, aujourd’hui les ONG sont de plus en plus sélectives et exigeantes envers les candidats”, notent les auteures du mémoire intitulé L’effissens de l’engagement des individus en solidarité internationale. Pour décrocher une carrière internationale dans une organisation comme l’ONU, il faut avoir fait des études en Sciences Politiques et Relations Internationales. Travailler son « network » fait partie des qualités requises pour faire carrière à l’international. L’éducation ? Certaines ont même le français comme langue officielle de travail, comme l'Organisation internationale de la francophonie, l'Union européenne, la Cour internationale de justice, Interpol, l'Otan, l'OMC ou l'ONU. Ce n’est pas si inaccessible qu’on pourrait le croire. Pas besoin d’une multitude de diplômes pour travailler dans une organisation internationale ! Avec Sedef Kilic et Amélie Niel, elle a interrogé des professionnels du secteur, des personnes chargées du recrutement dans des ONG et des organismes de formation pour analyser les parcours des nouvelles recrues, et identifier les compétences qui leur permettaient de mettre un pied dans ces organisations tant convoitées. Certains postes requièrent des formations pointues : dans la santé (médecins, infirmiers), dans l’industrie (ingénieurs ou techniciens en agroalimentaire, hydrogéologie, etc.). Pour une idée plus précise des besoins, rendez-vous sur la plateforme de référence Coordination SUD, la coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale, ou directement sur les espaces recrutement des sites des ONG qui vous intéressent. Baptiste a d’abord connu une première expérience à l’ONU comme stagiaire en Coordination et Conseil en paix et développement au Kosovo. Pour faire carrière à l’ONU, il est indispensable de faire ses preuves au travers de stages, consultances et volontariats dans de nombreux pays. Les ONG recherchent des personnes avec une expérience de terrain, qui prouve que le candidat “a les épaules” pour travailler dans le secteur. Le travail y est conséquent, le weekend comme tard le soir en fonction des thématiques. Il y en a pour qui l’adhésion à un champ de valeurs est primordiale, d’autres pour qui l’efficacité et la technicité priment. Les organisations recherchent des professionnels bien formés, avec de l’expérience et un véritable engagement. Pour travailler à l’ONU, il est indispensable de bien identifier les thématiques qui vous intéressent le plus. La migration ? Est-ce l’enfance ? Les Nations Unies n’emploient pas de fonctionnaires en sortie d’étude. Tous droits réservés - Les Echos Start 2020. La compétition est immense dans le milieu des relations internationales. Partagez cet article sur les réseaux sociaux ! Le Mali, le Nicaragua, la Birmanie, le Kirghizistan, les îles Marshall ou les Philippines sont autant de pays dans lesquels vous pourriez être amené à devoir faire vos armes pour acquérir une expérience humaine et professionnelle. Voici quelques conseils pour se lancer dans une carrière dite de « relations internationales ».Tout d’abord, il faut savoir que travailler à l’ONU ou dans une ONG ne se résume pas à mettre un gilet sans manches et aller distribuer des stylos dans les écoles ou du riz dans le désert. Pour les nombreux jeunes qui souhaitent s’orienter vers ce secteur et donner ainsi un sens à leur job, les places sont chères. Interpol, Unesco, OMS, Conseil de l'Europe... les organisations internationales (OI) recrutent des compétences tous azimuts : santé, éco, sciences, droit, etc. En bref, veillez à vous renseigner sur le type d’organisation pour trouver celle qui vous correspond et à qui vous pouvez apporter véritablement vos compétences. Il y en a qui font de l’urgence humanitaire, d’autres qui travaillent sur d’autres questions comme le développement. Les ressortissants de l’Hexagone, peuvent ainsi être privilégiés sur certains postes, d'autant que la France est souvent déficitaire (en particulier dans les institutions européennes). La gouvernance ? Pour y participer, enregistrez-vous sur ce site (si plus de 25 ans) ou consultez les postes de VNU jeunes publiés par le Ministère des Affaires étrangères français chaque année. Vous rêvez de travailler pour une organisation prestigieuse comme l’ONU ou la Commission Européenne ? L’éradication du Sida ? Car un job qui a du sens, c’est avant tout un job qui a du sens pour vous. Premier constat : les ONG recherchent des techniciens très qualifiés sur un métier. Sauf que, plus que dans tout autre secteur, les premières expériences sont difficiles à décrocher. C’est d’ailleurs le message qu’a voulu faire passer l’… Travailler dans une organisation internationale. “Il y a 20 ans, la débrouille et l’engagement étaient les principales qualités recherchées chez un volontaire, aujourd’hui les ONG sont de plus en plus sélectives et exigeantes envers les candidats”, notent les auteures du mémoire intitulé L’effissens de l’engagement des individus en solidarité internationale. Les stages sont donc une porte d’entrée pratiquement obligatoire. L’école Niccolò Cusano propose des formations à distance en Sciences Politiques. Presque tous les secteurs d'activité sont couverts par des organisations internationales qui recrutent en permanence de jeunes diplômés. Tour d’horizon des institutions où vous pourriez vous faire une place. Les jeunes, si vous voulez faire carrière dans une organisation internationale de haut niveau, il vous faut un doctorat (PhD) dans une spécialité en rapport avec l’organisation que vous visez. Pour y travailler, il est nécessaire de passer un concours très sélectif (seulement 40 places par pays) auquel les Français n’ont plus accès pour le moment. Quant au “volontariat”, il s’agit de tous les différents contrats de “services volontaires”. Une des pistes à explorer au départ - pour faire la différence au moment venu de postuler - est de commencer par le bénévolat ou le volontariat, avant même de demander son premier stage en ONG. Les ONG fonctionnent de plus en plus comme des entreprises et doivent faire preuve de leur efficacité notamment auprès de leurs donateurs. Quelles études pour travailler à l’ONU ? Pour postuler, il est possible de passer directement par les appels à candidatures (avec calendriers spécifiques) publiés directement sur les sites des organismes. Pour cela, il existe des formations courtes qui permettent de capitaliser sur une formation ou un métier existant”, explique Flora Goldgran. Le bénévolat est le fait de donner de son temps, gratuitement et sans contrat, à une cause ou à une association. Il a ensuite été stagiaire chargé de Programme contre la traite des personnes à l’ONU Laos. L’objectif d’une formation en relations internationales est de permettre aux étudiants d’être formés aux problèmes de sécurité et de défense et de maîtriser les théories de l’intégration régionale et des échanges internationaux. Décrocher un job dans l’humanitaire ne nécessite pas seulement une motivation à toute épreuve. Quels conseils pour travailler dans une institution internationale telle que l’ONU ? Rémunéré par une allocation, il vous assure une subsistance adaptée au pays dans lequel vous vous trouvez. Votre travail impacte indirectement ou directement la vie d’êtres humains, et c’est une dimension à ne jamais perdre de vue, les sacrifices font donc partie du quotidien. Eures, le site pour trouver un job dans l’Union Européenne, Trois destinations atypiques mais prometteuses pour s'expatrier. A savoir : les français étant déjà relativement nombreux, et l’équité entre les états dans le staff étant une nécessité, vous ne serez pas avantagés face aux jeunes d’autres nations moins représentées. Les modes de financement, également, varient beaucoup”, développe Flora Goldgran. Vous souhaitez travailler pour une entreprise internationale ou dans une institution internationale telle que l’ONU ? Dans tous les cas, l’expérience sera d’autant plus valorisée auprès des ONG que cette première expérience sera longue, répétitive, et assez qualifiée. Ces volontaires sont rémunérés, mais pour postuler il faut avoir deux à trois ans d'expérience à son actif. Par exemple, PhD en économie pour le FMI et la Banque Mondiale. Des programmes Jeunes sont financés par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI) et gérés par la Délégation aux Fonctionnaires internationaux (DFI). Vous voulez ajouter une touche “internationale” à votre CV ? 1. Certains d'entre eux s'adressent à de tout jeunes diplômés, sans expérience. Les avantages sociaux dont ils bénéficient sont déconnectés de ceux de leur pays d'origine. Mieux vaut choisir parmi la trentaine de masters universitaires spécialisés partout en France ou encore les formations courtes de l’Institut Bioforce à Vénissieux. Tous droits réservés - Les Echos Start 2020. Il y a également toujours des besoins sur des métiers techniques ou de gestionnaires (logisticiens, coordinateurs, chefs de projet). L'ONU propose aussi des postes de Volontaires, ce qui peut permettre ensuite d'entrer plus facilement dans le monde assez fermé des organisations internationales. Si ce volet est le plus visible dans les médias, il n’est que la partie émergée de l’iceberg. 7 conseils pour travailler dans les relations internationales. Il existe quelques formations en relations internationales. Il est à présent chargé de Développement de projets et de « reporting » à l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), une institution spécialisée de l’ONU en Tunisie. Bachelor en Relations Internationales(Bac+3) 2. Pour les postes à responsabilité, elles exigeront une expertise, voire une expérience. Bien que géographiquement étendu, ce milieu est extrêmement étroit, et les opportunités professionnelles relèvent souvent (pas toujours) d’une circonstance fortuite. Enfin, les compétences en matière d’éducation restent demandées, surtout celles liées au développement, et à la traduction. C’est d’ailleurs le message qu’a voulu faire passer l’ONG Solidarités International dans son spot de 2016 de pub “une hippie passe un entretien d’embauche”. En effet, l’ONU, agit dans de nombreuses thématiques, aussi bien sur le terrain qu’auprès des populations que ce soit à l’échelle gouvernementale ou internationale. Ils se sont écharpés sur la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, ou les relations avec la Russie ou leurs déclarations d'impôts. Sinon, dirigez vous vers les ONG. La plupart du temps, ces fonctionnaires sont embauchés pour réaliser des missions sur des postes à durée déterminée. Voici quelques conseils pour se lancer dans une carrière dite de « relations internationales ». Il participe et travaille en tant que modérateur aux forums SIMNATO (Serbie, Rhodes Youth Forum 2013 et 2014 en Grèce, Forum NPE à Paris, Forum Jeunesse Méditerranée en Tunisie et le Youth 2 Youth Summit en Lituanie en Avril prochain). Focus sur les filières de formation qui permettent de travailler dans l’humanitaire. En effet, l’ONU est subdivisée en agences et institutions spécialisées de même qu’en missions et programme précis, qui vont du Programme des Nations Unies pour le Développement (la plus générale) à l’Union Postale Universelle. “J’ai la chance d’entreprendre… au sein d’une ONG”, “Jeunes mariés, nous sommes devenus volontaires dans une ONG”. C’est une erreur, selon elle, de vouloir se former très tôt et d’opter pour une formation généraliste en “humanitaire”. Vous avez toujours été premier de la classe, brillant, et très motivé. Harvard, Stanford, MIT… : 5 conseils pour intégrer les meilleures facs américaines, Reconfinement : les mobilités internationales possibles "au cas par cas", Partir étudier aux États-Unis : comment ils sont entrés à Harvard ou au MIT, Simulateur de moyenne au bac 2021 et 2022, Cv, lettres de motivation et entretiens d'embauche. Certaines sont très connues, d’autres plus anonymes. Donald Trump et Joe Biden ont de nouveau débattu à la télévision. Retrouvez dans notre dossier les informations utiles à votre candidature incluant le parcours d’études, les compétences, les métiers et le salaire.