La FANu est composée de 10 Rafale Marine F3. Elle contiendrait un explosif insensible aux chocs et au feu. Entre 1940 et 1996, les États-Unis ont dépensé au moins 5 800 milliards de dollars américains (de 1996) pour la fabrication d'armes nucléaires et les infrastructures nécessaires pour les maintenir en service[8]. Il est légitime de penser que la Corée du Nord possède l’expertise et la technique nécessaires pour se munir d’un petit arsenal nucléaire d’une dizaine d’ogives au plus avec la réalisation de deux autres essais nucléaires en 2009 et 2013. La dernière crise impliquant l'armement nucléaire est celle des Euromissiles, elle présente de nouveaux vecteurs SS-20 et Pershing II dont l'usage resterait plus tactique, opérationnel, que stratégique, c'est-à-dire qu'il ne disposent pas d'une capacité de feu suffisamment forte pour remettre en cause la puissance adverse. Le porte-avions ne transporterait plus d’arme nucléaire en permanence. Les SNA, qui sont propulsés par un réacteur nucléaire, ne transportent pas d’arme nucléaire, mais uniquement un armement conventionnel. Le Royaume-Uni – La plus petite puissance nucléaire officielle. Selon les chiffres dévoilés par l’administration américaine, on dénombre 6 970 armes nucléaires, qui se répartissent entre un arsenal de 4 670 ogives et un peu plus de 2 340 en attente de démantèlement au sein de l’usine Pantex au Texas. Cette doctrine est adoptée à l'OTAN en 1967[47], elle est censée convenir aux besoins du moment et à la menace, néanmoins, elle va sans crainte poser des problèmes aux Européens. L’Afrique, elle, a une configuration qui ne trouve pas de précédent dans l’histoire européenne. En date de 2012, les États-Unis possèdent différents vecteurs nucléaires qui leur permettent d'atteindre n'importe quel endroit sur le globe terrestre. Il commet ainsi une imprudence en approuvant une éventuelle invasion de l’Irak par le gouvernement de G. W. Bush (imprudence dans le sens où il revint plus tard sur cette même opinion). Quand ? Cette acquisition bouleverse très largement les données stratégiques, non seulement pour Israël, mais aussi pour ses possibles adversaires. Le programme militaire américain a subi différents accidents nucléaires, tels (1) la mort d'un chercheur dans le cadre du Projet Manhattan (Louis Slotin), (2) la dispersion de poussières radioactives vers des zones habitées à la suite de l'explosion de Castle Bravo en 1954 et le largage accidentel d'une bombe H : la bombe Tybee. L’acquisition de cette technologie lui permet de mettre en œuvre secrètement un programme militaire nucléaire. Caractérisée par ces divers défauts, l’intervention en Somalie n’a pu être menée à bien. L’État d’Israël n’est pas membre du TNP et, à ce titre, n’est donc pas considéré comme une puissance nucléaire officielle. Le quatrième SNLE est en opération de maintenance ; son déploiement, s’il était nécessaire, prendrait un temps important (plusieurs semaines). De mai 2014 jusqu'en 2024, le Government Accountability Office estime, en juillet 2015, le soutien et la modernisation de l'arsenal à 298,1 milliards de dollars courants dont 163,4 milliards pour les vecteurs, 100,1 milliards pour les ogives et 34,6 milliards pour les systèmes de commandement et de contrôle[15]. Il peut emporter toute sorte de charge (nucléaire comme conventionnelle) sur une distance de 350 km, en « volant au ras du sol et en évitant les radars ». La grande puissance de la Russie réside aussi dans ses forces nucléaires tactiques. L’estimation généralement retenue est de 160 ogives opérationnelles. Conséquence logique du dilemme de sécurité [11], ses voisins font de même, ayant toujours à l’esprit le passé militariste de Tokyo : l’équilibre est donc sans cesse menacé. intra- À moitié, à demi. Certes, ils ont la capacité d’emporter jusqu’à 12 ogives nucléaires, sur le modèle américain W76 (100 kt), mais depuis l’adoption d’une stratégie dite sub-stratégique, il apparaît que les missiles ne sont pas pleins, mais seulement équipés de 8 ogives au maximum. La Russie est au milieu d’une transformation majeure de son arsenal impliquant une diminution de la quantité de son armement et de ses systèmes pour privilégier un arsenal plus moderne. Une fois ces deux bombes mises au point, de grandes efforts de recherche et développement ont été faits dans le but de standardiser la fabrication des armes nucléaires ((en) G.I. Enfin, les forces terrestres chinoises ne peuvent aisément intervenir chez leurs voisins (comme la résistance vietnamienne l’a montré en 1979), à l’inverse d’une Union soviétique entourée de pays limitrophes relativement faibles. L'opération liberté irakienne menée contre l'Irak en 2003 a été ordonnée par le président George W. Bush en s'appuyant partiellement sur des accusations de possession d'armes de destruction massive. Début 2013, on estime que l'administration Obama a réduit unilatéralement le nombre d'armes nucléaires à 4 650 contre 5 113 en 2009 soit une baisse de 85 % par rapport au pic de 1967[4]. Le porte-avions est équipé d’une soute spécialement renforcée (tant pour les radiations pouvant être émises par les têtes nucléaires que pour faire face à un choc dû à une explosion) pour transporter les missiles ASMP-A. Leur programme nucléaire est lancé en 1941 dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, en partie par crainte que le régime Nazi ne développe de son côté des armes nucléaires. La bombe Mk 7, sous diverses formes, restera en service une quinzaine d'années. Les États-Unis ont-ils besoin d’une politique étrangère [2] ? La Chine s’inscrit quant à elle dans un registre tout à fait différent. Intéressant car il livre l’expérience d’un homme ayant officié aux plus grandes responsabilités qui appuie un propos qui, sans cela, resterait celui d’un expert qui n’a jamais eu à appliquer ce qu’il professait. France | En protégeant l'Europe de l'Ouest, en la plaçant sous son parapluie nucléaire, les États-Unis s'offrent une place relativement en sécurité. Entre 1945 et 1953 pour l'US Army, "les armes atomiques sont d'abord perçues comme de "super-obus" qui obligent à une plus grande dispersion"[46] ; c'est-à-dire qu'elles n'ont pas encore la panacée de la décision stratégique sur le théâtre militaire. Cette faible portée en a fait une arme tactique du champ de bataille. La volonté de Pékin est désormais de parvenir à s’imposer en haute mer (Océan Pacifique) pour faire face aux États-Unis et à contrôler les différents accès à la mer de Chine pour isoler Taiwan. La Royal Navy dispose également de 7 SNA type Trafalgar. Introduction Ce plan va s’étendre sur les trois prochaines décennies, et engager 350 milliards de dépenses sur les dix prochaines années (le total sur trente ans pouvant atteindre le trillion de dollars selon des rapports indépendants). Mais sur la base des déclarations faites par des responsables russes, cet arsenal est évalué à 7 800 ogives, qui se répartissent entre 1 800 ogives stratégiques déployées au sein des bases militaires (ce nombre ayant augmenté de 200 en quelques années) et 700 en réserve, plus près de 2 000 ogives tactiques. Toutefois, il existe un certain nombre de limites…. Fayard, 2003, p. 274. Le parcours de l’auteur semble lui conférer une appréciable légitimité sur le sujet. Quarante années plus tard, le Pakistan dispose d’un arsenal nucléaire, acquis avec l’aide de la France. LE TITRE de cet ouvrage d’Henry Kissinger à de quoi interpeller : pourquoi parler, surtout lorsqu’on a été un Conseiller à la sécurité nationale du Président États-Unis et même Secrétaire d’État, de nouvelle puissance américaine à l’orée du XXIe siècle ? Bénéficiant d’un vaste territoire, d’une histoire récente (le pays a une constitution remontant à 1776, auparavant, les « colonies » (13 états) appartenaient au Royaume-Uni), d’un présence planétaire dans de nombreux domaines après la 2nde Guerre Mondiale, cette domination semble aujourd’hui quelque peu remise en cause. Connu sous le nom de 1958 Agreement Act, ce document assura au Royaume-Uni le transfert de technologies militaires nucléaires et la possibilité de tester ses armes sur le principal site américain du Nevada. Le Air Force Research Laboratory de l'USAF a effectué des recherches sur ce concpet, mais le congrès a bloqué les fonds en octobre 2005 à la demande du National Nuclear Security Administration. Encore une fois, l’expérience en Somalie a montré de patentes carences à cet endroit. La gradation de la riposte implique la non-utilisation de l'arme atomique, l'esprit de dissuasion est toujours présent. Pour autant, la conception contre laquelle H. Kissinger s’insurge particulièrement est celle visant à englober l’intérêt national au sein d’idéaux humanitaires. Cela l’a fait changer de nature, à l’insu des membres la composant. L'arme atomique est à la fois vecteur de tensions et de sécurité, elle a servi la politique étrangère des États-Unis comme elle a pu la mettre en danger par exemple avec la guerre de Corée. LES LIMITES A LA PUISSANCE AMERICAINE A/ UNE PUISSANCE ECONOMIQUE MENACEE ? Dans : Bruno Tertrais éd., L’arme nucléaire (pp. Selon les données officielles, 1 054 essais ont été effectués, plus de 100 ayant eu lieu dans l'océan Pacifique, 900 ayant lieu au site d'essais du Nevada et 10 autres à différents endroits (Alaska, Colorado, Mississippi et Nouveau-Mexique)[16],[17]. Une version amélioré, la Mk 11 (B11), est en service de septembre 1956 à juin 1960. Israël devient alors la première (et la seule) puissance spatiale du Proche et Moyen-Orient. En juin 1942, le U.S. Army Corps of Engineers prend le contrôle du projet dans le but de développer des armes nucléaires, alors que l'OSRD s'occupe exclusivement des recherches touchant aux applications civiles du nucléaire[24]. Entre 1945 et 1990, les États-Unis ont fabriqué plus de 70 000 armes nucléaires, sous 65 formes différentes, allant d'une puissance explosive de 0,01 kilotonne (telle la Davy Crockett, arme portable) à 25 mégatonnes (la B41)[7]. Le Pakistan a, ces dernières années, considérablement augmenté son arsenal nucléaire, tant qualitativement que quantitativement. Il comporte plus d’une centaine d’installations nucléaires, dont des réacteurs graphite gaz et une usine de retraitement du combustible irradié. Un second point, non négligeable, s'inscrit dans une démarche identique. La tendance actuelle pour les États-Unis, la Russie et, dans une moindre mesure, pour la France et le Royaume-Uni, est à la réduction de leur armement. La bombe B28 ou Mk 28 apparaît en 1958. Ce nombre pourrait atteindre entre 220 et 250 d’ici à 2025, soit une capacité nucléaire supérieure à celle du géant indien, Islamabad n’a jamais caché qu’en cas d’attaque conventionnelle, son arsenal pourrait être utilisé en premier. FLIR remporte un contrat supplémentaire de 26 millions USD en soutien au programme relatif aux véhicules de reconnaissance chimique, biologique et nucléaire de l’Armée américaine … la première puissance au monde , reconnu comme…. L'AEC possède des pouvoirs étendus sur la recherche nucléaire et l'allocation des fonds. Cette force reste à un très haut degré d’alerte ; elle peut ainsi lancer ses missiles dans un délai très court (quinze minutes). Un nouveau type de missile, le DF-26, de moyenne portée (4.000 km), a été dévoilé lors la parade militaire de 2015. Ayant aussi de vastes pouvoirs sur les secrets entourant le nucléaire, elle pouvait s'approprier des terrains susceptibles de contenir de l'uranium. En 2010, pour la mise en œuvre du traité Traité de réduction des armes stratégiques III, on prévoit un maximum de 1 550 ogives nucléaires pour la Russie et les États-Unis. ), alors que 0,02 % de ce montant a été dépensé pour la surveillance du programme par le Congrès des États-Unis. [13] Woodrow Wilson, discours au Sénat américain, 12 janvier 1917. Originellement, les forces britanniques disposaient d’une composante aérienne stratégique et tactique (constituée de bombardiers à court ou long rayon d’action). À l'aide des « cerveaux » acquis en Europe grâce à l'opération Paperclip à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis furent à même de s'embarquer dans un ambitieux projet de fabrication de missiles. Aux côtés des présidents Nixon et Ford, Henry Kissinger a orchestré une réorientation radicale de la politique étrangère américaine. Les relations avec le continent européen doivent être préservées en renégociant leurs modalités, notamment à travers l’Organisation du traité Atlantique-Nord (OTAN). La création du Radiation Exposure Compensation Act en 1990 a systématisé les démarches pour obtenir une telle compensation. Comment est fondée la réussite de la 17re puissance mondiale…. À la différence des forces nucléaires terrestres et sous-marines, la force nucléaire aéroportée n’est plus en état d’alerte permanente depuis 1991. Les, Une bombe à fission « suralimentée » contient un peu de combustible à, Stanley Kubrick, en 1964, a mis en scène un tel comportement dans le film, Inventing Accuracy: A Historical Sociology of Nuclear Missile Guidance. Mais par-dessus-tout, l’armée russe compte dans son arsenal nucléaire une arme des plus redoutables, le missile supersonique RS-28 Sarmat mieux connu sous le nom de Satan 2. Dans quelques cas, comme celui de Palomares, l'un des détonateurs s'est déclenché, mais aucune réaction nucléaire ne s'est ensuivie (le plus souvent, les mécanismes de sécurité préviennent la détonation nucléaire). Les 57 bombardiers Tu-95 Bear (H6 et H16) et les 13 Tu-160 Blackjack forment la flotte de bombardiers stratégiques, qui transportent le missile de croisière Kh-55 et KH-15 , le nombre de Tu-95 étant probablement sur le point d’être réduit d’une dizaine avec le programme de modernisation aérienne qui coûtera 10 Md $. Lorsque les objectifs de SORT ont été atteints, l'arsenal nucléaire américain était composé de : SORT n'oblige pas les États-Unis à réduire leur arsenal d'armes nucléaires tactiques : ils maintiendront opérationnelles entre 500 et 800 de ces armes. [14] Henry Kissinger, « La nouvelle puissance américaine », Éd. Cette promotion du nucléaire civil dans les autres pays, qui diminuait les risques de prolifération d'armes nucléaires, a été critiquée : elle était contradictoire et a permis pendant plusieurs décennies à plusieurs nations, telle l'Inde, de profiter de technologies à double usage (acquises d'autres nations que les États-Unis). F. Bozo, "La politique étrangère de la France depuis 1945", Flammarion, 2012. Seule composante nucléaire, la force sous-marine repose sur 4 SNLE de classe Vanguard, mis en service entre 1993 et 1999. Le "Diploweb.com" développe cette rubrique, en synergie avec Les " Yeux du Monde.fr " : offrir une fiche de lecture synthétique d’un ouvrage classique qu’il faut savoir situer dans son contexte et dont il importe de connaître les grandes lignes... avant de le lire par soi-même. et (4) devaient-ils publier les informations les touchant ? Face aux intentions prêtées à la Russie et à la Chine de « remettre en question l'ordre international consécutif à la fin de la guerre froide », le Pentagone requiert le triplement du budget militaire américain consacré au nucléaire[49]. Celui-ci est doté de l’ogive TNA (tête nucléaire aéroportée) de 300 kt, qui a été, selon le CEA, « la première tête nucléaire au monde dont la sécurité et la fiabilité de fonctionnement auront été démontrées sans essais nucléaires, à l’aide du programme Simulation ». Introduction : Les USA sont à juste titre considérés aujourd’hui comme une superpuissance. Pendant le mandat présidentiel de George W. Bush et surtout après les attentats du 11 septembre 2001, des grands journaux américains faisaient circuler des rumeurs comme quoi les États-Unis étudiaient une nouvelle classe d'armes nucléaires, les bunker-busting nukes (littéralement, des « briseurs nucléaires de bunker »), et envisageaient de recommencer à tester en grandeur nature des armes nucléaires dans le cadre du Stockpile stewardship. Le 13 février 1960, l’essai nucléaire « Gerboise bleue » fait rentrer la France dans le cercle des puissances nucléaires. Pendant la présidence de Ronald Reagan dans les années 1980, les sentiments anti-nucléaires du public ont atteint leur paroxysme, alimentés par (1) une énergique rhétorique de l'administration contre l'URSS, (2) l'initiative de défense stratégique et (3) une nouvelle course aux armements, qu'elle soit perçue ou réelle. Le désarmement, la prolifération et la non-prolifération nucléaires, Jean-Marie COLLIN, En affirmant, trois mois avant l’entrée en guerre de l’Amérique dans la Première Guerre mondiale « ce n’est pas d’un équilibre des forces que nous avons besoin, mais d’une communauté des forces ; non pas de rivalités organisées, mais d’une paix commune organisée » [13], W. Wilson s’attaquait à l’ordre issu du traité de Westphalie. Une bombe atomique au plutonium à implosion, d'une puissance explosive d'environ 20 kilotonnes est testée le 16 juillet 1945 (essai atomique Trinity). Le dernier en date, l'accord New START signé en 2010, limite à 1 550 le nombre de têtes nucléaires stratégiques déployées ; il ne pose cependant de limite ni sur le nombre d'armes nucléaires tactiques ni sur le nombre d'armes nucléaires en réserve. Cette politique de dissuasion s'applique d'autant plus facilement avec l'évolution et l'expansion des vecteurs. 1/ Une concurrence de plus en plus fétoce ? Ces deux missiles ont vu leur portée s’accroître respectivement à 1 200 km et 2 000 km. Certains officiels chinois plaident pour un niveau d’alerte accru des armes nucléaires, même si rien ne montre que le gouvernement chinois ait suivi ces conseils. Au cours de la période 2010-2015, elle a l'intention d'augmenter le financement de ces activités de plus de 5 milliards de dollars afin de maintenir en condition le complexe industriel et scientifique et d'éliminer les installations trop vieilles datant parfois de la Seconde Guerre mondiale[13]. La posture nucléaire britannique ressemble en de nombreux points à celle de la France, notamment suite à la publication d’un récent document du ministère de la Défense britannique (The Future of the United Kingdom’s Nuclear Deterrent, 2006). Ces armes sont regroupées en 5 021 armes stratégiques, dont 1 050 sont installées dans les missiles Minuteman, 1 955 dans des bombardiers stratégiques (B-52, B-1B plus officiellement chargé de la dissuasion nucléaire, et B-2) et 2 016 à bord de SNLE (de classe Ohio)[50]. Emportant une ogive thermonucléaire de 2 mégatonnes, il permet de menacer le bloc de l'Est directement depuis le territoire continental des États-Unis. Découvrez les livres géopolitiques publiés par Diploweb : des références disponibles via Amazon sous deux formats, Kindle et papier broché. Quelques années après que l'URSS fit exploser sa première bombe nucléaire en 1949, le président Dwight D. Eisenhower soutenait un programme de partage d'information sur le nucléaire civil : il était surtout ciblé sur les réacteurs nucléaires et la physique nucléaire. Non seulement les États se dépossèdent volontairement de leur souveraineté à l’avantage d’organisations régionales (Union européenne, Mercosur, ALENA, ASEAN), mais en plus certains d’entre eux (Occident en tête) usent de notions telles que le droit d’intervention humanitaire. Leur mise en œuvre en cas de guerre nucléaire dépend du Single Integrated Operational Plan depuis les années 1960 Ces hypothèses, Henry Kissinger choisit de n’en privilégier aucune. De ce fait, l’auteur a jugé bon d’ajouter une postface dans laquelle il envisage les conséquences à moyen-terme sur la diplomatie américaine. L'ERDA a duré peu de temps et, en 1977, ses responsabilités sont remises au Département de l'Énergie des États-Unis[27] qui les détient encore en 2008 à travers le National Nuclear Security Administration[28]. Chaque sous-marin peut emporter 16 missiles Trident II D-5 de conception américaine. La Chine apportera son aide sur les plans d’une bombe A et la Corée du Nord des plans de missiles. Celui-ci prônait l’instauration d’institutions européennes fédérales. On développa en même temps les premiers dispositifs de sécurité et d'armement pour sécuriser les munitions et éviter une utilisation intempestive. Tout d’abord, il analyse le comportement des États-Unis face à un monde en plein changement. Cependant, un redéploiement de ces armes sur ces sous-marins pourrait se faire en moins de trente jours. Pourtant, selon H. Kissinger, c’est bien à la fin du XXe siècle que les bonnes relations entre les continents sont plus menacées que jamais. Plusieurs sites nucléaires ont causé des effets nocifs sur l'environnement pendant leur période d'activités. Ceux-ci seront dotés d’une capacité de frappe stratégique, en disposant de missiles de croisière navals, les Scalp, capables d’atteindre une cible à 1000 kilomètres. (2008). Le gros de la recherche s'oriente vers la validation des armes nucléaires sans recourir à des explosions grandeur nature : le Stockpile stewardship utilisant essentiellement la simulation informatique grâce au Advanced Simulation and Computing Program. En dépit de certains signes de repli (fermetures…. Ces armes devaient être transportées par des bombardiers Boeing B-29 Superfortress modifiés pour une telle mission : chacun avait un rayon d'action plus court et ne pouvait emporter qu'une seule bombe. due influence allemande sur la stratégie nucléaire américaine ne semble pouvoir être identifiée. Les États-Unis, selon H. Kissinger, ont dès l’origine développé une doctrine de non-intervention. La Corée du Nord, la dernière des puissances nucléaires ! Puisque cette voie fut choisie, les États-Unis étaient, dans les premiers temps, surtout contre la prolifération nucléaire, bien que leurs motivations relevaient d'un désir de se protéger. En 2005, les États-Unis ont mis de l'avant la possibilité d'utiliser de façon préventive leurs armes nucléaires contre un adversaire possédant des armes de destruction massive ou des forces conventionnelles très supérieures, c'est la Doctrine for Joint Nuclear Operations. Depuis la production et l’essai de la première bombe atomique le 16 juillet 1945 par les États-Unis dans le désert d’Alamogordo, ce sont au total plus de 125 000 ogives nucléaires qui ont été construites dans le monde. 67-103). Le cas le plus connu est celui consécutif à l'essai Castle Bravo, qui a répandu des cendres radioactives sur une distance de plus de 160 km, contaminant entre autres les Îles Marshall. Ainsi depuis 1945, les États-Unis ont fabriqué un total de 66 500 ogives et 59 400 ont été démantelées. Après avoir acquis le statut de puissance nucléaire en 1952, Londres décide de passer un accord avec Washington pour pérenniser sa force nucléaire. L'ogive W5-0 arme le missile de croisière SSM-N-8 Regulus. semi. Au total, 8 SNLE de ce type doteront cette force d’ici 2020, chacun pouvant emporter un maximum de 16 missiles. En 1968, les deux signent un traité de non-prolifération des armes atomiques. Les Etats Unis sont aujourd’hui pali-, palin- À l’intérieur. 1. Pendant les années 1950 et les années 1960, des systèmes d'alerte sophistiqués seront mis en place pour détecter des attaques soviétiques, tel le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD), et pour coordonner la riposte tels l'opération Looking Glass ou des avions servant de poste de commandement sont en vol en permanence. Cet exemple illustre parfaitement les limites de l'arsenal atomique, il est trop puissant pour être utilisé face à une force conventionnelle, il n'agit plus dans le cadre de la dissuasion. Quelques centaines de B61 sont alors situées sur sept bases dans six pays européens faisant partie de l'OTAN (Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Turquie et Royaume-Uni)[51],[52]. Le risque toujours présent de guerre nucléaire a fortement influencé les politiques des différents acteurs. Stationnés à Toulon, ces sous-marins ont pour mission de recueillir des renseignements, de faire de la lutte anti-sous-marine et antinavires au profit de la force d’action navale, de protéger les SNLE-NG et le porte-avions Charles de Gaulle, et d’exercer, si nécessaire, une certaine pression le long des côtes étrangères. Il est difficile de qualifier un accident de majeur : il faut s'appuyer sur des arguments techniques difficiles à comprendre et à interpréter par la population en général. Plus de la moitié de ce montant a été alloué aux vecteurs nucléaires (missiles, avions, etc. Russie | Mettant fin à la guerre de Trente ans, ce dernier stipule que les États sont souverains sur leur territoire. La deuxième particularité de l’arsenal nucléaire du Royaume-Uni est qu’il est le plus petit des arsenaux des puissances nucléaires, avec moins de 160 ogives nucléaires opérationnelles (pour un arsenal global de 225 ogives, l’objectif étant de descendre à 120 ogives opérationnelles vers 2025)) réparties – et c’est sa dernière particularité – au sein de son unique composante, sa force sous-marine. 1.1. Un SNLE-NG peut emporter un maximum de 16 missiles balistiques. Après la guerre, le laboratoire de Los Alamos continue les études et le développement de nouvelles armes et la course aux armements avec l'Union des républiques socialistes soviétiques accélère de façon spectaculaire celle-ci. Le président Truman décide le premier déploiement d'éléments de bombes non-nucléaires au Royaume-Uni le 11 juin 1950. En 1973, il reçoit le Prix Nobel de la Paix pour avoir mis fin à la guerre du Vietnam et joué un rôle majeur dans l’établissement d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Égypte lors de la guerre du Kippour en 1973. La conséquence immédiate est celle que nous avons vue à travers la dissuasion. Parallèlement l’Inde mit au point un programme spatial, lui permettant d’acquérir une maîtrise de la technologie balistique pour pouvoir déployer ses armes nucléaires. En effet, « aucun pays d’Asie – pas même la Chine - n’est en mesure de menacer tous ses voisins en même temps [...] Le défi géopolitique lancé à chacun des grands pays asiatiques, Chine comprise, n’est pas tant de conquérir des pays voisins que d’empêcher ces derniers de s’associer contre lui » [10]. Les États-Unis jouent de leur influence, de leur suprématie pour imposer sur la scène internationale occidentale, la stratégie qu'ils adoptent, car aucune autre solution n'a de crédit. Toujours en 1941, les recherches du NDRC sont placés sous la supervision immédiate de Vannevar Bush. puissance culturelle. Il s'agit du principe de dissuasion, une arme d'une telle puissance ne doit être employée qu'en dernier recours. Ce sont ainsi 70 Md $ qui devraient être consacrés à ces composantes nucléaires lors de la prochaine décennie. Ils sont le premier pays à avoir développé des armes nucléaires et le seul à les avoir utilisées en temps de guerre lors des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Pourtant, ce serait méconnaître leur histoire que d’affirmer que les relations euro-américaines ont toujours été idylliques. Cet événement, auquel s’ajouta une troisième guerre successive avec le Pakistan en 1971, renforça la volonté du pays de disposer d’une force militaire nucléaire. Par contre, les zones touchées sont contaminées et exigent d'importants efforts de décontamination. En effet, vouloir établir un gouvernement stable voire une démocratie somalienne fait fi de son histoire marquée par le clanisme. En effet, « l’idéal wilsonien d’un ordre international reposant sur un attachement commun aux institutions démocratiques et sur la volonté de régler les différends par la négociation et non par la guerres s’est imposé dans les pays de l’Atlantique Nord » [4]. Et pourtant, le 9 octobre 2006, la Corée du Nord est bien devenue la neuvième puissance nucléaire du monde ! Des 500 armes nucléaires tactiques, environ 100 sont des missiles Tomahawk et 400 sont des bombes B61. Les États-Unis sont l'un des neuf États qui possèdent l'arme nucléaire au début du XXIe siècle[note 1]. C’est la société française Dassault qui procura à Israël son premier missile (sol-sol) d’une portée de 500 km, rebaptisé Jericho. Dans les années 1970, un dispositif de sécurité et d'armement pour empêcher l'explosion intempestive est développé puis partagé avec la France et, après la chute de l'URSS, la Russie[37]. A en croire Henry Kissinger, la politique étrangère américaine de la fin du XXe siècle repose sur un paradoxe. entre 1945 et 1990 : - 70 000 armes nucléaires fabriquées - sous 65 formes différentes - 5 800 milliard de dollars ont servi a leur fabrication - seulement 0,02% de cet argent à servi à la surveillance des programmes L'arme nucléaire: support de la puissance américaine Lise En effet, l’équilibre des puissances y est inexistant tant le continent est vaste et les nations le composant d’influence trop faible pour se menacer mutuellement. LE POUVOIR TECHNOLOGIQUE ET NUCLÉAIRE 739 puissance économique et géopolitique, repose sur des rentes de monopole mondial ... l'aptitude de l'industrie américaine à réaliser des innovations est en crise en raison de nombreux facteurs (poids croissant des réglementations pesant sur Autrement dit, la dissuasion prime sur l'utilisation même infime de l'arme atomique, il s'agit d'une arme de peur et de sécurité. L’implantation d‘un bouclier anti-missile américain dans la zone du Pacifique pousse aussi la Chine à poursuivre cette modernisation générale, dans la mesure où elle craint qu’une défense antimissile américaine, même limitée, vienne neutraliser ses forces nucléaires.