Ce sont pourtant elles qui paient le plus lourd tribut à la grippe : la quasi-totalité (90 %) des décès liés à cette affection les concerne. Mais attention, si le vaccin antipneumococcique est à faire tous les 5 ans, que le vaccin antigrippal est annuel. La vaccination contre le pneumocoque est indiquée pour tous les enfants. Les données disponibles montrent clairement qu’il n’y a pas d’hépatite B chronique chez des personnes qui ont été vaccinées dans l’enfance et qui ont répondu à la vaccination. 23 0 obj
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A cet âge, les traitements ne suffisent pas à empêcher un fort taux de mortalité. Pour des pays de faible prévalence de l’hépatite B comme la France, l’OMS préconisait de vacciner soit les nourrissons, soit les préadolescents, soit les deux. h��VYo�6�+�A���
,�Xg�� r�? La vaccination antigrippale n'est effective que 10 à 15 jours après l'administration du vaccin. Seulement 6 à 14 % sont des personnes de plus de 65 ans. En diminuant la présence dans la gorge des sérotypes les plus sévères, la vaccination a indirectement protégé les personnes âgées. H3q's302���� v�
Un nombre qui correspond à près de 90 % des décès dus à la grippe. Comme son nom l’indique, celui-ci protège contre treize sérotypes de pneumocoques et inclut les sérotypes le plus souvent responsables du phénomène de remplacement que j’ai évoqué. Découvrez toute l’actualité sur le Coronavirus heure après heure. Malheureusement, certains l’ont été tout autant que les précédents. La vaccination demeure le moyen de protection le plus efficace et le moins cher, à la fois pour la grippe et les infections à pneumocoques. Il est donc fortement conseillé de se faire vacciner gratuitement tous les ans contre la grippe. Par ailleurs, la sécurité du Prevenar ® 13 a également été évaluée chez 354 enfants âgés de 7 mois à 5 ans dans le cadre d’une vaccination de rattrapage. Les recommandations vaccinales contre les infections à pneumocoque chez les adultes viennent d'être actualisées par un avis du Haut Conseil de la santé publique daté du 10 mars 2017 (et publié le 25 avril 2017) au vu des nouvelles données d'efficacité du vaccin pneumococcique conjugué 13-valent Prevenar 13. La vaccination est un procédé qui permet de lutter contre les maladies infectieuses en stimulant les défenses immunitaires de l’organisme. Confinement : quels sont ses effets sur l’évolution de l’épidémie ? (6�Q�Ð4��;CZ��&��})����p�]\ ��u@�.H�Ip}"@� �:�� "#�Rr�8HW�� ��+�� ?�ϟ٤ʫ:٥kE��';�C��Y_':�ĸNY��YUj�-��#
�.ٶS���i@���m]����v:c��Y\�[5Y����Vk�1.8�U�,�L�i�6��D\�ȷ[�����KF�e2�;�l�S�Y����uG�Z�"�I�������9gSeY)���G�s����r���DiR�W�;K�,�4��4�2���P̬�CHt�����Tu��to-�h8�i��G�6W�Y�U���=��cu��U;9l�C�!��ܗr]m�r��rT6Y��eu�'�iݞ�-%���^BzէM,�'e\����7��Y� �oaHW&"�;�1��$As�{�������~`z ��f-(Ek+MT��f�ݜ�����V�`���/ݜ,a'>�!���w:��z�z`����])�դ9B�"?�Np��%��u��q������ Récemment, un des vaccins contre le méningocoque a été suspecté d’induire des effets secondaires qui auraient été liés à la présence de métaux dans le vaccin. Rien à voir avec la couverture vaccinale des infections à pneumocoques, bien plus faible. S"L������t0��ͻX
��*V�K����� b�L���"����k�t�yڎ��~�B[ќz�1�TcZz����jb�� �j�z` ��M�)�`����tz��{ܸ�p�'Le/�}�d0/������,˕����x6����ܩ�S�����k���M������=ꍪQ�S�� d�务h�����zPW��.W��J;,��x:Ow�Ub�{[�N�hтUI���� \��/��]�>x Dans notre pays, deux vaccins contre les pneumocoques sont disponibles pour les personnes âgées : le PPV23 (Pneumovax 23®), qui existe depuis les années 1980 et qui protège contre 23 sérotypes (31,93 €), et le PCV13 (Prévenar 13®), plus récent, qui couvre 13 sérotypes (74,55 €). Dans une lettre publiée le 16 octobre, ils affirment que les vaccinations contre le méningocoque de type C, le pneumocoque et l’hépatite B «ne remplissent pas les conditions pour représenter un apport de santé publique justifiant l’obligation et les sanctions lourdes imposées aux parents». Le vaccin contre la grippe est gratuit pour les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes et pour les malades atteints des pathologies suivantes : diabète de type 1 et diabète de type 2, accident vasculaire cérébral invalidant, Néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif, forme grave des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie),épilepsie grave, mucoviscidose, insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves,cardiopathies congénitales graves, insuffisance respiratoire chronique grave, déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé,hémoglobinopathies, hémolyses chroniques constitutionnelles et acquises sévères, infection parle virus de l'immunodéficience humaine. Les scientifiques savaient que cela allait arriver, mais l’hypothèse était faite que ces nouveaux pneumocoques seraient moins dangereux. À partir de 2010, un nouveau vaccin a été rendu disponible: le Prévenar 13. En juillet dernier, l’Organisation mondiale de la Santé a indiqué qu’environ 90% des personnes vaccinées demeurent protégées pendant au moins 30 ans (2). Le premier, nommé Myxovirus influenzae, se multiple essentiellement dans la sphère ORL alors que le deuxième, une bactérie du nom de Streptococcus pneumoniae se multiplie aussi bien dans les poumons que dans le système nerveux ou le sang. Environ 10 % des cas en décédaient et plus de 20 % en gardaient des séquelles. Les vaccins conjugués protègent contre les 10 types (Synflorix MD) ou les 13 types (Prevnar 13 MD) les plus fréquents. Distanciation physique : comment la respecter et est-elle efficace contre le Covid-19 ? Le nombre total de cas dans l’ensemble de la population a même légèrement augmenté entre 2003 et 2009. Le collectif de médecins généralistes accuse le vaccin contre le pneumocoque d’avoir contribué à l’augmentation de la fréquence de cette maladie. Pour être précis, le grand essai clinique mené aux Etats-Unis a conclu à une efficacité de 94%. Pour la grippe, la pratique commence à passer dans les moeurs... Ces dernières années, le taux de couverture vaccinale contre la grippe était d'un peu plus de 20 % dans la population française âgée de plus de 15 ans et de plus de 45 % chez les personnes de plus de 65 ans, taux bien insuffisant pour les seniors. L’expertise menée a permis de conclure qu’il n’existe pas de risque pour la santé des personnes vaccinées lié à ces métaux, qui ont effectivement été retrouvés à l’état de traces dans ce produit, mais également dans le médicament injectable, le sérum physiologique injectable et les cinq autres vaccins testés. Ils affirment également qu’entre 2010 et 2014, cinq décès ont été jugés imputables au vaccin contre le pneumocoque. En 2011, il a été remplacé par un vaccin 13-valent (Prevenar® 13). Mon enfant veut des vêtements et accessoires de marque, Les jeux vidéo seraient bénéfiques pour votre santé mentale, Le premier festival virtuel de yoga organisé les 5 et 6 décembre, Le virus de la grippe et le pneumocoque : des différences, Grippe et pneumocoque : des points communs, La vaccination contre la grippe et le pneumocoque, Un vaccin contre les infections à pneumocoques, Le Smecta désormais interdit aux enfants en bas âge, Recommandations vaccinales contre les infections invasives à pneumocoque, Charte de données personnelles et cookies. Dans le cas de l’hépatite B, dont la durée d’incubation* est longue (entre 6 semaines et 2 mois), ce délai est suffisant pour assurer la protection. En clair, cela signifie que si vous contractez la maladie pour laquelle vous avez été vacciné, cela est désormais considéré comme un effet indésirable. Car la vaccination induit non seulement la fabrication d’anticorps, mais elle active également la mémoire du système immunitaire. D’une part, les 5 décès dont il est ici question ont été recensés dans le monde entier. - Dans leur lettre, les médecins signalent que le virus de l’hépatite B ne circule pas parmi les enfants en France et que les personnes à risque font déjà l’objet d’une prévention ciblée. La trentaine des décès survenus chez des personnes âgées entre 1 et 24 ans non vaccinées aurait également été évitée. La baisse a donc été moins importante qu’espérée. 53 0 obj
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Chez elles, le pneumocoque provoque en majorité des pneumonies. Recommandé en Suisse depuis 2006, le vaccin conjugué 7-valent a permis de diminuer de 50% le nombre de maladies graves à pneumocoques chez les enfants de moins de deux ans. Ɖ�+V�*��X��p"��=X��
�ډ3�cږ:HW������ߐ)�;�^��������ߘ���z���_Ls1�����=={�A�Vf Depuis quelques années, la définition d’un effet indésirable soumis à la pharmacovigilance inclut les échecs de la vaccination. Mais il est vrai qu'il est de plus en plus difficile de traiter les infections graves de cette bactérie puisqu'elle devient chaque année davantage résistante aux antibiotiques et en particulier à la pénicilline. Chez cette frange de la population, la grippe, comme les infections à pneumocoques fait chaque année de nombreux décès. Ces trois vaccinations, qui font actuellement l’objet d’une recommandation, deviendront obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, de même que les vaccins contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR) et la bactérie Haemophilus influenzae de type b. Interrogé par Le Figaro, le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur l’intérêt de ces trois vaccinations. Grippe: l’OMS a décidé de la composition du prochain vaccin, La reprise de l’épidémie de coronavirus est violente partout en Europe, Docteur Diacakis: la pénoplastie naturelle et sans chirurgie, ZOLL Data Systems: une solution numérique pour sauver plus de vies. H��U͎�6��)x��Zc�X��](P�0@s+z0%�±;I�}�>H�i�[ޢ�H�f�)Z0��'��'�����͇��e��``{�4:ֶ� A commencer par la saison durant laquelle ils aiment se reproduire : l'hiver. Ce constat partagé par les pays a conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1992 à recommander la vaccination contre l’hépatite B des enfants dans tous les pays du monde. Il confère une protection de 75 % en moyenne contre les infections de la plupart des types de pneumocoques. Chez nos voisins européens, par exemple au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, où la couverture vaccinale est très élevée, les infections à méningocoque C ont quasiment disparu. Malheureusement, aucun vaccin ne protège contre tous les types de pneumocoques. %%EOF
Alors que le virus de la grippe se soigne avec du repos et du temps, le pneumocoque n'est éradiqué qu'avec des antibiotiques. Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique destiné à nous permettre de gérer votre compte. endstream
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Ce sont pourtant elles qui paient le plus lourd tribut à la grippe : la quasi-totalité (90 %) des décès liés à cette affection les concerne. La riposte mondiale au virus passera par plusieurs vaccins, Obligation vaccinale: après un an, premier bilan positif. 100 000 personnes en sont atteintes chaque année et entre 3500 et 11 000 ne guérissent pas. Au contraire, les jeunes enfants sont régulièrement suivis durant les deux premières années de vie. Qu’en est-il? Les effets secondaires fréquents, observés chez au moins 1 adulte sur 100, mais chez moins de 1 adulte sur 10, sont les vomissements (chez les adultes âgés de 50 ans ou plus) et la fièvre. Si cette couverture vaccinale avait été suffisamment élevée pour induire une immunité de groupe, une très grande partie des 467 cas survenus depuis 2011 chez des personnes de moins de 1 an ou de plus de 24 ans aurait été évitée, parmi lesquels 66 personnes sont décédées. Comme son nom l’indique, celui-ci protège contre treize sérotypes de pneumocoques et inclut les sérotypes le plus souvent responsables du phénomène de remplacement que j’ai évoqué. %PDF-1.5
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Face à ce constat, la vaccination paraît incontournable. Aujourd’hui, les infections invasives à méningocoque en France sont rares et sont responsables d’environ 500 cas par an. Et si les enfants sont beaucoup affectés par le pneumocoque, les personnes âgées de plus de 65 ans aussi. Certes, dix ans après avoir été vaccinés, environ la moitié des enfants n’auront plus d’anticorps, mais cela ne signifie pas qu’ils ne seront plus protégés. Par conséquent même si vous en avez bénéficié l'année précédente, vous n'êtes plus protégés pour la saison à venir. Le vaccin contre le pneumocoque, comme la plupart des vaccins n’est pas efficace à 100%. De leur côté, les infections à pneumocoques touchent 100 000 personnes dont 30 % ne réchappent pas. ��!�J��;"ΐ�H�c�t-�t�["�Yw��E�V� ��H��9\��3�,�w���-+����VF8�n�i%��ʒ�]�ePi. Il faut rappeler qu’au début des années 2000, avant la vaccination des enfants, plus d’une centaine de méningites à pneumocoque survenaient chaque année chez le nourrisson. Chaque année, la grippe touche de 2 à 7 millions de personnes. �D�QW������iS�q����a�#�F��������,�j�-����n���6�)+g��[)�}aTY뺰����J�[�X��vN��HA/�б��~��@�z.�T:���zW94��Z�cX+�J+�3oE�4�����Des�,�N� !m%II=7�s��=���a����ͧn7��c?��S��.M�.��{���*#J�#�/h��}w�%���?XL�vRTzq������������H0�ܚ�>���"vZ=!��{p��e��QpN�0����a�8u���Z���E�o�k8�q���4V��q����~�1��`�'6W����~��N�6�+�s�*F:����&��4�D�i� � C�G��Z��V������[#o0�}��:E�&�S�ڠc�]ȥJ���\')GrIf����)��¶������u1_�I��%� 2d�$�x��5=&[��� ,K�E�g�̯$�%������'ɓ�-M���!3���3"�RϠ�Pc�Fi�"}��D��ׅƙM�f�=�� La France ne détient plus le record du monde de vaccination des personnes âgées contre la grippe, et le taux de vaccinations contre les infections à pneumocoques reste bas. Dr Daniel LÉVY-BRUHL. Comme tous les vaccins, Prevnar 13 ne protège pas toutes les personnes qui le reçoivent. endstream
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Enfin, les médecins soutiennent que, même en l’absence de vaccination, la méningite à méningocoque C est rarissime. Covid-19: qui a été le plus touché pendant le confinement. (1) Le Canada et les USA ont publié des données montrant l’absence de diminution de l’incidence de l’hépatite malgré la mise en œuvre d’une stratégie de vaccination contre l’hépatite B ciblant les personnes à risque: (2) Vaccins anti-hépatite B: note de synthèse de l’OMS - juillet 2017 (p.379). Pour le pneumocoque, la vaccination concerne des personnes à risque, indépendamment de l'âge. La réduction observée chez les personnes âgées est liée au fait que ce sont les enfants qui les contaminent le plus souvent. Fort heureusement, ce n’est pas le cas. Ce vaccin a permis de réduire la fréquence des méningites, des pneumonies et des septicémies à pneumocoque à tous les âges. 0 P9 �
* La durée d’incubation est le délai entre la contamination par l’agent pathogène et l’apparition des premiers symptômes. Doit-on s'attendre à une troisième vague ? Leurs cibles privilégiées sont les enfants en bas âge et les personnes âgées et/ou atteintes de maladies chroniques ( cardiaques, rénales, pulmonaires, hépatiques...). {_��r��5o�ա\��
����\�g���g�k��g��Ei���z�#ϧ�ʃ���d�����UEZY�A���&���䙅�߆/����W[7�H��> a�1~ De plus, chez le nourrisson, la réponse immunitaire est très bonne et la vaccination sans risque. Malheureusement, en dehors des professionnels de santé, cette stratégie s’est rapidement révélée être un échec (1), d’une part à cause de la faible adhésion à cette vaccination parmi les personnes à risque et, d’autre part, à cause de la rapidité avec laquelle elles se contaminent. En 1991, elle est devenue obligatoire en France pour les professionnels de santé, ce qui a permis la disparition quasi totale des hépatites B nosocomiales. Pourtant, ce sont les personnes âgées de plus de 65 ans qui en meurent le plus. Dommage, car la vaccination contre les pneumocoques est moins contraignante : une seule injection, comme pour la grippe, mais seulement tous les 5 ans. Ces bactéries, qui vivent dans la gorge des enfants et qui peuvent provoquer des méningites, ont été détruites par le vaccin. Seulement 6 à 14 % sont des personnes de plus de 65 ans. Elle permet d'éviter les complications et surtout d'éviter la transmission : pendant l'hiver, le virus de la grippe circule vite dans la population et se transmet facilement. - Historiquement, la vaccination contre l’hépatite B a d’abord été recommandée aux groupes présentant un risque élevé de contamination, comme les toxicomanes par voie intraveineuse et les sujets à partenaires multiples. En effet, dans ces pays, c’est bien à l’adolescence que commencent les situations à risque de contamination (par voie sexuelle ou par le sang). AVIS D’EXPERT - Le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur l’intérêt des vaccinations contre le méningocoque de type C, le pneumocoque et l’hépatite B. Alors que l’élargissement de l’obligation vaccinale à huit vaccinations supplémentaires chez le nourrisson a été approuvé le 27 octobre par l’Assemblée nationale, un collectif de sept médecins généralistes relance le débat sur cette mesure controversée. Le problème du pneumocoque est qu’il s’agit d’une bactérie qui existe sous plus de 90 formes différentes, qu’on appelle «sérotypes». La vaccination contre les infections à pneumocoques avec le vaccin contre 13 sérotypes (PREVENAR 13) ... Il est réservé, en complément du vaccin à 13 sérotypes, à certains enfants et adultes à risque : personnes dont la rate a été retirée, ou celles qui souffrent d’insuffisance cardiaque ou respiratoire, par exemple. Le profil de sécurité d’emploi de Prevenar® 13 a été analysé à partir des données de sécurité recueillies chez plus de 4400 nourrissons. Sauf avis contraire de votre part, vos coordonnées pourront être conservées par Société du Figaro et utilisées à des fins de prospection commerciale. serviceclientweb@lefigaro.fr. Ils comportent, comme tous les vaccins, un risque de réaction allergique et des effets secondaires bénins et transitoires au site d’injection. endstream
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Pourquoi rendre obligatoire ce vaccin pour les nourrissons? «La vaccination contre l’hépatite B est intégrée dans un vaccin hexavalent qui permet de protéger les nourrissons sans nécessiter d’injections supplémentaires». Virus de la grippe et bactérie du pneumocoque sont aux aguets en cette période d'hiver. Ce qui signifie qu’en vaccinant tôt, on protège un plus grand nombre d’enfants susceptibles de rencontrer un jour le virus. Le vaccin contre le pneumocoque est pris en charge à 65 % par l'Assurance maladie dans les indications suivantes (quel que soit l'âge de la personne) : Prévention des infections à pneumocoques chez les sujets splénectomisés, drépanocytaires, patients atteints de syndrome néphrotique ou porteur d'une brèche méningée, personnes sous traitement immunosuppresseur. Par conséquent, alors que nous avions une couverture vaccinale de plus de 80 % en France, la réduction du nombre de cas de méningite n’a été que de 30 %. LE FIGARO. 0
En 2003, on a commencé à vacciner contre sept de ces formes. Selon eux, le vaccin contre le méningocoque de type C présenterait davantage de risques que de bénéfices pour les nourrissons. �� "�iq
$+b1�>a"� f? Le problème, c’est que d’autres pneumocoques sont venus «coloniser» la gorge des enfants. h�bbd``b`Z$��. Rougeole: et si obliger la population à se vacciner était la solution? Les deux vaccins peuvent même vous être faits successivement au même moment mais en des points d'injection différents. La France a choisi de vacciner les nourrissons, et ceci pour plusieurs raisons. Du côté des infections à pneumocoques, sur les 450 000 cas annuels,plus de la moitié concerne les enfants avec les otites et les méningites. On pourrait croire que tout sépare le virus de la grippe du pneumocoque. l’élargissement de l’obligation vaccinale à huit vaccinations supplémentaire, Vaccins anti-hépatite B: note de synthèse de l’OMS - juillet 2017 (p.379), L'Assemblée nationale vote le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires, Trois Français sur quatre sont favorables à la vaccination, 200 médecins renommés prennent position pour la vaccination obligatoire, «Lettre ouverte aux anti-vaccins: pourquoi suis-je en colère?». Conformément à la loi « Informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition que vous pouvez exercer en nous écrivant à Cependant, elles peuvent être très graves, puisque plus d’une personne infectée sur dix en décédera, et plus d’une personne sur cinq en gardera des séquelles à vie (atteintes cérébrales, auditives, amputation des membres). En résumé, on peut certes se montrer exigeant et reprocher au vaccin de ne fonctionner «qu’à 94%», mais on ne peut certainement pas dire qu’il a tué ces personnes. À l’heure actuelle, si la couverture vaccinale diminuait, les cas liés aux sérotypes inclus dans le vaccin réapparaîtraient, car ils circulent toujours. Des décès sont-ils attribués à tort au Covid-19 ? 2 500 en moyenne par an pour la grippe dans la population âgée de plus de 75 ans sur les 2 à 7 millions de personnes touchées. Entre la multiplication du virus dans l’organisme et l’activation de la mémoire immunitaire, c’est le système immunitaire qui gagne. Concernant les risques, les vaccins contre les méningocoques sont très bien tolérés. Tandis qu’à l’adolescence, au moins deux doses sont nécessaires. D’autre part, ils font suite à une infection par le pneumocoque, c’est-à-dire que le vaccin n’a pas été efficace chez ces cinq personnes et qu’ils ont contracté la maladie. Ils se transmettent tous deux de personne à personne par l'intermédiaire de gouttelettes infectées ( toux, éternuements, baisers) ou encore d'objets contaminés par la salive ou les sécrétions respiratoires provenant du nez et de la gorge. L’incidence des infections à méningocoque C a augmenté entre 2010 et 2014, en particulier chez les nourrissons, très vraisemblablement à cause d’une recrudescence épidémique que la couverture vaccinale insuffisante n’a pas pu contrôler. Lorsque le virus se présente, cette mémoire met un certain temps avant d’être effective. 40 0 obj
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D’abord, parce que la vaccination contre l’hépatite B est intégrée dans un vaccin hexavalent qui permet de protéger les nourrissons sans nécessiter d’injections supplémentaires. h�b```c``�``a`о��ǀ |�@Q� n00�```���sGcGH �>�i~ ��1�1N�Z��(τ��;�K����v�r�V���� Ces deux envahisseurs ont pourtant de nombreux points communs. «Au début des années 2000, avant la vaccination des enfants, plus d’une centaine de méningites à pneumocoque survenaient chaque année chez le nourrisson». À partir de 2010, un nouveau vaccin a été rendu disponible: le Prévenar 13. Dans beaucoup de pays, et particulièrement en France, le vaccin s’est révélé très efficace, avec une réduction spectaculaire des infections invasives attribuées aux sérotypes qui étaient présents dans le vaccin. Ensuite, parce qu’il est très difficile d’obtenir une bonne couverture vaccinale chez les adolescents, qui vont peu chez le médecin.
Chaque année, la grippe touche de 2 à 7 millions de personnes. L’intérêt de cette stratégie préconisée par l’OMS est qu’elle permet d’envisager l’élimination à terme de l’hépatite B. Les médecins signataires de la lettre ouverte affirment que vacciner les nourrissons contre l’hépatite B ne leur confère aucune protection à l’âge adulte... Ce n’est pas exact. ���$����p&F�e 1F2���� ^�)
La vaccination contre le méningocoque C a été introduite en France en 2010, sous la forme d’une injection unique chez les enfants de 1 an, avec un rattrapage recommandé jusqu’à 24 ans.