[4] Selon la chronologie traditionnelle, nous avons : S2.V221 : 87ème ; S10.V60 : 91ème ; S5.V5 : 112ème. [11] Ce verset ne fait donc qu’expliciter  le cas général en fonction d’une situation quelque peu particulière. Le Coran exhorte  les musulmans et les musulmanes à s’unir avec des croyants, qui comme eux, avaient cette conscience de la foi et de la justice sur terre. Et ne gardez pas de liens conjugaux avec les mécréantes/al–kawâfir. [5] Ce procédé est quasi constant dans le Coran qui, en son économie de discours, spécifie ce qu’il interdit, c’est-à-dire peu, afin de laisser ouvert à contrario le champ de tous les possibles restant. Traduction littérale du verset référent : « Mais n’épousez pas les polythéistes/mushrikât tant qu’elles n’ont pas adhéré à la foi, une esclave croyante est certes préférable à une polythéiste, ce quand bien même vous enchanterait-elle. Il est à rappeler aussi que les polythéistes représentaient la caste des nantis de l’époque, qui vivaient dans l’opulence et les fastes d’une richesse qui frisaient l’indécence et dont le mode de vie était justement fortement remis en question par l’impartialité et  l’équité des nouvelles valeurs sociales imposées par l’éthique islamique. – Deuxième cas,  il s’agit de « femmes polythéistes/kawâfir » auxquelles les musulmans avaient accordé leur « protection/‘iṣam ». 1– Concernant selon le Coran l’interdiction pour un musulman ou une musulmane d’épouser un(e) polythéiste/mushrik/mushrikât. Et quant à ce que vous avez dressé parmi les carnassiers à la manière des chiens, considérez-les en fonction de ce que Dieu vous a enseigné et donc mangez ce qu’ils ont saisi pour vous et mentionnez dessus le nom de Dieu. Alors qu’un non musulman qui doit se marier avec une musulmane de culture doit prouver, le plus souvent,  en « apparence » son islam pour « sauver la face » alors que le reste n’est que façade et imposture. © 2020 Que dit vraiment le Coran — Powered by WordPress, Et ne maintenez pas de force la protection, elles ne leur sont pas permises tout comme ils ne leur sont pas permis, ils t’interrogent sur ce qui leur est permis, Foi et non-foi, îmân et kufr selon le Coran et en Islam, Le couple et le mariage selon le Coran et en Islam, 1– Inspiration et Révélation selon le Coran, 2 – Terminologie de la Révélation selon le Coran, 3 – Théorie de la Révélation selon le Coran, Vidéo : Comprendre le Coran – Initiation à l’Analyse Littérale du Coran, La basmala de la Sourate 9 ; at–tawba : Le Repentir, « Dieu protège le Coran », selon le Coran et en Islam, L’Interprétation et la conservation du Coran, L’interprétation du Coran selon le Coran et en Islam, L’abrogation du Coran selon le Coran et en Islam. La contradiction que l’on peut relever dans ces  commentaires classiques, réside dans le fait que, selon ces savants, les femmes musulmanes ne doivent pas s’unir avec des « incroyants », ces derniers incluant les hommes chrétiens et juifs, alors que pour les hommes musulmans, les chrétiennes et les juives sont considérées comme des croyantes. Le mariage est abondamment traité dans le Coran et nous en avons par ailleurs rappelé les principes directeurs tant moraux que juridiques. [9] Al Fassi  « el aqd al matine », dans l’ouvrage de Asmâa Ahmed Zyada, « dawr el ma’raa as-siyassi fi ahd an annabi wa al khulafâa ar-rachidin » , Dar Assalam, 2001, p151. Sur ce point, voir : Foi et non-foi, îmân et kufr. [6] Et ne maintenez pas de force la protection/‘iṣam des femmes polythéistes/kawâfir, réclamez ce que vous avez dépensé et qu’ils réclament ce qu’ils ont dépensé. Quand les croyantes viennent à vous en émigrées, éprouvez-les ; Allah connaît mieux leur foi ; si vous constatez qu’elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants/al–kuffâr. Lorsque vous parviennent les croyantes exilées, soumettez-les à examen, Dieu sait parfaitement leur foi ; mais si vous les tenez pour croyantes, alors ne les renvoyez pas aux polythéistes/kuffâr. Vous devez de temps à autre renouveler votre repentir de tous les péchés, y compris vos manquements dans l'éducation de vos enfants à la foi en Allah, le Très-Haut et à la soumission à Sa Charia, car ceci est le devoir de tout père musulman notamment celui marié à une femme de confession juive ou chrétienne. De même, le sont les femmes de condition libre et de bonnes mœurs/al–muḥṣanât[13] parmi les croyantes et les femmes de condition libre et de bonnes mœurs parmi ceux qui ont reçu le Livre avant vous, mais à condition que vous leur donniez leur dotation nuptiale, en homme décent,[14] et non en débauchés ou qui prend maîtresses. La ribâ, le prêt à intérêt et l’usure sont-ils “haram” selon le Coran et en Islam ? [14] Nous traduisons ici la variante muḥṣanîn, plus cohérente que la variante muḥṣinîn retenue par la recension Ḥafṣ que de base nous suivons, car ce terme est ainsi l’équivalent masculin de muḥṣanât, la symétrie et l’équité de considération sont donc là aussi maintenues. Cette séparation entre croyants monothéistes et polythéistes ne repose pas, comme dans le judaïsme sur une notion d’impureté ou, comme dans le christianisme, sur la notion d’unité du corps de l’Église, mais sur une idée majeure développée inlassablement par le Coran : le message coranique prône la restauration du monothéisme et, conséquemment, le rejet du polythéisme. Autrement dit, il est permis aux musulmanes comme aux musulmans d’épouser une personne dite appartenir aux Gens du Livre, notamment les juifs et les chrétiens,[19] et la seule chose que le Coran ait interdite aux musulmans comme aux musulmanes est d’épouser un ou une polythéiste. Il faudrait savoir revenir, à travers un débat serein et loin des exacerbations émotives, sur le contenu du verset qui parle du mariage interreligieux, à ses finalités et à sa morale. En ces conditions d’égalité parfaite, l’on ne voit guère comment le Coran pourrait proclamer en un autre verset que les hommes auraient des possibilités en matière de mariage que les femmes n’auraient pas ! À l’inverse, l’on en déduit donc qu’en ce verset symétrie et égalité de droit en matière de mariage entre musulmans et musulmanes sont obligatoirement implicites. La position de l’Islam est connue et  répétée à l’envi, elle a ses raisons d’être, nous allons les rappeler. 1– D’évidence, ce verset n’est pas isolé, mais est le dernier du paragraphe introductif de la Sourate V, passage constituant le dernier rappel quant à ce que Dieu a sacralisé ou rendu tabou,[17] vs1-5. Le repentir de celui qui a commis le Zina. Enfin, en traduisant le pluriel kawâfir par « mécréantes », généralisant ainsi ce qui est un cas particulier visant uniquement les « femmes polythéistes » mecquoises. Pour ce même savant, l’interdiction du mariage d’une musulmane avec un chrétien ou un juif ne relève d’aucun texte coranique ou prophétique mais plutôt d’un accord  décidé par l’ensemble des savants de toutes les époques[7]. Les savants contemporains, devant l’absence de preuves évidentes quant à l’interdiction du mariage des musulmanes avec les personnes appartenant aux autres religions monothéistes, justifient leurs affirmations par la « faiblesse naturelle » des  femmes musulmanes qui  sous l’influence « néfaste » de leurs maris chrétiens ou juifs peuvent être « déviées » du chemin de l’islam, ce qui va nécessairement retentir sur l’éducation des enfants. Or, il s’agit de ne plus se masquer la face et de se cacher derrière des forteresses identitaires improbables mais bien de prendre le risque  de regarder les choses en face et d’accepter de voir que le monde a profondément évolué et de savoir que pour préserver la spiritualité des cœurs il faudrait se préserver des hypocrisies et des duplicités sociales qui ont miné notre mode de vie actuel. Cependant, de manière évidente, la position du Coran est différente et, du fait de nombreuses imprécisions lors des “débats” actuels, il nous a semblé utile de présenter à nouveau et de manière détaillée l’Analyse littérale des versets mettant en évidence l’argumentaire coranique concernant le mariage interreligieux. Ils ont des rapports illicites avec d'autres même s'ils sont mariés et je suis certain que tout ceci est attribuable à leur mode d'éducation depuis leur plus petite enfance. Dans le cadre du statut des dhimmis, l’Islam n’a donc fait que récupérer ces principes de “ségrégation sélective” en les élargissant en retour aux chrétiens tout en supprimant, malgré tout, les sanctions physiques pour celles et ceux qui transgresseraient cette loi. Mais quelle que soit cette interprétation, une chose est au moins évidente dans cette prescription coranique, c’est le fait que ce qui vaut pour les hommes musulmans vaut pour les femmes musulmanes. La majorité des exégèses, aussi bien classiques que contemporaines, vont  donc détailler avec force la première partie de ce verset qui interpelle les hommes musulmans en ne prêtant finalement que très peu d’attention à la deuxième partie où il est question du même cas, à savoir, celui concernant les femmes musulmanes. Que dit donc le Coran et comment y est traitée cette question du mariage des musulmans et des musulmanes avec ceux qui nappartiennent pas à cette même religion ? Or, sous un autre aspect, il n’était pas a priori nécessaire de préciser que si les musulmans peuvent épouser des « femmes de condition libre et de bonnes mœurs parmi ceux qui ont reçu le Livre avant vous », ils pouvaient aussi épouser des musulmanes dites « femmes de condition libre et de bonnes mœurs parmi les croyantes ». Cette contextualisation très précise et le rapport entre ces deux versets (S60.V10 et S2.V221) expliquent que le pluriel kuffâr soit ici synonyme de polythéistes/mushrikîn, pluriel employé en S2.V221. Vous semblez avoir réalisé, de par votre propre expérience, les dangers qui résultent d'un mariage mixte entre un musulman et une non-musulmane ainsi que ceux de la résidence dans un pays mécréant et l'impact que cela peut avoir sur la foi et les mœurs des … Je suis un musulman marié avec une chrétienne et j'ai des enfants d'elle. La question du mariage interreligieux aura à nouveau souligné l’écart entre position de l’Islam et propos du Coran. Sens de l'expression : Hasbunâ Allah wa ni’ma al-Wakîl, Le Ghousl obligatoire et le lavage des cheveux, Sa femme l’a masturbé : le Ghusl n’est pas obligatoire pour elle. Il a embrassé l’Islam mais sa femme mécréante refuse de se convertir, Mariage d’un musulman non pratiquant avec une juive, La meilleure formule pour présenter ses condoléances, Le châtiment réservé à celui qui s'adonne à la masturbation. Ceci est du reste directement indiqué et renforcé par le segment stigmatisant le comportement inverse : « non en débauchés ou qui prend maîtresses ». Récemment, la Tunisie a rompu le consensus islamique et exposé sur la place publique lhypocrite tabou obligeant lhomme voulant épouser une musulmane à se convertir à lIslam ou, autrement formulé, interdisant à u… Copyright © 2019 Asma lamrabet. Cependant que puis-je faire ? Par ailleurs, l’on aura constaté qu’en ce verset l’interdit est d’ordre dogmatique alors que les deux recommandations en matière de mariage que nous venons de souligner relèvent des domaines affectifs et sociétaux. [2] A l’instar de  Attabari, Ibn Kathir, Azamakhchari et  Arrazi . 3– Le début de la révélation du Coran selon le Coran, Le terme islâm selon le Coran : l’Islam-relation, Le (terme) islâm selon l’Islam : l’Islam-religion ; La shahâda ou double attestation, La Sunna selon le Coran et en Islam, fonction et mission du Messager. J'habite aux Etats-Unis depuis plus de 20 ans. Dieu décrit avec clarté Ses versets aux êtres humains afin de les amener à réfléchir » Coran 2 ;221. Mon époux m'a trompée, que dois-je faire ? Contrairement donc à ce que l’Exégèse et ses traductions affirment, ce segment n’interdit pas le mariage avec les incroyants,[9] mais bien avec les « polythéistes » dits ici kuffâr, conformément à S2.V221 donc. La théorie de l’involution selon le Coran – S2.V213, La bataille de Badr, entre mythe et réalité, La législation coranique selon le Coran et en Islam, La Jizya et les dhimmî selon le Coran et en Islam, Le témoignage de la femme selon le Coran et en Islam. D’autre part, il fallait protéger les nouveaux croyants  des exactions portées par les polythéistes qui voyaient dans cette nouvelle religion un danger pour leurs propres intérêts. tous droits réservés. Ainsi, quand la traduction standard écrit « et ne gardez pas de liens conjugaux avec les mécréantes/al–kawâfir » au lieu du sens littéral « et ne maintenez pas de force la protection/‘iṣam des femmes polythéistes/kawâfir » elle force triplement le texte. divorce, polygamie). Le Coran, dernier Livre révélé, n’est que la continuation du même message spirituel universel, adressé par Dieu à tous les êtres humains par l’intermédiaire de Ses prophètes successifs. Le verset référent est le suivant : « Vous sont permises, aujourd’hui, les bonnes nourritures. Tout particulièrement, il fait suite au v4 : « Ils t’interrogent sur ce qui leur est permis. L’injonction est parfaitement égalitaire et interpelle hommes et femmes d’une façon strictement équivalente. Cest ainsi que le verset semble incit… [12] « à ce jour/al–yawm », cette locution ne signifie pas que ces dispositions sont dictées au moment de la révélation de ce verset, mais, au contraire, qu’elles l’ont été antérieurement, ce verset étant chronologiquement le dernier rappel en la matière, qu’il s’agisse des tabous alimentaires ou des possibilités de mariage interreligieux. Est-il permis de faire des Du'âs et du Dhikr après la prière du Fajr ? Invocation à faire pour qu’une personne aime une autre. C’est ce débat qui fait défaut dans nos sociétés musulmanes d’aujourd’hui où les impensés et le conformisme social ont pris le dessus sur l’honnêteté intellectuelle et spirituelle. Sur l’essentielle signification théologique du concept de kufr/déni de la Foi, voir : Foi et non-foi, îmân et kufr selon le Coran et en Islam. Il va sans dire que l’union conjugale entre une musulmane et un non musulman représente  l’un des grands sujets tabou des débats sur l’islam. Les oulémas sont les héritiers des prophètes ? Il ne s’agit en aucun cas ici d’inciter les jeunes musulmanes à faire fi de certaines traditions qui veulent, à bon escient, préserver leur héritage spirituel familial, mais il s’agit plutôt de ne plus rester enfermés dans les non dits et des pratiques sociales  hypocrites voire parfois injustes. Du point de vue littéral, deux observations permettent de démontrer que, contrairement à ce que l’exégèse juridico-islamique affirme, est conservée en ce verset la symétrie musulman-musulmane en matière de mariage avec des Gens du Livre. Chronologiquement il s’agit du troisième et dernier verset révélé sur la question, après donc S2.V221 et S60.V10. Et quiconque dénie la Foi, nul est son acte, et il sera dans l’Autre-monde au nombre des perdants. Nous le répétons, trois critères non-religieux assurent donc la réussite du couple : amour/mawadda, bienveillance/raḥma et décence/taḥṣîn. Elles ne sont pas licites [en tant qu’épouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qu’époux] pour elles. Les musulmans et les musulmanes étaient donc invités à s’unir avec ceux qui, comme eux, étaient dans cette croyance en un Dieu transcendant, symbole d’un monothéisme épuré de toutes les divinités matérielles et de toutes les injustices. Voir note 9 infra. La majorité donc des savants ne donne point ou très peu d’explications détaillées quant à cette interdiction qui semble contredire le sens général du verset égalitaire dans sa formulation pour les hommes et pour les femmes. La raison de cette interdiction n’est pas d’ordre religieux, mais dogmatique : S2.V221 et S60.V10. Cette position exprime sans détour le fort sentiment de discrimination religieuse propre à l’Islam tout comme l’infériorisation de la femme juridiquement instaurée par le Droit islamique. [21] Le déni de Foi dans le Coran concerne la Foi primordiale ou innée, d’où la majuscule. Le Coran, semble comprendre quil puisse y avoir des affinités entre un croyant ou une croyante et une personne polythéiste, mais recommande fortement déviter une telle alliance. », S60.10 ; ici donné selon la traduction standard. Vous semblez avoir réalisé, de par votre propre expérience, les dangers qui résultent d'un mariage mixte entre un musulman et une non-musulmane ainsi que ceux de la résidence dans un pays mécréant et l'impact que cela peut avoir sur la foi et les mœurs des enfants, puisse ceci être une leçon pour chaque musulman. Les femmes et l'islam : une vision réformiste. Il est du devoir des musulmans de croire à ces Livres révélés puisque, selon l’islam, ils ont été révélés par le même Créateur. Cette supposition généralisée n’étant pas toujours vraie et la « force » ou la « faiblesse » des convictions religieuses n’étant pas inhérente au sexe de la personne mais plutôt à sa personnalité et à ses traits de caractère. Cependant, d’autres commentateurs vont tenter de justifier cette interdiction par un autre verset qui affirme ce qui suit : « O vous qui croyez ; quand les croyantes se présentent en réfugiées – Muhajirates – auprès de vous, mettez leur foi à l’épreuve – famtahinouhouna-, bien que Dieu soit le mieux Informé de la sincérité de leur foi. Il y a lieu de rappeler ici qu’à cette époque le prophète avait scellé un pacte d’entente, pacte d’al-Hudaybya, avec la tribu ennemie de Quraish. Le mariage hindou est différent, il est uni à des us et des coutumes ancestrales. Vous pouvez rechercher une fatwa à travers de nombreux choix. », verset que nous avons par ailleurs analysé. [1] Sont désignés « les gens du Livre » ou (ahl al kitab) , les personnes qui appartiennent à une religion fondée sur un Livre révélé comme la Thora ou l’Evangile. Dans un mariage contracté dans l’Église catholique, les engagements requis sont ceux du mariage avec dispense de disparité de culte. 4- Rien n’interdit dans le Coran de contracter un mariage avec des non-musulman(e)s qu’ils/elles aient une religion monothéiste ou pas. Louange à Allah qui vous a accordé la clairvoyance nécessaire pour vous repentir et  nous L'implorons, qu'Il soit exalté, d'agréer ce repentir et d'affermir vos pas dans ce sens. Début et fin du temps imparti de la prière de Douha. Le traduire par dot n’est pas correct, puisque la dot désigne en français ce que jusqu’au XIXe siècle la famille de la fiancée devait donner au futur époux. Chaque nuit il y a une heure durant laquelle Allah exauce. A quoi reconnaît –on un musulman, un croyant, un chrétien, un juif, un polythéiste ? De quels « croyants » s’agissait –il ? Il ne vous sera fait aucun grief en vous mariant avec elles quand vous leur aurez donné leur mahr. [10] La conversion d’un petit nombre de Mecquois à la prédication muhammadienne fit que bien des familles étaient en situation mixte. [11] Pour le Coran le kâfir est celui qui dénie la Foi ontologique ou innée, c’est-à-dire la connaissance en nous-mêmes de l’existence seigneuriale. [15]. Le mal : l’Homme, le Diable ou les Djinns ? Ainsi, notre v10 envisage-t-il deux cas de figure : – Premier cas, il s’agit de « croyantes exilées » s’étant réfugiées auprès des musulmans à Médine pour lesquelles le Coran ordonne : « ne les renvoyez pas aux polythéistes/kuffâr», car « elles ne leur sont pas permises tout comme ils ne leur sont pas permis ». Ce verset semble, pour la majorité des exégètes, clore le débat sur « l’incroyance » des chrétiens ou juifs et les innocente aussi bien du concept de l’incroyance que de celui du polythéisme Shirk. La mixité selon le Coran et en Islam – S33.V33 ; S24.V30-31, L’Homosexualité selon le Coran et en Islam, Le voile comme signe distinctif des musulmanes, Le “voile” de la “femme ménopausée” selon le Coran et en Islam, L’Héritage des femmes selon le Coran et en Islam, Le mariage interreligieux selon le Coran et l’Islam ; une musulmane peut épouser un chrétien, Frapper les femmes selon le Coran et en Islam, Adultère et fornication selon le Coran et en l’Islam, L’enfermement à vie de la femme adultère ou l’incohérence exégétique ; S4.V15-17, L’esclavage sexuel de celles que possèdent vos mains droites selon le Coran et en Islam, La jizya et les dhimmî selon le Coran et en Islam, Islam/islâm, Foi/îmân, Perfection/iḥsân, selon le Coran et en Islam, La Oumma, la meilleure communauté selon le Coran et en Islam, La pluralité religieuse selon le Coran et en Islam, Le Salut universel selon le Coran et en Islam, L’Amour de Dieu selon le Coran et en Islam, l’Amour universel, Violence et religions, l’Islam et le Coran, Le Châtiment de la tombe selon le Coran et en Islam, 1– Adam et l’Homme selon le Coran et en Islam, 2– Adam et le langage selon le Coran et en Islam, 3– Adam et Elle/Ève, Iblîs et le Shaytân : raison et conscience selon le Coran et en Islam, 4– La “Chute” d’Adam/Elle, l’Homme, Iblîs et le Shaytân selon le Coran et en Islam, Destin et Libre arbitre selon le Coran et en Islam, Sorcellerie et Magie selon le Coran et en Islam, Possession, envoûtement et mauvais œil selon le Coran et en Islam. [17] Sur les concepts de sacralisation et tabouïsation, voir : 1– Le haram : le sacré selon le Coran ; 2 – Le haram : les tabous selon le Coran et en Islam. Il y a dans le Coran, un seul verset qui parle de ce sujet de façon évidente. S’agissait-il de  ceux qui venaient uniquement d’embrasser l’islam ? [7]. Du point de vue littéral, l’on aura constaté la parfaite symétrie de traitement entre hommes et femmes en ce verset. Il ne fait aucun doute que la logique du Droit islamique mise ici en œuvre est sous-tendue par une vision patriarcale du monde et non dénuée de misogynie. Le verset référent est le suivant, nous en avons souligné termes et segment clefs : « Ô vous qui avez cru ! [4] Par conséquent, il énonce le principe général en indiquant, non pas ce qui est permis, mais seulement ce qui est interdit. », S2.V221 ; ici donné selon la traduction standard. Par contre, la locution « dotations nuptiales », anciennement donatio ante nuptias, est l’exact équivalent de ce don tel que le Coran l’a redéfini. La Djanaza, prière sur un mort et prière pour nouveau-né, Hadiths et invocations relatifs au bâillement et à l’éternuement. Ensuite, en traduisant sans aucun soutien lexical le terme ‘iṣam/protection par « liens conjugaux ». Comment faire le Dhikr et quels sont ses mérites? Un non-musulman peut-il toucher le Coran ? Elle a exercé durant plusieurs années (de 1995 à 2003) comme médecin bénévole dans des hôpitaux publics d'Espagne et d’Amérique latine, notamment à Santiago du Chili et à Mexico. Un esclave croyant est préférable à un idolâtre, même si ce dernier a l’avantage de vous plaire ; Car ceux-ci (les négateurs) vous convient  à l’enfer alors que Dieu, par Sa Grâce, vous invite au paradis et à l’absolution de vos péchés. Ainsi, l’on constate sans peine que ce verset traite à égalité hommes et femmes, qu’il s’agisse de choix d’amour ou de société. Nous avions alors été étonné par l’abondance des réactions et la violence de certaines. 2– La première révélation du Coran selon le Coran ? Aidez-vous à cet effet par des invocations et des supplications intensives d'Allah, le Très-Haut. Ce point est à retenir, car nous allons le retrouver à l’œuvre de manière décisive dans la compréhension de S5.V5. Or le contexte de révélation de ce verset et son sens général sont très loin du cas du mariage avec les non musulmans. [13] En ce verset, le féminin pluriel muḥṣanât a été diversement compris, pour l’explication de notre traduction par femmes de condition libre et de bonnes moeurs, voir : S4.V24-25. C’est ainsi que l’on constate  que les commentateurs vont stipuler que les hommes musulmans sont autorisés à épouser les femmes appartenant « aux gens du livre » (ahl al kitab), à savoir chrétiennes ou juives et qui sont considérées – par la majorité de ces mêmes commentateurs -  comme appartenant à la grande communauté des croyants. Le verset référent est le suivant : « Et n’épousez pas les femmes associatrices/al–mushrikât tant qu’elles n’auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu’une associatrice, même si elle vous enchante. N’épousez pas les hommes idolâtres (al mouchrikine)  tant qu’ils ne sont pas  des croyants (hata you’minou). De fait, en ces deux versets (S2.V221 et S60.V10) l’interdiction du mariage est fondée sur un seul argument : l’opposition dogmatique irréductible entre la foi monothéiste et la croyance polythéiste, et uniquement cela. [8] Sur la non-validité et la non-utilité pour l’analyse littérale des asbâb an–nuzûl ou circonstances de révélation, voir : Circonstances de révélation ou révélations de circonstance ? Vous devez, dans tous les cas, vous évertuer à remédier à ce que vous pouvez et adopter les meilleures méthodes qui pourraient influencer vos enfants notamment ceux d'entre eux qui sont petits.