Puis Les Traducteurs bascule et quitte définitivement son principe en virant au film de torture puis de vengeance. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. CRITIQUE / AVIS FILM - Parce que c'est rare, parce que c'est parfois brillant et toujours amusant, "Les Traducteurs" et son intrigue machiavélique proposent un vrai moment de cinéma, où le plaisir de se plonger dans le jeu de rôles et de pistes semble partagé autant par … Nationalité : France Accueil; Culture « Les Traducteurs », un thriller littéraire haletant. Les Traducteurs s'approche au plus près de cette idée, mais abuse, par l'envie excessive de bien faire, de la crédulité de son spectateur. Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux, LES TRADUCTEURS de Régis Roinsart : la critique du film, Lambert Wilson, Olga Kurylenko, Riccardo Scamarcio, Eduardo Noriega, Sidse Babett Knudsen, Alex Lawther, Frédéric Chau, Sara Giraudeau, Patrick Bauchau…, Le saviez-vous ? Il y a dans Les Traducteurs un discours menteur, une exposition des faits qui est volontairement partielle, parce qu'elle doit mettre en lumière d'autres faits. La peinture des caractères est subtile, puisqu'elle ne cherche pas à tromper directement le spectateur, en présentant des personnages qui resteront - presque - tous fidèles à la première image qu'on s'en fait. C'est une chose d'avoir des stars, encore faut-il les mettre ensemble à l'image. Carte d’identité : C'est ainsi le cas de plusieurs traducteurs, qui ont un temps et une identité plus réduits que d'autres. Plutôt que de jouer intelligemment la carte du huis clos au suspens palpitant, Les Traducteurs va passer son temps à casser son postulat par différents artifices de mise en scène. To see this page as it is meant to appear please use a Javascript enabled browser. Il y a Lambert Wilson, caution de l'élégance - un soupçon perverse - française, mais aussi titulaire d'une renommée au-delà de nos frontières, qui le désigne naturellement comme leader d'une troupe internationale cinq étoiles. Père : Régis Roinsart This page is having a slideshow that uses Javascript. On se retrouve ainsi dans l'exercice délicieux mais difficile du narrateur non-fiable, c'est-à-dire aux mains d'un récit qui avance masqué. Il y a d’abord l’envie de signer un véritable dédale cinématographique, un thriller machiavélique où tout n’est qu’illusion et jeux de miroir, où il est impossible de prendre pour acquis chaque ligne de l’histoire. Les Traducteurs réussit cet exercice dans ses deux premiers tiers, avant de pousser l'intrigue dans ses derniers retranchements, ce qui malheureusement alourdit l'ensemble. Bullet Proust. Un pur Whodunit énigmatique où la réponse ne sera dévoilée que dans les toutes dernières minutes. X-Men Le Commencement sur C8 : qui est vraiment Le Club des Damnés dans les comics ? Qui aime le cinéma apprécie forcément de se faire balader, de se laisser guider dans une illusion jusqu'à y croire fermement. Autre ambition, l’idée de faire un film à onze, avec une impressionnante galerie de comédiens internationaux, chose bien plus difficile qu’il n’y paraît en terme de mise en scène et de gestion des personnages. Date de naissance : 2019 Le pitch ? Alors qu'on pouvait s'attendre à un véritable huis clos, la résolution viendra d'autres temps et aussi d'autres lieux d'action. Nom : Les Traducteurs Mais on serait bien mal inspirés de faire la fine bouche sur Les Traducteurs, qui propose de vrais moments de cinéma avec une jolie mise en scène et une aussi belle photographie (Guillaume Schiffman), des bonnes performances des actrices et acteurs, et une intrigue globalement bien ficelée. Il est préférable de s'être énervé devant le film avant d'attaquer cette chronique. Les Traducteurs est le thriller de ce début d’année à ne pas manquer si vous aimez les retournements de situation à n’en plus finir ! Le film a cette forme d'abondance, appréciable pour le spectacle mais qui pèse parfois sur le suspense. Les Traducteurs : La critique du film 30 janvier 2020 Par Victor Van De Kadsye Après le succès remarqué de " Populaire ", on n'avait pas revu Régis Poinsard dans le paysage du cinoche français. La Mondo-Note :. Si vous ne l'avez pas encore vu, lisez-là quand même, les spoilers vous feront prendre conscience qu'il n'y avait rien à voir. Livret de famille: Lambert Wilson, Olga Kurylenko, Riccardo Scamarcio, Eduardo Noriega, Sidse Babett Knudsen, Alex Lawther, Frédéric Chau, Sara Giraudeau, Patrick Bauchau… On ne verra pas tous les personnages également détaillés, et en plus de l'énigme qui les concerne tous, il y a aussi des moments de romance et de drames personnels qui ne concernent que quelques-uns de ses personnages-pièces. Après Populaire, c'est une surprise de voir Régis Roinsard à la direction d'un film d'une ambition certaine, avec un casting international, et l'exploration d'un genre plutôt rare dans le paysage français. À qui peut-on faire confiance ? Type : Sortie en salles L’éditeur se retrouve au coeur d’un chantage financier : il doit verser la somme de 5millions d’euros pour que le piratage cesse. CRITIQUE / AVIS FILM - Parce que c'est rare, parce que c'est parfois brillant et toujours amusant, "Les Traducteurs" et son intrigue machiavélique proposent un vrai moment de cinéma, où le plaisir de se plonger dans le jeu de rôles et de pistes semble partagé autant par les comédiens que par les spectateurs. Sur le papier, tout était réuni pour faire des Traducteurs, un thriller redoutablement haletant, une sorte de toile d’araignée dans laquelle on serait happé et pris dans l’intensité d’un engrenage implacable, avide d’avoir le fin mot de l’histoire. CRITIQUE / AVIS FILM - Disponible sur Netflix depuis le 30 octobre, "Bronx" est un pur Marchal, ivre de testostérone, de violence et de tragédie policière. La chasse est alors lancée pour découvrir qui est le fautif. Comme un puzzle qui s’emboîterait mal. Privilège du film, on les verra souvent tous ensemble, dans des scènes chorales qui sont de belles séquences de cinéma. Le coupable est forcément dans la pièce…. Tous droits réservés. À personne, et sûrement pas à celui qui raconte l'histoire. Huit ans que l’on attendait le retour de Régis Roinsard, cinéaste qui s’est révélé avec son premier long-métrage, l’apprécié Populaire avec Déborah François et Romain Duris. Onze traducteurs de différents pays sont réunis dans un bunker pour traduire dans le plus grand secret, le dernier tome d’une saga littéraire à succès. Il y a Alex Lawther, le traducteur anglais, la Russe Olga Kurylenko (d'origine ukrainienne dans la vraie vie), la Danoise Sidse Babett Knudsen, l'Italien Riccardo Scamarcio, Frédéric Chau en traducteur chinois, et d'autres encore. Bronx : stop ou encore pour Olivier Marchal ? Un tel film, qui fera immanquablement penser au récent À couteaux tirés, au moins récent mais culte Usual Suspects, est une exception dans le paysage cinématographique français. Peine perdue, puisqu'un maître-chanteur fait fuiter les premières pages, et demande une rançon très conséquente pour ne pas continuer à révéler le manuscrit, attendu par des millions de lecteurs... Donc, qui est le coupable ? Assez proche aussi des intrigues propres aux romans d'Agatha Christie, Les Traducteurs brille par une forme de démesure, qu'on remarque dès la découverte du casting. Un film qui, seize ans après "36 quai des Orfèvres", interroge au-delà de sa propre histoire. Un site. Synopsis : Neuf traducteurs triés sur le volet sont confinés dans un luxueux bunker afin de traduire le dernier roman d’un auteur très connu en un temps record. Les Traducteurs de Régis Roinsard, en salle le 29 janvier 2020. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces. Mais quand les dix premières pages fuitent sur la toile, la course contre la montre commence. Eh bien moi je l’ai trouvé très bien ficelé, ce film ! Genre : Thriller, Livret de famille : Lambert Wilson, Olga Kurylenko, Riccardo Scamarcio, Eduardo Noriega, Sidse Babett Knudsen, Alex Lawther, Frédéric Chau, Sara Giraudeau, Patrick Bauchau…. Il y a donc un manuscrit brûlant, troisième tome de la trilogie Dedalus, neuf traducteurs pour en faire une traduction simultanée, et un éditeur requin qui les confine dans un bunker de luxe pour s'assurer qu'il n'y aura aucune fuite. Taille : 1h45 / Poids : NC Les Traducteurs est en effet un "whodunit", un thriller à énigmes où le suspense doit être roi, la surprise constante, et les révélations inattendues. Il le fait enfin avec Les Traducteurs, thriller ambitieux aux ambitions justement multiples. Et plus le film avance, plus son équilibre se trouve menacé par l'envie d'expliquer, de montrer, de proposer des pistes qui sont traitées également, fausses ou réelles. Cependant, si certains acteurs sont bons, d’autres sont moyens ou même carrément insignifiants. Le scénario est ainsi très dense, et on sent que l'écriture et la construction de l'énigme ont été soignées, mais c'est peut-être là que le film en fait trop. 28 juin 2020. Your browser either doesn't support Javascript or you have it turned off. Si c'est plaisant à l’œil et aux sensations, avec notamment une scène "d'action" très réussie, c'est aussi une perte de repères qui complexifie encore plus le scénario, et ce avec une sorte de contre-performance : certains passages sont délibérément trompeurs et créent un trouble inutile. Car comme sur un échiquier, il faut sacrifier certaines pièces pour en faire avancer d'autres. A commencer par des aller-retour incessant dans une prison où le personnage de l’éditeur fou incarné par le classieux Lambert Wilson échange avec le mystérieux « coupable » que l’on ne voit jamais, bien évidemment. Les Traducteurs réussit à prendre son idée au sérieux, tout en pensant au plaisir que l'on doit retirer de l'expérience. Premier poids que va se traîner Les Traducteurs comme un boulet au pied, une construction plus que maladroite. Depuis, plus rien, Roinsard n’avait jamais enchaîné. La bande-annonce ci-dessus. Carte d’identité : Nom: Les Traducteurs Père: Régis Roinsart Date de naissance: 2019 Majorité: 29 janvier 2020 Type : Sortie en salles Nationalité: France Taille: 1h45 / Poids: NC Genre: Thriller. Les Traducteurs est un thriller tout en rebondissements qui nous plonge dans une intrigue vertigineuse au cœur du monde de l’édition. Les Traducteurs le fait bien, si bien même que c'est dans les moments à deux ou trois, un peu plus intimes et aussi plus dramatiques, qu'il perd une petite partie de son élan. Malheureusement, rien ne va se passer comme espéré pour Régis Roinsart, et pour son film. A rechercher constamment la surprise, la bonne astuce de petit malin qui scotcherait le spectateur, Les Traducteurs finit par perdre toute crédibilité et devenir complètement improbable. La gymnastique intellectuelle qu’il nous impose renforce la puissance des situations, malgré des transitions parfois brusques. Un parti pris qui morcelle le film et affaibli sa montée en puissance en brisant les codes du film d’enfermement. Trop de choses vont se rencontrer au point de rendre le film branlant, en plus de le faire ronronner. Army of the Dead sur Netflix : les zombies de Zack Snyder seront très réalistes, Aliens le retour sur Prime Video : le film doit beaucoup à Arnold Schwarzenegger, Justice League : le réalisateur veut une Snyder Cut en noir et blanc (et une sortie au cinéma), Copyright © 2006-2020 cineserie.com. Il ne faut pas se précipiter à la conclusion, ni à l'analyse des ressorts du scénario, pour avant tout ne pas bouder son réel plaisir. : Les anecdotes de cinéma, CUBAN NETWORK d’Olivier Assayas : la critique du film, LA DERNIÈRE VIE DE SIMON de Léo Karmann : la critique du film, MISS de Ruben Alves : la critique du film, ADIEU LES CONS d'Albert Dupontel : la critique du film, ANTOINETTE DANS LES CÉVENNES de Caroline Vignal : la critique du film, PARENTS D'ELEVES de Noémie Saglio : la critique du film, THE GOOD CRIMINAL de Mark Williams : la critique du film, 30 JOURS MAX de Tarek Boudali : la critique du film, DRUNK de Thomas Vinterberg : la critique du film, MON COUSIN de Jan Kounen : la critique du film, RELIC de Natalie Erika James : l'avis de Fred, MON GRAND-PERE ET MOI de Tim Hill : la critique du film, BLACKBIRD de Roger Michell : la critique du film, BILLIE de James Erskine : la critique du film, ANTEBELLUM de Gerard Bush et Christopher Renz : l'avis de Fred, REMEMBER ME de Mark Rosete : la critique du film, ROCKS de Sarah Gavron : la critique du film, ADOLESCENTES de Sébastien Lifshitz : la critique du film, BLOOD MACHINES de Seth Ickerman : la critique du film, POLICE d'Anne Fontaine : la critique du film, ÉNORME de Sophie Letourneur : la critique du film, EMA de Pablo Larrain : la critique du film, PETIT PAYS d'Eric Barbier : la critique du film, UNE BARQUE SUR L'OCÉAN de Arnold de Parscau : la critique du film, LES NOUVEAUX MUTANTS de Josh Boone : la critique du film, EFFACER L'HISTORIQUE de Benoît Delépine et Gustav Kervern : la critique du film, NEVER RARELY SOMETIMES ALWAYS de Eliza Hittman : la critique du film, CONNECTÉS de Romuald Boulanger : la critique du film [Amazon prime], COMMENT JE SUIS DEVENU SUPER-HÉROS de Douglas Attal : la critique du film, CARGO de Arati Kadav : la critique du film, THE DOORMAN de Ryûhei Kitamura : la critique du film, BRONX d’Olivier Marchal : la critique du film [Netflix], L’HOMME DU PRÉSIDENT de Woo Min-ho : la critique du film, REBECCA de Ben Wheatley : la critique du film [Netflix], A propos / Nous contacter / Politique de confidentialité. Peu de productions françaises ont cette ambition, ou alors l'ont mais sans mettre à disposition les ressources nécessaires. Majorité : 29 janvier 2020 Signes particuliers : Un whodunit qui se perd en route. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces. Mais malgré ces précautions, les dix premières pages du livre sont dévoilées sur Internet. LES TRADUCTEURS : LA BELLE IVRESSE DES MENSONGES. Dommage. La mise en scène joue ainsi avec différentes temporalités, et si l'enfermement dans le bunker est central, on verra aussi d'autres lieux.