Bien sûr, le système finit toujours par s’équilibrer, mais il s’équilibre avec une température de surface supérieure à celle qu’il aurait si ces gaz n’étaient pas là. NordhausWilliam and JosephBoyer2000Warming the World: Economic Models of Global Warming (Cambridge, Massachusetts: MIT Press). La structure des transferts internationaux et les effets macroéconomiques des dispositifs de limitation/échange dépendent grandement du mode d’allocation des droits d’émission. terre du rayonnement ultraviolet, leur concentration devrait se Le rapport mentionne également que « les caractéristiques géographiques d’un réchauffement dû aux activités humaines sont identifiables dans les observations du climat« . En diversifiant les coûts et en redistribuant les risques vers ceux qui sont le plus disposés et le plus à même de les assumer, les marchés financiers aideront aussi à réduire les coûts sociaux de l’adaptation. Tout le monde sait ce qu’est un changement climatique, en revanche, pourquoi il existe, reste une véritable question. Ces gaz à effet de serre, notamment leur concentration dans l’atmosphère, jouent donc un rôle important dans la régulation du climat. Le tiers restant est directement réfléchi vers l'espace par les nuages, les aérosols, l'atmosphère et la surface terrestre. Distribution du rayonnement du soleil (6000 K) et de la Terre (255 K) et représentation simplifiée de l’absorption par les gaz à effet de serre. Depuis 2011, la France a fait appel à un « Plan National d’Adaptation au Changement Climatique », aussi appelé PNACC, sur 5 ans. Fondamentalement, un gaz à effet de serre est un gaz qui est partiellement opaque au rayonnement infrarouge émis par la surface de la terre. En parallèle, l’Union européenne, dont la France, a joué un rôle important dans la négociation de la convention des Nations Unies et le protocole de Kyoto. All rights reserved. Quel est le lien entre les effets de serre et le changement climatique ? À cet égard, l’ONU vient de lancer une initiative pour réunir ce financement, ce qui est un pas dans la bonne direction. Public de Recherche             haut », Pour Les émissions des moteurs thermiques contribuent L'agriculture intensive est ainsi l'un des responsables de l'augmentation des concentrations de méthane dans l'atmosphère au cours des derniers siècles. Et troisièmement, comment donner une valeur actuelle aux dommages qui seront assumés par les générations futures? Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2007) estime que, faute d’une réduction des émissions, les températures mondiales augmenteront de 2,8 degrés C en moyenne d’ici 2100 (les hausses les plus plausibles allant de 1,8 degré C à 4 degrés C dans le Special Report on Emissions Scenarios). Ces changements Le résultat de ces Les conséquences sont nombreuses : modification des régimes de pluviométrie, évolution du nombre de jours estivaux, événements climatiques extrêmes, etc. En effet, nos journées estivales augmentent en température. Le recours à des ajustements de taxe à la frontière pour inciter les pays à participer pourrait susciter une réaction protectionniste qui nuirait aux efforts d’atténuation. Le changement climatique concerne le monde entier. Ils n’ignorent pas non plus que les mesures de modération peuvent avoir rapidement des conséquences considérables. En effet, il évalue l’évolution et cherche des stratégies pour répondre aux enjeux. - La vapeur d'eau est responsable à elle seule de la grande majorité de l'effet de serre naturel. formation de nuages augmente également la réflexion 3. L’effet de serre de notre atmosphère est donc un phénomène bénéfique. Cependant, l’analogie avec la serre ne vaut que pour la partie « opacité aux infrarouges » : les gaz à effet de serre n’empêchent pas physiquement le déplacement de l’air ! La valeur actuelle nette de la consommation agrège les variations de la consommation dans le temps. La hausse des prix des émissions faisant monter les coûts des entreprises, la productivité et la production baissent. Les pays émergents et en développement, en particulier, pourront sans doute réduire leurs émissions à un coût bien moindre que les pays avancés. Marr Ice Piedmont, Île d’Anvers, Antarctique. Enfin Voir Nordhaus and Boyer (2000) pour connaître la composition groupes de pays. Afrique–Chine: des liens plus étroits - Comment tirer le meilleur parti de l’engagement économique croissant de la Chine en Afrique, Les emplois exportables: La délocalisation des emplois de services à l’étranger pourrait influer sur les économies des pays industrialisés et sur leur perception de la mondialisation, Entre nous: Risques internes - Lorsque les remous financiers ont des répercussions majeures, les dérivés de crédit donnent un signal d’alarme utile pour l’ensemble de l’économie. Ainsi, en 2003, le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique) a transmis une étude sur les émissions de gaz à effet de serre en France, entre 1990 et 2003, en fonction des secteurs professionnels. En effet, on appelle « effet de serre« , le phénomène qui permet à notre planète d’avoir une température moyenne de 15°C. à l’origine de l’injection dans l’atmosphère 1Le coût est mesuré par la valeur actuelle nette de la différence entre la trajectoire de consommation pendant l’application des mesures indiquées et la trajectoire de consommation dans le scénario de référence, divisée par la valeur actuelle nette de la trajectoire de consommation dans le scénario de référence. Ainsi, on pourrait réduire les émissions là où cela coûte le moins. Ce dernier a été créé en 2001, et doit remplir plusieurs missions : Pour sensibiliser les personnes à ce changement climatique, le GIEC publie des rapports, où il explique concrètement l’ampleur du phénomène et ses conséquences futures. et, pour ceux qui s’intéressent à la radioactivité, les rayons gamma. Dès lors, il n’est pas nécessaire que la hausse soit très élevée: par exemple, une augmentation initiale de 1 cent du prix du gallon d’essence suivie d’une hausse supplémentaire de 2 cents tous les trois ans. SternNicholas and others2007The Economics of Climate Change: The Stern Review (Cambridge: Cambridge University Press). Les budgets publics doivent prévoir des dépenses d’adaptation et les systèmes de protection sociale doivent être renforcés, surtout dans les pays le plus touchés. Les bienfaits que produisent à terme les mesures d’atténuation, sous forme d’une réduction des émissions, ne sont pas inclus dans le modèle, mais cela ne diminue pas la validité de l’analyse, qui s’intéresse aux coûts de ces mesures pendant les trois décennies suivant leur adoption. byB.MetzO.R.DavidsonP.R.BoschR.Dave and L.A.Meyer (Cambridge, United Kingdom: Cambridge University Press). Comment ? Cela a notamment impliqué une hausse des températures sur terre de 0,6°, depuis la fin du XIXème siècle. Le « réchauffement climatique » peut, en première approximation, être résumé de la manière suivante : quand on augmente la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, cela augmente son opacité au rayonnement terrestre, et donc le terme B (le rayonnement infrarouge terrestre qui parvient à s’échapper directement vers l’espace) diminue. La modification de la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère est donc de nature à altérer le bilan énergétique du système climatique terrestre. Il faut lui préférer le terme de « réchauffement climatique« , ou mieux encore de « changement climatique« . Comprendre Tout savoir sur la météo, le climat et Météo-France, Télécharger nos bulletins climatiques quotidiens et mensuels. Ce qui est dangereux n’est pas le phénomène lui-même, parfaitement naturel et essentiel à notre existence, mais sa modification rapide du fait de l’homme, modification qui elle est porteuse de graves dangers potentiels. de celle de l’ozone stratosphérique) résulte LE METHANE (CH4). Les ménages modifient leurs habitudes de consommation, en abandonnant eux aussi les biens à forte intensité carbonique. Inversement presque tous les Le tiers restant est directement réfléchi vers l'espace par les nuages, les aérosols, l'atmosphère et la surface terrestre. Vu de l’espace, la Terre émet une puissance moyenne (albédo + rayonnement IR) égale à celle qu’elle absorbe (Ps). Cette statistique représente l'opinion des Français concernant l'énergie permettant le mieux de lutter contre l’effet de serre en 2017. On considère que ces gaz à effet de serre ont augmenté de 50% ces dernières années. Le PRG du CO2 constitue la base 1 (PRG du CO2 = 1), sur une période de 100 ans. Cette énergie solaire nous arrive sous forme de rayonnement électromagnétique, dont la lumière fait partie. En France, nous avons l’ONERC (Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique). Ce faisant, ils en récupèrent l’énergie et chauffent. Grâce aux Gaz à effet de serre (GES) présents naturellement dans l’atmosphère (vapeur d’eau, dioxyde de carbone…), la Terre (atmosphère inclus) absorbe une partie de l’énergie qu’elle reçoit du Soleil, le reste étant renvoyé vers l’espace. La valeur actuelle nette (VAN) de la consommation y diminue d’environ 2 % par rapport au scénario de référence à l’horizon 2040 (graphique 2). Ils s’engagent à proposer des contrats d’énergie « vert » issus d’une production d’électricité respectueuse de la nature. télécharger une fiche, cliquer Entre les événements climatiques, comme la hausse des températures, la baisse des précipitations, et la progression de certaines espèces animales, il faut agir pour la protection de la forêt. ici, Association On parle de Pouvoir ou potentiel de réchauffement global (PRG). phénomènes antagonistes est particulièrement Les pouvoirs publics ont envisagé de nombreux outils pour atténuer les effets du changement climatique: des taxes sur les émissions de GES (taxes sur le carbone), des systèmes combinant limitation et échange, par lesquels les pouvoirs publics limitent la quantité d’émissions des entreprises mais les autorisent à échanger leurs droits de polluer, et des mesures hybrides qui combinent des éléments des deux formules. l’azote des nitrates. Le FMI s’y est penché à l’aide d’un modèle dynamique mondial, la version 2007 du modèle «G-cubed» (G3) (McKibbin and Wilcoxen, 1998) (encadré). Actuellement celles-ci sont évaluées On appelle effet de serre l’échange d’énergie sous forme de rayonnement IR entre le sol terrestre et le sol. Mais ce sont les activités humaines avec l'utilisation de carbone fossile (pétrole, gaz naturel et charbon notamment pour l'industrie, le chauffage et les transports), ou encore la fabrication du ciment et les changements d'occupation des sols, qui sont responsables de l'essentiel de l'augmentation de sa concentration depuis 1750. Fonds monétaire international2008“Climate Change and the Global Economy” World Economic OutlookApril (Washington). En diminuant le coût de la tarification pour les pays émergents et en développement, ces transferts les encourageraient à participer. Tout dispositif excluant les pays émergents et en développement (en particulier les vastes économies en plein essor que sont le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie), par exemple, avec un retard ou des objectifs initialement moins contraignants serait très coûteux et politiquement intenable, car, d’après les projections, 70 % des émissions des cinquante prochaines années proviendront de ces pays. Personne ne sait avec certitude à quel rythme les GES s’accumuleront dans l’atmosphère, à quel point les systèmes climatiques et biologiques seront sensibles à la concentration de ces gaz et où se trouve le point de «non-retour», au-delà duquel se produiraient des événements catastrophiques, tels que la fonte de la calotte glacière ou du pergélisol de l’Antarctique occidental, une modification du cycle des moussons ou l’inversion de la circulation thermohaline atlantique. Leur marge est donc grande pour améliorer leur efficience énergétique et, partant, pour vendre des droits d’émission. Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre grands domaines : énergies bas carbone, défense et sécurité, technologies pour l’information et technologies pour la santé. Rappelons que la température en kelvins (K) est égale à la température en degrés Celsius (les degrés « normaux », symbole °C) plus 273,15. Parmi les mesures d’atténuation fondées sur le marché, lesquelles fonctionnent le mieux? ETAT DES LIEUX. cette production. Le pour et le contre des mesures d’atténuation. Le taux d’actualisation reste constant dans le temps et pour tous les pays, soit 2,2 %, qui est la différence entre les taux d’intérêt mondiaux à long terme et les taux de croissance tendanciels du PNB. C’est donc une infime partie seulement des molécules de l’atmosphère qui participent à l’effet de serre mais l’effet est considérable. Cependant, les taxes sur le carbone ne garantissent pas la réduction des émissions et peuvent être politiquement difficiles à imposer. Ce phénomène naturel est essentiel, à petites doses, pour la bonne santé de notre Planète Terre. Le sol va donc recevoir une énergie accrue et sa température moyenne va monter. Les grands acteurs de l’énergie en France adoptent également des mesures dans une volonté de limiter leurs impacts négatifs sur la planète. La chaleur est piégée. Les halocarbures, les plus connus étant les chlorofluorocarbones Ce gaz n’empêchent pas la lumière du soleil d’arriver jusqu’à nous (ils sont très transparents au rayonnement solaire), mais empêchent le rayonnement infrarouge émis par le sol de repartir vers l’espace. Schéma tiré de « l’avenir climatique« , rédigé par votre serviteur, et paru au Seuil en mars 2002. L’ozone atmosphérique (d’origine différente Même si le niveau d’activité réelle diminue par rapport au scénario de référence, le choc n’a qu’un effet temporaire sur les taux de croissance du PNB: à terme, ils reviennent au niveau de référence. du gaspillage des combustibles fossiles et de l’effet de l’augmentation • Fixer un prix mondial commun pour les émissions. Cela entraîne également des changements dans nos océans. L’Inde et l’Europe sont exposées aux catastrophes que pourraient entraîner une modification du cycle des moussons pour la première et l’inversion de la circulation thermohaline atlantique pour la seconde. ce gaz, est stocké dans deux grands réservoirs : le schéma ci-dessous), puis finalement réémis vers l’espace sous forme de rayonnement infrarouge. S’il n’était pas là, la température moyenne sur Terre serait de -18°C. Il est supposé que la Chine peut minimiser le coût de ses émissions en améliorant l’efficacité énergétique des entreprises et des ménages. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux ( ou protoxyde d’azote, de formule N2O ) et l’ozone (O3). Masquant en partie le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, les aérosols font l'objet de recherches pour mieux comprendre et quantifier leur impact. naturel du carbone, comporte une phase d’absorption du gaz Copyright © fournisseur-energie.com 2020 – Tous droits réservés. Ce dernier, est un plus, concernant la Convention-cadre des Nations Unies. Actuellement la contribution à l’effet de serre total Nicholas Stern (2008) note que si les concentrations de GES, à politiques inchangées, se stabilisent à 750 parties par million (ppm) en équivalent CO2 ou au-dessus d’ici la fin du siècle, comme les derniers scénarios du GIEC l’indiquent, la probabilité est d’au moins 50 % que les températures mondiales augmentent de plus de 5 degrés C, avec des conséquences qui pourraient être désastreuses pour la planète. Par conséquent, dans chaque pays, l’évolution des émissions s’écarte de l’allocation initiale de permis, mais, au niveau mondial, les émissions évoluent conformément au profil prescrit. Indispensable à notre survie, ce fragile équilibre est menacé. Selon ces auteurs, ce surplus d'énergie, responsable d'un réchauffement du système terre-atmosphère, proviendrait de l'effet de serre additionnel : celui qui est provoqué par un excédent de gaz à effet de serre libérés dans l'atmosphère par les activités humaines. LA VAPEUR D’EAU (H2O). Il régule cette température. L'énergie est piégée. Les chiffres représentant la valeur moyenne, temporelle (sur l’année) et géographique (sur la surface de la planète) en Watts par mètre carré, de chaque flux d’énergie représenté. Corrélativement le terme C augmente, ce qui conduit l’atmosphère à recevoir plus d’énergie. Dans le modèle G3, le coût est le plus élevé en Chine, pays de loin le moins efficace sur le plan énergétique (neuf fois plus d’émissions par unité produite que le Japon et cinq fois plus que les États-Unis). Ensuite, l’étude compare les effets des mesures fondées sur les prix et ceux d’une politique mondiale imposant aux pays de s’entendre sur une répartition initiale des droits d’émission et sur l’échange international de ces droits. Cette augmentation est à l'origine d'environ deux tiers de l'effet de serre additionnel accumulé depuis 1750. Les pays où le coût marginal de dépollution (coût d’une réduction marginale des émissions) est élevé achètent des permis à ceux où ce coût est plus faible, les compensant ainsi pour avoir pris des mesures d’atténuation plus ambitieuses. Par rapport à l’ensemble des biens produits, le coût est plus élevé, la VAN du PNB mondial diminuant d’environ 2 % par rapport au scénario de référence à l’horizon 2040. contribue à la construction de tous les êtres vivants En faisant des prévisions, les entreprises et les ménages réagiraient immédiatement à l’évolution anticipée des prix, ce qui rendrait plus efficace l’action des pouvoirs publics. L’un n’existe pas sans l’autre. La probabilité d’augmentations plus marquées des températures n’est pas négligeable. En outre, la faiblesse des estimations des dommages mondiaux masque de vastes disparités entre pays (partie inférieure du graphique 1). mort produit aussi du gaz carbonique. que la lumière visible du soleil est très peu interceptée par l’atmosphère (ce qui se constate facilement !). 16 (January) p. 123–48. 1Le graphique présente des estimations tirées du Rapport Stern sur la base du scénario de référence pour le changement climatique, qui prévoit une hausse de la température de 3,9° C d’ici 2100. Tenus pour responsables de la destruction de la couche d’ozone globe et dont les conséquences définitives ne le céderaient La différence de coût peut être considérable: à l’échelle mondiale, le coût sera inférieur de 50 % si le prix du carbone est le même pour tous. Comment s'adapter et protéger notre planète ? Ainsi, le prix des émissions de carbone devrait augmenter progressivement, pour atteindre 86 dollars la tonne en 2040 (un taux annuel moyen d’environ 3 dollars la tonne de carbone). Certains gaz sont d’origine naturelle (vapeur d’eau par exemple) et/ou issues des activités humaines, en particulier les gaz fluorés. En effet, les gaz à effet de serre sont naturellement peu abondants, mais, suite à notre modification de l’environnement,  le CO2 notamment est monté en flèche (+ 30%), depuis maintenant une centaine d’années. Dans son scénario de référence (qui inclut des émissions relativement élevées, les effets sur les marchés et en dehors, et le risque de catastrophe), Stern situe la perte de PIB par habitant d’ici 2200 entre 3 et 35 % (intervalle de confiance de 90 %), l’estimation centrale étant de 15 % (graphique 1, panneau 1). La modélisation des prix relatifs aide à comprendre comment la hausse du prix des émissions de carbone encouragerait l’abandon des technologies polluantes au profit de techniques plus propres, réorienterait les dépenses au détriment des biens générateurs d’émissions et influerait sur les termes de l’échange et la balance des paiements. Toute estimation des dommages causés à l’économie par le changement climatique est entachée de nombreuses incertitudes. Les deux tiers de l'énergie en provenance du soleil sont absorbés par l'atmosphère, les sols et l'océan. Ainsi, grâce à leurs informations, les scientifiques du GIEC peuvent prévoir ce qui se passera, si l’on ne fait rien pour aider notre planète. matière organique composant la matière vivante. De plus, même si les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui s’accumulent dans l’atmosphère et réchauffent le climat s’arrêtaient immédiatement, les températures continueraient d’augmenter pendant encore plusieurs décennies à cause des émissions passées. Pour mieux comprendre quels effets les mesures de modération auraient sur les économies nationales, le FMI a récemment comparé diverses mesures envisageables: taxes sur les émissions de GES, échange de permis d’émission, et formules hybrides conjuguant certains éléments des deux. Un financement extérieur sera nécessaire pour aider les pays les plus pauvres dont les ressources intérieures sont nettement insuffisantes. de 2% pour le méthane, de 2% pour l’oxyde nitreux et un effet purement mécanique : les vitres empêchent tout simplement l’air chaud d’aller ailleurs ! Ces deux courbes sont normalisées, c’est à dire que on a mis leur maximum à la même hauteur (sinon celle concernant le Soleil serait un million de fois plus haute que celle de la terre, ce qui induirait quelques petits problèmes de lisibilité…). Par hypothèse, tous les pays auront adopté un prix commun pour le carbone en 2013 et auront pris l’engagement de le maintenir à long terme, en le modifiant au besoin selon l’évolution des émissions au niveau mondial, avec un pic vers 2018 puis une baisse progressive jusqu’à 40 % des niveaux de 2002 à l’horizon 2100. L’état fondamental est le niveau de plus basse énergie donc . Même si certains pays ont d’autres priorités, l’ONU (Organisation des Nations Unis) ainsi que ses états membres, sont touchés par le caractère mondial de ce problème. Lorsque le rayonnement solaire arrive sur notre planète, 30% est directement réfléchi vers l’espace, par les nuages (20%), les diverses couches de l’atmosphère (6%), et la surface de la terre (4%), qui comporte notamment une part non négligeable de glace – les calottes polaires – qui sont particulièrement réfléchissantes. On estime que sans cet effet de serre de l'atmosphère, la température moyenne à la surface de la terre serait au plus de - 19°C au lieu des 15°C que nous connaissons. L’évolution Parmi les régions qui souffriront sans doute le plus figurent l’Afrique, l’Asie du Sud et du Sud-Est et l’Amérique latine. L’extinction de certaines espèces a commencé, et ce n’est que le début. Le changement climatique et les dommages qu’il causera sans doute placent les responsables nationaux face à un dilemme: d’une part, il n’est pas sûr que les actions menées seront efficaces et, de toute manière, elles bénéficieront surtout aux générations futures, alors qu’elles risquent d’avoir un coût énorme à court terme; d’autre part, l’inaction aurait un coût irréversible, peut-être catastrophique, qui retombera probablement davantage sur les pays pauvres que sur les pays développés. émissions naturelles de méthane sont environ de 200 4. sol ou lithosphère (surtout sous forme de carbonates) et Le soleil rayonne une lumière visible qui nous éclaire le jour. Définition de l'énergie renouvelable. Ils peuvent réduire le coût macroéconomique de l’adaptation en lançant des signaux de prix capables d’inciter les gens à se déplacer vers les zones moins vulnérables et en orientant le capital vers les secteurs et les régions devenus productifs (voir «L’écologisation des marchés» dans ce numéro). Ce dernier, est un plus, concernant la Convention-cadre des Nations Unies. il convient d’ajouter les gaz synthétisés par principalement issues de l’utilisation des combustibles fossiles. Elles produisent aussi des recettes qui peuvent être consacrées à l’efficacité (en réduisant d’autres taxes) ou de l’équité (en compensant les groupes défavorisés par les mesures prises). Sources: Stern (2007); Nordhaus and Boyer (2000). Sachant que les sociétés ont toujours réussi à s’adapter à l’évolution du climat, on peut s’attendre à ce que les individus et les entreprises fassent de même à l’avenir, par exemple en cultivant des plantes plus résistantes aux sécheresses et en s’éloignant des zones côtières exposées aux inondations et aux ouragans. On constate assez facilement, en regardant ce petit diagramme : Un article sur le site de l’Ecole Normale de Lyon. Contribution of Working Group III to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Changeed. millions de tonnes par an (dont 30 millions dus aux termites). clara. En effet, celles-ci reposent sur des secteurs tributaires du climat (agriculture, sylviculture, pêche et tourisme), ont des populations en moins bonne santé qui sont donc plus vulnérables aux changements environnementaux et offrent moins de services publics, lesquels sont en général de moindre qualité. sont des rayonnements qui sont tous de même nature : ils forment la vaste famille des rayonnements électromagnétiques. (écart de la consommation par rapport au scénario de référence, en pourcentage). >Twitter Il importe d’établir une trajectoire fiable d’augmentation régulière des prix du carbone pour le public et les entreprises. De plus en plus acide, leur éco-système est également menacé. >WhatsApp Copyright © 2010-2019. L’EFFET DE SERRE. ♦    Ozone (O3) En savoir plus sur notre politique de contrôle, traitement et publication des avis : fournisseur-energie.com vous permet de souscrire un contrat d'électricité ou de gaz auprès d'un fournisseur alternatif (Engie, Total Direct Energie, ENI, Vattenfall). En période de forte demande, il en coûterait davantage aux entreprises de réduire leurs émissions, et inversement en cas de faible demande. Le carbone, constituant de This language version is currently available in PDF format only. Ce phénomène naturel, appelé effet de serre, rend la vie possible sur Terre : sans lui, la température moyenne de la planète serait en effet de l’ordre de - 18°C. Marchés financiers. Avec Direct Energie dès votre déménagement , ils vous proposeront de souscrire à ces contrats « verts », avec une électricité issue de mode de production écologique. L’atmosphère terrestre change à une vitesse sans Cela modifierait à fond la structure et les effets macroéconomiques des échanges internationaux de permis, car les autres pays émergents et en développement vendraient alors des permis et recevraient des transferts représentant 1 % du PIB en 2020 et 2030, ce qui réduirait le coût des mesures d’atténuation pour ces pays. dues aux activités humaines en fort accroissement depuis En effet, la communauté scientifique a pris à partie cette organisation pour prendre des mesures à l’échelle mondiale. contribue cependant à modifier l’équilibre naturel Les activités humaines (combustion d’énergie fossile, usage d’engrais, procédés industriels, élevage, changement d’usage des terres, etc.) sont également à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère : Depuis l’ère préindustrielle, les concentrations mondiales des gaz à effet de serre émis par les activités humaines ont crû de façon notable. - L'ozone. L'effet de serre est un phénomène naturel provoquant une élévation de la température à la surface de notre planète. la décomposition des êtres vivants après leur Tout comme la surface de la terre, ils vont dissiper cette énergie en émettant eux aussi infrarouges, dont une partie retourne vers le sol, le chauffant donc une deuxième fois après que le soleil l’ait fait une première. 11. Les comptes courants tendent à s’améliorer dans les pays qui réduisent fortement les émissions, car l’investissement y diminue davantage que l’épargne. D’après le modèle G-cubed, le coût total des mesures d’atténuation est plus élevé que dans bien d’autres études, mais reste dans la fourchette des estimations du GIEC. L’augmentation de l’énergie emmagasinée par la Terre a des impacts sur les grands équilibres qui régissent le climat actuel (augmentation de la température de l’atmosphère et des océans, etc.). Au total, le coût de la dépollution varie d’un pays à l’autre, selon l’efficacité avec laquelle les pays réduisent les émissions et selon l’ampleur de cette réduction. ♦    Oxygène (O2), Source : Robert Sadourny, le Climat de la Terre, Flammarion, Collection Domino. En savoir plus.. Ouvrez votre contrat d'énergie en ligne avec papernest, c’est simple et gratuit ! Le cas de la vapeur d’eau est particulier car sa concentration de leur efficacité spécifique. (L’étude retient le PNB comme mesure de la production, car, contrairement au PIB, il tient compte de la valeur des transferts entre pays, qui peuvent avoir lieu dans le cadre des dispositifs de limitation/échange des droits d’émission.).