La musique amérindienne est celle pratiquée par les peuples premiers vivant en Amérique.Aussi appelés « Indiens », les Amérindiens sont les peuples autochtones dont la présence précède toute colonisation occidentale. La présence du violon primitif tautirut suscite le débat car on ne sait s'il s'agit d'un instrument ancien, ou dérivé de ceux des colons. Dans les Caraïbes et au Brésil, où il existe une forte communauté d'origine africaine, une musique percussive et rythmée s'y est épanouie. Cette zone comprend l'est des États-Unis et du Canada et va du fleuve Mississippi jusqu'à l'Atlantique ; elle se distingue par l'emploi unique de structure antiphonique ou responsoriale par les Nord-Amérindiens. La musique latine ou tropicale n'étant qu'un autre avatar récent de cet état de fait. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. ; Amérique latine. Ceci est une liste des instruments de musique originaires d'Amérique.. Amérique du Nord. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La musique joue un rôle social important de transmission orale de la culture des tribus et de maintien de leur identité – celle-ci reste toutefois sujette à caution étant donné que les premiers rapports écrits sont dus à des immigrants[4]. Les Pueblos chantent des monophonies basses, lentes et complexes (en cinq sections divisées en plusieurs phrases. Due à son isolement, cette musique est considérée comme étant la source originale de bien d'autres du continent[13]. Parmi les musiques folkloriques, il en est aussi ayant subi l'influence de l'importation massive des esclaves noirs (et de leurs cultures), au Brésil notamment. Le pan-tribalisme est l'adoption syncrétique de traditions de communautés externes. La musique des États-Unis n'a pas un long passé mais elle est riche de styles variés qui se sont diffusés dans le monde entier. Les flûtes et les sifflets sont des instruments solistes, et de nombreux tambours ou racles sont aussi utilisés. Dans les pays andins où il existe encore une forte communauté indienne, la musique d'aérophone est restée essentielle. Enfin il existe aussi un important répertoire de musique baroque apporté par les missionnaires jésuites au XVIIe siècle, et dont seuls certains Amérindiens (les Mojos et les Chiquitos) sont encore dépositaires grâce à des partitions recopiées de génération en génération. Aux États-Unis, à la fin des années 1940, les stations de radio diffusent du blues, du rhythm and blues et du gospel qui enthousiasment leurs auditeurs à travers toute l'Amérique du Nord et incitent de jeunes musiciens blancs issus du milieu ouvrier du Sud des États-Unis – en particulier ceux qui côtoient la population no […] Bien qu'ayant emporté leurs musiques propres, les peuples immigrants ont développé en Amérique une musique différente au contact d'autres populations, donnant selon les lieux un melting-pot différent ; il est rare de trouver une musique encore « authentique ». Il s'agit des peuples apparus dans la région de l'Amérique centrale comprenant aujourd'hui le Belize, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et une partie du Mexique : Aztèques, Chichimèques, Huaxtèques, Huichols, Mayas, Mixtèques, Olmèques, Otomi, Pipils, Quichés, Tarahumaras, Tarasques, Teotihacans, Tépanèques, Toltèques, Yaquis, Zapotèques, etc. Les instruments de musique utilisés en Egypte diffèrent de ceux utilisés en Libye ou en Tunisie. Elle a influencé les développements modernes qui sont seuls encore visibles aux États-Unis. En réponse à la création des États-Unis et du Canada, les Amérindiens ont forgé une identité commune en inventant la musique pan-tribale, avec des pow-wows, des chants de peyotl et les ghost dance (« danse des fantômes »), sun dance (« danse du soleil ») et grass dance (« grass dance »). © 2020 johnserdar.com | Contactez nous: webmaster# johnserdar.com, L'histoire de la danse du ventre en Afrique. L'instrument à quatre cordes est souvent utilisé dans la musique pop moderne algérienne et a la capacité de jouer frettes supplémentaires, une entre la première et la deuxième et l'autre entre les troisième et quatrième frettes. Bien que les styles et les instruments utilisés dans l'Afrique subsaharienne musicales part de nombreuses similitudes à travers les frontières, la musique de l'Afrique du Nord varie considérablement d'un pays à l'autre. . Bien qu'il subsiste aujourd'hui des poches d'Amérindiens ayant conservé une langue et des traditions ancestrales, il est difficile de dire qu'elles ont été préservées de toute influence hispanique. Des recherches archéologiques ont démontré l'existence de musiques nord-amérindiennes dès le VIIe siècle[1], toutefois les premières traces écrites ne remontent qu'à l'époque des conquistadors, et les premières études académiques n'ont commencé qu'au XIXe siècle. Accueil Familles Ensembles Lieux De A à Z Contact. Que Fossiles Reptile se trouvent en Amérique du Sud et l'Afrique? Comment faire un serpent de mains d'une seule, Identification Fern Hill zones humides oiseaux, Comment prendre soin de AIRBAKE Tôles à biscuits, Foires Renaissance à Pensacola, en Floride. La musique amérindienne comprend la musique précolombienne, mais aussi celle que les Amérindiens ont continué de pratiquer après et malgré les premiers contacts, ou en marge de ceux-ci. En Amérique latine on peut trouver : . Il s'agit des tribus (native americans, american Indians, First Nations,« Indiens des plaines »,"Indiens des bois") vivant essentiellement au Canada, aux États-Unis et au Mexique : Abénaquis, Aimara, Algonquins, Aléoutes, Apaches, Athabaskans, Blackfeet, Cherokees, Comanches, Cris, Creeks, Dakotas, Hopis, Hurons, Innus, Iroquois, Kiowas, Lakotas, Malécites, Métis, Micmacs, Mohawks, Mohicans, Muskogees, Navajos, Natchez, Ojibwés, Païutes, Pawnees, Pueblos, Salish, Séminoles, Shoshones, Sioux, Tohono O'odham, Yupiit, Yurok, Zuñi. L’application IdRef permet d’interroger les autorités des bases Calames, Sudoc, STAR, STEP et Thèses.fr, d'enrichir et/ou de corriger des notices autorités existantes, de créer, sur authentification, de … Composée de neuf trous pour les doigts (le dernier trou est plus petit diamètre) l'zokra est couramment utilisé dans la musique populaire tunisienne, en particulier lors des fêtes ou des mariages. La tradition raconte comment elle est héritée des divinités, les rituels portant la marque de leur créateur ou de leur tribu. On y emploi de gros tambours ainsi que des flûtes (Siyotanka). À la suite de l'extermination enclenchée par Hernán Cortés, la musique précolombienne a quasi disparu avec les grandes cultures de cette région. Elle se caractérise par une grande variété d'aérophones, de membranophones et d'idiophones, avec de très rares cordophones. Parmi les chants à texte (souvent entrecoupés de chants syllabiques), il en est des secrets (pour les cérémonies) et des publics (pour l'histoire, les récoltes, l'agrément, etc.). Il s'agit des nombreuses tribus ou nations apprarues en Amazonie (Achuar, Chipaya, Guarani, Kogi, Shiwiar, Shuars, Wayãmpi, Xingu, Zápara), dans les Andes (Amahuara, Mochica, Nazcas, Tiahuanaco), ou dans la pampa (Alakalufs, Otavalos, Puelches, Selknams,Tehuelches et Yagans) en marge des civilisations aymara, chibcha, inca, mapuche ou quechua. Le corps de la hajhuj (également appelé à sentir) est carré avec un support demi-cylindre. Site-encyclopédie des instruments de musique. Les vagues d'immigration successives qui ont formé la culture des États-Unis ont importé avec elles des styles de musiques propres à leurs pays d'origine. La musique précolombienne a eu un destin particulier car si elle a disparu en l'état avec les grandes cultures du continent exterminées par les conquistadors, elle a pu être préservée dans des poches de territoires très isolées au sein de petites tribus, et au sein de l'importante minorité amérindienne subsistante ayant aussi évidemment subi l'influence de la culture européenne tant et si bien que l'on devrait parler plus proprement de musique métissée à son égard. Les tribus concernées sont les Blackfoot, Crows, Dakotas, Cheyennes, Arapahos, Kiowas et Comanches, dont la musique dépend fortement des Plains Pueblo. En plus des traditions vocales et percussives propres à chaque tribu, il existe aussi des musiques pan-tribales modernes telles que les poésies chantées de John Trudell, les chants de peyotl de Verdell Primeaux et Johnny Mike, les waila (chicken scratch) des Joaquin Brothers et les musiques métissées au jazz, au funk ou à la soul de Martha Redbone. Banjo: Bloc à deux tons: Cithare des Appalaches: Guitare acoustique ou folk ou à cordes métalliques: Guitare basse: Guitare basse sans frette ou fretless: L'instrument égyptienne la plus connue est le oud. Souvent considéré comme la cornemuse de l'Afrique du Nord, le mizwid est couramment utilisé dans la musique populaire tunisienne et libyenne traditionnelle. L'instrument à cinq ou six cordes a des origines dans le Moyen-Orient; Toutefois, ce est à travers la musique égyptienne que le oud a gagné sa popularité. Bien des instruments, des musiques ou des chants sont réservés aux hommes ou aux femmes, qui sont souvent des chanteuses d'appoint ou des danseuses[6]. Cette musique est monophonique avec une voix ouverte, mais des polyphonies existent aussi avec des bourdons et des intervalles parallèles à forme antiphonale et responsoriale. Cette zone comprend la région désertique de l’Utah, du Nevada et de l'Oregon (avec les Païutes, Utes, Shoshones, Modoc et Klamath). Étant donné l'impraticabilité du terrain et l'importance de la population amérindienne avant l'arrivée des Espagnols et des Portugais (et des Français et Néerlandais), un grand nombre d'Amérindiens ont été métissés et intégrés au sein du vaste empire colonial, contrairement à ceux du Nord qui furent décimés. Il existe certes quantité de musique folkloriques, mais très peu de musiques traditionnelles tant ce continent est jeune et tant les colons se sont implantés partout, métissant les genres. Ils usent également d'une élévation régulée de la hauteur des sons composant une mélodie structurée en sections de notes groupées[10]. Cette zone se situe au cœur du continent allant du Midwest jusqu'au Canada. Instruments en Amérique du nord. L'instrumentarium est très riche du fait des variations linguistiques, culturelles et naturelles (grande variété de végétaux utilisés), mais les cordes sont très rares du fait de l'absence de métal. Il est souhaitable — si cela présente un intérêt — de citer ces liens comme source et de les enlever du corps de l'article ou de la section « Liens externes ». Similaire au hautbois moderne, le zokra est un instrument à vent les plus couramment utilisés en Libye et la Tunisie en Afrique du Nord. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Les chants sont complexes rythmiquement, avec de fréquents changements de mètre, des cris et des échelles pentatoniques anhémitoniques (sans demi-ton)[11]. Bien souvent il s'agit de chants syllabiques se situant au-delà des langues diverses. Il s'agit des Arawaks, Caraïbes, Ciboneys, Kalinas, Ortoiroides, Taïnos, etc. Le quijada de burro (de l'espagnol, littéralement « mâchoire ») est un instrument de percussion de la famille des idiophones, utilisé dans la musique péruvienne et andine, C'est une mâchoire d’âne, de cheval ou de vache, travaillée pour que les dents se déchaussent légèrement. Cette musique est monophonique, et le chant, nasillard usant de hauteurs ou fréquences élevées en falsetto, est découpé en strophes répétitives. On ne connaît aucun traité ou système musical amérindien ; la musique est aussi variée que le nombre de peuple l'est et a justement une fonction sociale, identitaire voire cultuelle essentielle. Si elle est en général très simple et monophonique, il existe néanmoins des exemples de musique polyphonique ou orchestrale. Elle est accompagnée de tambours, de rhombe et de racles dont le rythme augmente à mesure[2]. De longues mélodies chromatiques déclamatoires aux rythmes complexes la caractérisent également, ainsi que l'emploi d'une très riche instrumentation comprenant sifflets, flûtes, trompes et tambours[14]. Le zokra est le seul instrument à vent en Afrique du Nord qui utilise une anche double. Cette musique simple se rapproche de celle du « Grand Bassin » avec une forme strophique, l'emploi du falsetto, d'échelles tritonique ou tétratonique, et des intervalles mélodiques typiquement d'une quarte ou d'une quinte. Le oud égyptien est unique en ce sens qu'il n'a pas changé à travers l'histoire, et de sa capacité d'accorder sa liberté d'expression et le style utilisateur a autorisé le oud pour résister à l'épreuve du temps. Les déclamations rituelles sont aussi considérées comme des chants, de même que les hymnes tribaux en référence aux drapeaux[3]. La musique inuite est des plus simples ; elle est bien à part avec notamment un chant de gorge ludique rare en ce continent, des mélodies au registre restreint d'une sixte, des proéminences de tierces, des effets déclamatoires ou répétitifs avec des récitatifs et une rythmique à peine plus complexe formée d'un accompagnement de tambour sur cadre ou de box drum[14]. Ce style s'est propagé aux « Grandes Plaines » par la religion Ghost Dance. 300 biographies d'artistes de musique populaire américaine, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Musique_du_continent_américain&oldid=176689315, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Ailleurs, on retrouve des variations lointaines ou archaïques des genres européens basé sur les cordophones. Aussi appelés « Indiens », les Amérindiens sont les peuples autochtones dont la présence précède toute colonisation occidentale. La musique y avait une importance cultuelle essentielle puisqu'elle accompagnait les cérémonies sacrificielles et était aussi associée à de nombreuses danses, ou plus simplement aux activités domestiques. Le Cantares Mexicanos est un recueil de chants en nahuatl datant du XVIe siècle ; c'est l'un des rares témoignages ancien rendant compte de la musique précolombienne. Il faut distinguer les musiques précolombiennes (subsistant dans des tribus amazoniennes) des musiques folkloriques (métissées dans les régions andines et les pampas) bien que toutes deux soient interprétées pas des Amérindiens ou leurs descendants. Les liens externes doivent être des sites de référence dans le domaine du sujet. Inversement, la musique moderne semble y avoir été plus féconde qu'ailleurs. La musique amérindienne est celle pratiquée par les peuples premiers vivant en Amérique. Contrairement à l'oud du Moyen-Orient, l'oud égyptien est avec un ton légèrement différent en forme de poire et est beaucoup plus fleuri. L'instrument à cinq ou six cordes a des origines dans le Moyen-Orient; Toutefois, ce est à travers la musique égyptienne que le oud a gagné sa popularité. Cette musique est caractérisée par une tension vocale extrême, un registre de presque une octave avec un fort emploi de la quarte parfaite en échelle tétratonique et une descente en palier de la mélodie[12]. Le hajhuj a des origines dans le Sahara, et en conséquence, il peut être trouvé dans le nord et le sud. La musique des Pimas et des Papagos est assez similaire[9]. Couplé à un développement économique et technique, ces musiques ont donné naissance aux variations électroniques récentes (rock, rap, techno, etc.). Bien qu'il existe de grandes différences entre les styles en Afrique du Nord, ils partagent tous une influence culturelle arabe et l'origine. Les Yumans (Pomos, Miwak, Luiseño, Catalineno, Gabrielino, Mojaves, Havasupai et Maricopa) usent d'échelles pentatoniques sans demi-tons, de rythmes simples, d'un registre d'une octave dans un chant coulé, sans tension. Le oud égyptien est unique en ce sens qu'il n'a pas changé à travers l'histoire, et de sa capacité d'accorder sa liberté d'expression et le style utilisateur a autorisé le oud pour … La dernière modification de cette page a été faite le 17 novembre 2020 à 13:23. La dernière modification de cette page a été faite le 2 août 2019 à 14:18. Cette musique est simple, monophonique, discrète et ornementée, caractérisée par de courtes mélodies appariées (AA BB CC AA BB CC) et répétées, au registre inférieur à une octave (parfaite quinte) et aux échelles tétratoniques (parfois ditonique ou tritonique), avec des chants à la voix relaxée. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il est possible qu'il ait subi l'influence de trois styles asiatiques venus par le détroit de Béring. La musique du continent américain est issue de trois éléments ethniques historiques : les autochtones amérindiens des plaines du nord et ceux des forêts ou des montagnes du sud, les colons européens anglo-saxons et latins (Français, Espagnols ou Portugais) et les esclaves africains (de l'Ouest ou du Centre), etc. On y rencontre des styles plus complexes chez les Creeks, Yuchi, Cherokees, Choctaw, Iroquois, Algonquins, Delawares, Penobscot et Shawnees[11]. Cette zone comprend l'Alaska, les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon, le Nunavut et le Groenland, peuplés par les Inuits qui sont pas considérés comme un peuple premier amérindien. Notes historiques concernant 60 mélodies de Native American, Ressources sur la musique des Native American, Répertoire d'artistes autochtones du Québec, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Musique_amérindienne&oldid=161482066, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Amérique précolombienne/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La musique vocale est généralement syllabique et peut être en solo, en chœur ou responsoriale, à l'unisson ou plus rarement en polyphonie. Le regain d'intérêt depuis quelques décennies pour ces peuples a sans doute permis de sauver une partie du patrimoine oral encore en leur possession, fragilisé par une difficile cohabitation avec le monde moderne ; cette reviviscence est aussi une menace pour ce patrimoine, par assimilation avec des éléments de cultures exogènes (européenne ou africaine). L'instrument à anche simple a deux cloches de corne et un sac, alors que le maqrunah est essentiellement le même instrument, mais sans le sac; mais le mizwid produit un son "cornemuse" par opposition à la maqrunah. Contrairement à l'oud du Moyen-Orient, l'oud égyptien est avec un ton légèrement différent en forme de poire et est beaucoup plus fleuri. L'instrument égyptienne la plus connue est le oud. On peut distinguer quelques aires typées. Il existe aussi des chants de courtoisie, des chants de guérison, des chants à danser et des mélodies populaires inspirées des immigrés européens[3]. le dulcimer des appalaches, une adaptation de l'épinette des Vosges. L'instrument à cordes est couramment utilisé dans la musique traditionnelle folklorique marocaine et est utilisé de manière similaire à une basse, bien que les cordes sont pincées à la baisse, par opposition à la basse de l'Ouest qui est cueilli à la hausse. Ces peuples ont également été décimés par les conquistadors et il n'en subsiste que de très rares représentants n'étant d'ailleurs pas exempts d'influences européenne et africaine (du fait des déportations massives des Noirs au sein de ces colonies). Il est aujourd'hui difficile de mesurer l'exacte place de la musique au sein de civilisations disparues, mais l'archéologie musicale permet d'apporter quelques renseignements tant par l'étude des instruments recueillis que par celle des figurations diverses. Avec les Hopis et les Zuñi, les Taos Pueblo ont l'une des plus riches musiques du continent, employant des échelles musicales variées (hexatonique ou heptatonique) sur un registre de deux octaves. Organisés en véritable empire ou en simple tribu, on en retrouve trace sur l'ensemble du continent où l'on distingue les Nord-Amérindiens, les Méso-Amérindiens, les Amérindiens des Antilles et les Sud-Amérindiens.