Lajos Kossuth succède le 12 septembre 1848 au ministre-président libéral Lajos Batthyány. Ayant eu besoin de l'appui de la Prusse pour mater les libéraux, Metternich ne peut plus réagir contre l'union douanière - le Zollverein - que la Prusse organise en Allemagne du Nord. D'autres meneurs de l'insurrection viennoise d'octobre sont condamnés à mort ou à de longues peines de prison[19],[20]. Il s'agit d'une série de lois visant à réprimer les idées libérales. Le 31 octobre, après un court siège, Windisch-Graetz et Jellačic investissent Vienne[38]. L'empereur, pressé par l'impératrice-consort Marie-Anne de Sardaigne, accepte l'accord. La situation en Hongrie était en revanche plus difficile : même si les nobles de Croatie l'avaient élu roi en 1527, une majorité des États hongrois et de la petite noblesse rejetèrent la succession de Ferdinand et se prononcèrent en faveur de Jean Zapolya, voïvode de Transylvanie. Dit-on par l'entregent de son beau-frère, Alexandre Salvator de Habsbourg-Toscane**, Constantin Salvator de Habsbourg-Toscane**, Marie-Thérèse de Bourbon-Sicile et Naples, François Charles Salvator de Habsbourg-Toscane, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ferdinand_Ier_(empereur_d%27Autriche)&oldid=175046957, Grand-croix de l'ordre militaire de Marie-Thérèse, Chevalier de l'ordre autrichien de la Toison d'Or (XVIIIe siècle), Grand maître de l'ordre de la Toison d'or, Personnalité inhumée dans la crypte des Capucins, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en hongrois, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Ferdinand Charles Léopold Joseph François Marcellin de Habsbourg-Lorraine. Table de Ferdinand Ier à Francfort en 1558. Ferdinand signa finalement le 24 février 1538 a le traité de Nagyvárad avec Jean Zapolya. L'occupation de la Romagne provoque l'intervention de la France qui menace d'une intervention armée si l'Autriche ne retire pas ses troupes une fois l'ordre rétabli. Jusqu'à sa mort à Turin en 1894, il plaida pour l'indépendance de la Hongrie[32]. Il fut couronné par l'archevêque de Cologne, Hermann V de Wied, à la cathédrale d'Aix-la-Chapelle (ce fut le dernier sacre célébré dans cette église). En raison de la pétition du 15 mai, cette constitution est réaménagée : le Reichstag ne devra plus être constitué que d'une seule chambre et celle-ci devra être déclarée « constituante », c'est-à-dire qu'elle aura la charge d'établir une constitution définitive[14],[15]. En 1529, les Ottomans conquirent la ville de Buda, et le siège de Vienne commença le 17 septembre. Empereur d'Autriche de 1835 à 1848 et roi de Bohême et de Hongrie de 1830 à 1848. La constitution de Pillersdorf reste en vigueur de façon provisoire. Ainsi, la classe ouvrière est tenue sous contrôle constant, considérée comme un problème d'ordre politique plutôt que social. À la diète de Spire, en 1529, Ferdinand a cherché un appui pour lutter contre les forces ottomanes mais il a également répété l'Édit de Worms de l'an 1521 condamnant le luthéranisme. Ferdinand Ier (empereur d'Autriche, 1793-1875) Ferdinand Dobrotivý (1793-1875) Ferdinand V (roi de Bohême, 1793-1875) Ferdinand V (roi de Hongrie, 1793-1875) ISNI : ISNI 0000 0001 2125 5254: Activities of Ferdinand I (empereur d'Autriche, 1793-1875) (4 resources in data.bnf.fr) Sous l'impulsion de Metternich, qui aura une grande influence sur les événements en Allemagne durant cette période, l'Autriche devient un État policier où la censure fait rage, suite aux décrets de Carlsbad. Ferdinand, à son tour, n'était pas prêt à renoncer aux droits de son fils Maximilien. Lorsqu'il est orphelin de père à trois ans et que sa mère sombre dans la folie, il est élevé à la cour de son grand-père Ferdinand (dont il porte le prénom), et éduqué dans l'esprit de la scolastique espagnole. Le but de ces décrets est d'endiguer les idées propagées dans toute l'Europe lors de la Révolution française, notamment celles des Lumières. En 1518, Ferdinand doit se rendre aux Pays-Bas. quelque 2 000 insurgés sont tués. Plusieurs princes ont repondu avec la « protestation de Spire », l'origine du mot protestant. Les deux parties convinrent de reconnaître la seigneurie de Jean au sein du royaume de Hongrie en échange du droit de Ferdinand d'hériter son patrimoine. Il conserve malgré tout le nom de « Majesté impériale » ainsi que le titre honorifique d'« Empereur ». Dès le début de son règne en Hongrie et en Bohême[1], sous l'influence de ses conseillers allemands, juristes spécialisés en droit romain, Ferdinand Ier poursuivit la politique absolutiste et centralisatrice dont les innovations principales étaient : la rémunération des fonctionnaires de l'État en numéraire, et non par des donations, la séparation des affaires financières des affaires politiques et judiciaires, la gestion collégiale des compétences qui assure, par une surveillance mutuelle, une administration fiable. L'empereur et Schwarzenberg souhaitent en effet unifier l'empire plutôt que d'accorder l'autonomie aux minorités. Ferdinand Ier, né le 10 mars 1503 à Alcalá de Henares près de Madrid et décédé le 25 juillet 1564 à Vienne en Autriche, issu de la maison de Habsbourg, est empereur romain germanique de 1556 à 1564. Ferdinand Ier (empereur d'Autriche) Portrait de l'empereur Ferdinand. Héritant avec son épouse Anne Jagellon, Ferdinand avait droit à succéder au trône de Bohême et de Hongrie. Ferdinand Ier, né le 10 mars 1503 à Alcalá de Henares près de Madrid et décédé le 25 juillet 1564 à Vienne en Autriche, issu de la maison de Habsbourg, est empereur romain germanique de 1556 à 1564. Ferdinand fut nommé représentant de l'empereur en son absence et obtint finalement l'engagement de son frère de le soutenir à l'élection au roi des Romains comme successeur potentiel. Ses armoiries en tant que roi des Romains, 1536, palais de la Hofburg, Vienne, Autriche. »). La situation politique de la Hongrie demeure fragile. Autriche et Prusse s'affrontent au sujet de l'unité allemande. Il apprit à écrire tardivement et ne brille guère dans ses études. Toutefois, la prise de pouvoir s'avéra particulièrement difficile. Les troupes de Soliman se retirèrent en octobre ; toutefois, la partie sud-est de la Hongrie restera sous l'occupation turque à long terme. Le 11 septembre, il déclare la guerre à la Hongrie. (3), Authors linked as author En politique intérieure, Metternich n'est pas le seul maître et doit composer avec l'empereur François jusqu'au décès de ce dernier en 1835. Son successeur Ferdinand, simple d'esprit, laisse la réalité du pouvoir au duo Metternich-Kollowrath[3]. Lorsque Ferdinand essaie d'abord, au moyen d'entretiens, de résoudre les difficultés, il suscite la méfiance de l'empereur rendant ainsi sa tâche plus complexe. En 1804, l'empereur François II se proclame empereur d'Autriche. Ferdinand I er d'Autriche, né à Vienne le 19 avril 1793 et mort à Prague le 29 juin 1875) est empereur d'Autriche, roi de Hongrie et roi de Bohême sous le nom de Ferdinand V du 2 mars 1835 au 2 décembre 1848.Il est également roi de Lombardie-Vénétie. Les décrets de Carlsbad sont édictés le 20 septembre 1819 sous l'égide de Metternich (ministre des affaires étrangères autrichiennes). Dans le cadre des négociations, il joue un rôle essentiel. Le lendemain, il précise à ce sujet qu'il avait « octroyé une totale liberté de la presse[citation 5] » et il promet également par décret une constitution[13]. Le roi Louis II de Hongrie, beau-frère de Ferdinand depuis le « double mariage » de 1515, était devenu majeur en 1522 ; il ne disposait pas d'une armée de métier pour défendre les frontières contre l'envahisseur. En 1522, il décide de faire un exemple public : le maire rebelle de Vienne et sept conseillers sont menacés de la peine de mort et exécutés à Wiener Neustadt. En plus, la noce prévue avec Anne Jagellon (1503 – 1547), fille du roi défunt Vladislas, lui donna la perspective de succéder à ce dernier dans les pays de la couronne de Bohême et de Hongrie. À l'été 1521, ses troupes assiégèrent Belgrade et s'emparèrent de la ville jusqu'au 29 août. Le pouvoir de l'empereur a fléchi au cours des années suivantes. Né en Espagne, quatrième des six enfants de Philippe le Beau et de son épouse Jeanne de Castille et frère cadet du futur empereur Charles Quint, Ferdinand est le petit-fils de l'empereur Maximilien Ier du côté paternel et du roi Ferdinand II d'Aragon du côté maternel. De longues négociations ont finalement permis la conclusion d'un accord équilibré, en vertu duquel Philippe doit être élu roi des Romains et Maximilien soit nommé son successeur. En matière de succession, afin d'éviter un morcellement du domaine, le principe de primogéniture était la norme dans le système féodal de l'Espagne et des pays bourguignons, tandis que dans les territoires héréditaires des Habsbourg l'héritage était réparti entre les fils du souverain décédé et gouverné en main commune. Marie-Anne, Caroline, Pie de Savoie, princesse de Sardaigne, née le à Rome et morte le à Vienne, fut l'épouse de l'empereur Ferdinand Ier d'Autriche, avec lequel elle se maria en 1831 et, à ce titre, impératrice consort d'Autriche ainsi que reine consort de Hongrie, de Bohême et de Lombardie-Vénétie jusqu'en 1848, date de l'abdication de son époux. En 1521, il devient souverain des territoires héréditaires des Habsbourg en tant qu'archiduc d'Autriche ; en 1526, il devient roi de Bohême, de Hongrie et de Croatie. Sa veuve, s'attirera la sympathie de l'impératrice Elisabeth "Sissi". Ferdinand devient alors empereur. L'année suivante, Ferdinand obtint également le comté de Tyrol et Vorarlberg ainsi que les possessions de l'Autriche antérieure en Souabe. Ce jeune homme de dix-huit ans est cependant alors sous l'influence de trois personnes essentielles : sa mère, l'archiduchesse Sophie de Bavière ; le Premier ministre Schwarzenberg, artisan de la restauration du pouvoir impérial ; et son premier aide de camp, le baron von Grünne, qui a la haute main sur les affaires militaires. La révolution de 1830 met à mal le système imposé par les puissances conservatrices. Fin août, Josip Jelačić est nommé gouverneur de Croatie. Mais les révolutionnaires ne peuvent la garder en leur pouvoir que pendant une courte période[14],[18]. L'ex-empereur passe son temps entre le château de Prague et celui de Reichstadt. Dans la seconde guerre des margraves qui s'est déroulé entre 1552 et 1555, Ferdinand, à l'aide d'une alliance stratégique avec plusieurs princes (dont Maurice de Saxe), parvint à vaincre le margrave rebelle Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach. Ferdinand a agi une nouvelle fois comme régent ; en 1534, il fit la paix avec Ulrich de Wurtemberg qui récupéra son duché. (1), On the Web Ferdinand joue, en outre, un rôle important dans la conclusion de la paix d'Augsbourg en 1555. Les révolutionnaires hongrois empêchent, à la suite des événements révolutionnaires autrichiens, l'empereur Ferdinand Ier d'être reconnu roi de Hongrie[28]. Le 14 avril 1849, la Diète de Hongrie annonce son indépendance vis-à-vis de la maison de Habsbourg-Lorraine et proclame la république[31]. Il mena une campagne contre les anabaptistes, aboutissant à la brûlure du prédicateur Balthazar Hubmaïer à Vienne en 1528 et de Jacob Hutter à Innsbruck en 1536 (les huttérites trouvèrent refuge dans la Moravie). (5), Equivalent record in Wikipedia Francophone, Ferdinand Ier (empereur d'Autriche, 1793-1875). La chanson Ce qui nous vient d'en haut[citation 3], où « haut (Höh) » désigne la police et les casernes, devient la chanson de la révolution. Finalement, la révolution éclate en Autriche le 13 mars 1848, débutant avec l'attaque de la Ständehaus à Vienne et des attentats de révolutionnaires socialistes contre des magasins et des usines dans les faubourgs[10]. Le prince Felix zu Schwarzenberg, qui vient d'être nommé ministre-président, le sixième depuis le déclenchement de la révolution[1], faisant partie de l'entourage de la belle-sœur de l'empereur, Sophie de Bavière, le convainc avec l'aide de celle-ci, de l'impératrice douairière Caroline-Augusta (demi-sœur de Sophie) et même de l'impératrice Marie-Anne — ce que l'on appellera le complot des dames —, d'abdiquer au profit de son neveu François-Joseph Ier — alors âgé de dix-huit ans — qui le remplace à la tête de l'Empire, le 2 décembre 1848. Dans les semaines qui suivent, plus de cent meneurs du soulèvement hongrois sont exécutés à Arad. Il est également roi de Lombardie-Vénétie. Le lendemain, le Stadthalterbeirat (l'organe administratif suprême de la partie hongroise de l'empire d'Autriche), impressionné par 20 000 manifestants, satisfait les « douze points » de revendication des intellectuels hongrois radicaux rassemblés autour de Sándor Petőfi (notamment un ministère et un parlement hongrois indépendants de Vienne, le départ de toutes les troupes autrichiennes de Hongrie, la mise en place d'une armée nationale hongroise et la création d'une banque nationale) et fait ainsi réellement du Royaume de Hongrie un État indépendant[27]. (3). Le 25 septembre, la paix d'Augsbourg, fondé sur le principe : cujus regio, ejus religio (« tel prince, telle religion »), suspend les hostilités entre les États luthériens et catholiques dans le Saint-Empire. Puis, entre le 2 et le 12 juin se tient le congrès panslave auquel assistent 350 participants tchèques, polonais, moraves, croates, serbes et slovaques[22], sous la présidence de Palacký. Il fait son entrée dans Vienne le 5 mai 1849, une fois les troubles matés. Il adopte cette position au nom de l'austroslavisme, à savoir la création d'un État confédéral dont Vienne serait la capitale. On y décide, entre autres, la libération des paysans de la féodalité le 7 septembre[16],[17]. Partie de France, elle se propage dans le reste de l'Europe sans que l'Autriche puisse toujours faire quelque chose. Le décret impérial octroyant la constitution de Mars pour la Hongrie comme pour l'Autriche débouche le 7 mars 1849 sur un soulèvement pour l'indépendance[30]. En 1556, est créé un Conseil Suprême de Guerre pour les Affaires Militaires. Ferdinand peut maintenant se consacrer à faire face au danger d'invasion par les Ottomanes, lorsque Charles Quint s'était lancé dans une vaine attauqe sur la ville de Metz étant sous occupation française. Lors des diètes à Spire et à Nuremberg en 1542 et 1543, peu d'avancées ont été réalisées. Ses prérogatives, cependant, restent clairement inférieurs à ceux de Charles. Ferdinand devient prince impérial d'Autriche. Il est également roi de Lombardie-Vénétie. Après les émeutes sanglantes du 6 octobre[37], la famille et la cour impériale quittent Vienne pour Olmütz. L'hiver 1847-1848 est synonyme de famine pour les plus défavorisés[9]. Peut-être faut-il voir dans les égards qu'elle reçoit un peu de compassion car chacun sait qu'elle tient plus un rôle d'infirmière que d'épouse auprès de son mari. L'année suivante, Charles arrive en Espagne et les frères se rencontrent pour la première fois. Ferdinand gouvernait également sur les domaines du duc Ulrich VI de Wurtemberg confisqués par la ligue de Souabe. Le 2 octobre, les derniers révolutionnaires hongrois capitulent face aux Autrichiens dans la forteresse de Komárom[35]. Le 23 octobre, Vienne est encerclée par des troupes contre-révolutionnaires venant de Croatie, sous les ordres du Ban Josip Jelačić, et de Prague, sous les ordres du maréchal Alfred de Windisch-Graetz. Au cours de la période qui suit la diète de Worms, Charles Quint engagea les guerres d'Italie avec la France et se chargea des affaires gouvernementales de l'Espagne et des Pays-Bas. L'année suivante, il abdique la couronne impériale en faveur de son frère Ferdinand qui, bien que catholique, était partisan d'un compromis avec les princes luthériens. En 1814 se tient à Vienne le Congrès qui doit gérer les conséquences de la chute de l'Empire français. Mais, devant l'armée révolutionnaire renforcée par des corps franc et des émigrants polonais, elle se retire le 10 avril 1849. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Metternich n'intervient pas dans la crise belge dans la mesure où il estime que la Belgique est trop loin et qu'il s'inquiète de l'Italie. Avec la couronne de Bohême, le patrimoine de l'empereur Charles IV, les Habsbourg acquérirent la dignité électorale longtemps attendue. Le pape Paul IV refusa de le reconnaître pour souverain du Saint-Empire, parce que le consentement du Saint-Siège n'était intervenu ni dans son élection ni dans l'abdication de Charle : Ferdinand nia la nécessité de ce consentement, et depuis, les empereurs ont cessé de demander la confirmation du pape. (2), In BnF Plus tard, en 1556, le Hofkriegsrat (Conseil aulique de la guerre) fut établi, chargé de l'administration des guerres du Saint-Empire et des autres possessions de la maison d'Autriche. Tenant compte de la menace de nouvelles attaques, le roi obtient l'aide financière considérable par ordonnances de la Diète d'Empire. Réceptive à un compromis, il recommandera une étude approfondie sur les revendications des princes ; en échange, il réussit à établir la « réserve ecclésiastique » selon laquelle une prince-évêque, dans le cas d'un changement de confession, doit subir une perte de pouvoir temporel. Le 11 avril 1848, František Palacký, l'une des figures du nationalisme tchèque, refuse de s'associer aux révolutionnaires allemands dans une lettre adressée au Parlement de Francfort. Il put se faire couronner le 3 novembre 1527 ; toutefois, le pays sombra peu après dans une guerre civile. Après la guerre austro-turque, la Hongrie resta divisée et Ferdinand ne régna que sur la partie nord-ouest jusqu'au lac Balaton, nommée la Hongrie royale, résidant à Presbourg. Face à la menace des guerres ottomanes, Ferdinand a soutenu les tentatives de son frère de résoudre les conflits religieux par la négociation. Le couronnement eut lieu le 24 février 1527. Ne convoquant les États généraux que contraints et forcés par des circonstances politiques exceptionnelles, les souverains habsbourgeois gèrent leurs États à partir d'institutions centrales créées dès le 1er janvier 1527 : un Conseil Secret qui s'occupe des affaires extérieures et des questions générales de politique intérieure et un Conseil de la Cour pour l'administration centrale et les affaires judiciaires, les décisions des deux corps étant soumis à l'approbation de la Chancellerie de la Cour. L'empereur Ferdinand Ier d'Autriche refuse strictement chacune de ces revendications. Malgré la résistance farouche, quoique désespérée, de la population viennoise, la ville est reprise par les troupes impériales en une semaine. Ferdinand favorisa le développement de l'université de Vienne, et son médecin personnel fut l'érudit humaniste Wolfgang Lazius. Ses dernières années furent consacrées à concilier les protestants et les catholiques. Dans la guerre de Smalkalde, les princes protestants se sont alliés contre l'empereur ; Ferdinand marche en compagnie de son frère, contre l'opposition d'une partie des États de Bohême. Il poursuivit la politique de centralisation commencée par son grand-père Maximilien et crééa un réseau des différents services administratifs, notamment un collège de conseillers (Geheimer Rat), une autorité budgétaire centrale (Hofkammer) et une chancellerie à la cour (Hofkanzlei). Alors que les Viennois marchent sur le palais, l'empereur demande une explication au chancelier Metternich, et se voit répondre qu’ils font une révolution. De même, ce complot familial parvient à amener l'archiduc François-Charles à renoncer à ses droits au trône en faveur de son fils. Lajos Kossuth, le représentant politique le plus important du mouvement de libération hongrois, s'exile en août 1849. Document où l'empereur Ferdinand 1er ordonne aux Juifs de porter une rouelle jaune comme marque distinctive sur leurs vêtements, 1er août 1551. En tant qu'aîné de sa famille, il reste le chef en droits de la Maison de Habsbourg-Lorraine. Metternich parvient à restaurer une politique autoritaire dans les États de la Confédération. Le 12 février 1831, la princesse Marie-Anne de Sardaigne est mariée à l'archiduc-héritier Ferdinand par procuration, à Turin et en personne e 27 février de la même année à Vienne. Quant à la question de la succession dans les pays autrichiens, Charles, ayant été élu empereur des Romains à Francfort le 18 juin 1519, et son frère Ferdinand se réunirent à la Diète de Worms en 1521 et convinrent que Ferdinand devrait gouverner sur l'archiduché d'Autriche et l'Autriche intérieure (les duchés de Styrie, de Carinthie et de Carniole ainsi que le Littoral). Ferdinand n'avait guère le pouvoir de s'opposer à une armée de 100 000 hommes. Autriche et Russie s'affrontent au sujet des Balkans, Metternich souhaitant un statu quo et le tsar souhaitant le démembrement de l'Empire ottoman. Jean demanda l'aide du sultan Soliman, et les forces ottomanes marchèrent de nouveau sur la Hongrie. La future impératrice s'occupe avec dévouement de son époux débile imposé par la politique, mais elle n'apprend jamais l'allemand. Metternich convainc l'empereur vieillissant de laisser le trône à Ferdinand et même de le marier. Les discussions sur les questions religieuses ont débuté le 5 février 1555 ; Ferdinand était toujours encore en désaccord avec son frère, surtout en ce qui concerne l'inclusion des accords anticipés avec les princes dans la paix de Passau. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le clergé est assimilé à un corps de fonctionnaires, dispensateurs de sacrements[4]. (1), Ferdinand Ier, Roi de Hongrie, de Bohême, etc., né le 19 avril 1793, Related to Ferdinand I (empereur d'Autriche, 1793-1875), Related subjects Bernhard von Cles (1485-1539), prince-évêque de Trente et consultant influent de l'archiduc, devint président du collège de conseillers en 1527. On lui attribue cette réponse : « Ja, dürfen Sie denn das? Ce dernier voit en la jeune archiduchesse une future rivale qui pourrait le jour venu le faire écarter du pouvoir, surtout après la naissance de son premier fils en 1830, l'archiduc François-Joseph. Paris refuse de soutenir les insurgés. La Bohême est également touchée par la vague révolutionnaire. En 1840, le service militaire est ramené de dix ans à huit ans, sauf en Hongrie et de nombreuses exemptions continuent d'être accordées aux nobles, fonctionnaires, médecins, étudiants, gros cultivateurs et soutiens de famille. Le protestantisme en expansion menace le pouvoir impérial des Habsbourg : les électeurs Frédéric III et Jean Ier de Saxe, ainsi que le landgrave Philippe Ier de Hesse, le duc Ulrich VI de Wurtemberg et des nombreuses villes d'Empire prirent parti pour la nouvelle confession. Il y poursuit ses études sous l'égide de sa tante Marguerite d'Autriche, qui le met en contact avec l'humanisme d'Érasme. Marie-Anne sera respectée pour sa piété et sa dignité. En même temps, la minorité des États refusant d'accepter son règne s'était réunie à Presbourg, déclarait les décisions de Székesfehérvár non valides, et élit l'archiduc Ferdinand roi de Hongrie le 17 décembre 1526. Ferdinand Ier, né à Vienne le 19 avril 1793 et mort à Prague le 29 juin 1875 est empereur d'Autriche, roi de Hongrie et roi de Bohême sous le nom de Ferdinand V du 2 mars 1835 au 2 décembre 1848. Avant l'attaque de la Ständehaus, la colère contre le système policier et les revendications des révolutionnaires pour une transformation constitutionnelle de la monarchie et la mise en place d'une constitution dans les pays autrichiens avaient déjà été exprimées le 3 mars 1848 dans un discours rédigé par le chef nationaliste hongrois Lajos Kossuth[11]. Ceci fait, Ferdinand Ier, trop compromis avec les révolutionnaires et inapte à gouverner, serait remplacé par son jeune neveu François-Joseph. En 1552, pendant les incohérences dans la maison de Habsbourg, une nouvelle révolte des princes protestants éclate, avec à sa tête l'électeur Maurice de Saxe. Ferdinand et Anne eurent une descendance nombreuse qu'ils mirent au service de la politique dynastique de leur époque : Il est à noter, fait rarissime, que quatre de ses enfants sont des ancêtres directs de Louis XIV de France : Maximilien, Anne, Charles et Jeanne. Il aurait voulu une intervention des autres puissances mais ces dernières ne veulent pas intervenir sans l'Autriche. [Acte de fondation de l'Académie des sciences de Vienne, le 14 mai 1847, par l'empereur d'Autriche Ferdinand I, commençant par ces mots :] Wir Ferdinand der Erste, von Gottes Gnaden Kaiser von Oesterreich ; König von Hungarn und Böhmen... Supplemento extraordinario dell' I. R. Gazetta privilegiata di Vienna, n. 49, di lunedi 2 marzo 1835, Documents about Ferdinand I (empereur d'Autriche, 1793-1875), Books Il est définitivement désigné empereur par l'assemblée des princes à Francfort le 24 mars 1558, la confirmation du pape n'étant plus jugée nécessaire. Peu tard, le 5 janvier 1531, Ferdinand est élu roi des Romains à Cologne ; il a récolté la majorité de cinque votes des princes-électeurs contre l'opposition de Jean Ier de Saxe. Le 21 novembre, le prince Felix zu Schwarzenberg forme un gouvernement réactionnaire. Sa devise était Fiat justitia et pereat mundus (« que la justice triomphe, même si le monde doit périr »). Second enfant et fils aîné de l'empereur François II du Saint-Empire et de Marie-Thérèse de Bourbon-Naples, Ferdinand était le héritier du trône très attendu, mais il s'avéra bien vite qu'il était un enfant chétif qui souffre d'épilepsie, du rachitisme et de l'hydrocéphalie. Il écrit ainsi que « si l’Empire d’Autriche n’existait pas depuis longtemps, il faudrait l’inventer, dans l’intérêt même de l’Europe et dans celui de l’humanité »[21]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Après avoir rejeté le projet de constitution du Reichstag de Kremsier, jugé trop libéral, François-Joseph promulgue la Constitution du 4 mars 1849 (de), conservatrice et centralisatrice. Par contre, Metternich envoie l'armée autrichienne lorsque la Romagne se soulève contre le Saint-Siège. L'année suivante, Ferdinand commença une campagne en Hongrie et Jean Zapolya dut fuir vers la Pologne. Après neuf ans d'absence, Charles Quint a de nouveau participé à la diète d'Augsbourg en 1530. Il choisit comme devise Viribus unitis (avec nos forces unies), ce qui est de circonstance au moment où l'empire est au bord de la désagrégation. Maximilien mourut au château de Wels le 12 janvier 1519 ; comme son fils Philippe le Beau était déjà décédé, son patrimoine passa aux fils de ce dernier, Charles et Ferdinand. Dans l'ensemble du Saint-Empire, des émeutes ont éclaté, dont la guerre des Paysans allemands. Cependant, les autres États européens ne reconnaissent pas l'indépendance de la Hongrie. Pictures À la suite du retour des libéraux en Grande-Bretagne, les rapports entre les deux puissances se dégradent. Le 13 août 1849, les dernières unités hongroises capitulent à Világos[34]. Il lui-même a ouvert le Colloque religieux d'Haguenau en 1540 qui a toutefois finalement échoué.