S’il faut voir en le terme « local », une référence aux caractères particuliers et identitaires qui font qu’une œuvre littéraire ait une localité, des éléments propres à une certaine géo-culture aisément décelable par ses éléments traditionnels, qu’y a-t-il de local dans Pondah ? Plus qu’une simple danse traditionnelle, le Kounga est le symbole même de la culture dans la région de l’Ouest du Cameroun. Elle a connu sa révolution grâce au peuple Bassa qui l'exécute avec allégresse. On peut citer entre autres, le Lali (Mendjouong Lali) qui est une danse guerrière Bamiléké exécutée par les hommes sensés protéger le village contre les envahisseurs, le Mendougwara une danse des griots Bamoun, et le Nsi une danse rituelle des jumeaux dans l'ouest du Cameroun. L’Abélé, danse typique des Douala est exécutée lorsqu'on accompagne les mariées à leur domicile, juste après la cérémonie du mariage. Chez les peuples sawa, l'Essèwe s’exécute à l'occasion du décès d'une personne âgée. The following 200 files are in this category, out of 261 total. Elle constitue le fer de lance de la culture traditionnelle camerounaise. Cette réflexion introduit l’idée de rationalisation du monde et des évènements inexplicables à la manière de l’occidental. Le Manbang est une danse de la noblesse à la chefferie Mankon. Ces modèles ne peuvent être perçus comme les éléments identitaires d’une région ou même d’une nation, c’est un amalgame, un mélange constamment mixage de cultures et modèles contradictoires. Si oui, en plus des éléments particuliers à la réalité camerounaise (le local) qui seraient explicités dans l’œuvre, qu’y a-t-il de global, en référence à une culture universellement assumée ? Au regard de cela, pourrons nous dire en reprenant un propos d’Anna Dimitrova, Louis Marie Ongoum ne nous parle que sous la férule de cette sagesse largement répandue : « Penser global, agir local ». Les danseurs sont habillés en peaux de panthère, en pagne (le souo), en gandoura de grande valeur et coiffés de chéchia. On peut citer entre autres, le Lali (Mendjouong Lali) qui est une danse guerrière Bamiléké exécutée par les hommes sensés protéger le village contre les envahisseurs, le Mendougwara une danse des griots Bamoun, et le Nsi une danse rituelle des jumeaux dans l'ouest du Cameroun. All structured data from the file and property namespaces is available under the Creative Commons CC0 License; all unstructured text is available under the Creative Commons Attribution-ShareAlike License; additional terms may apply. whisperingsfalls lutte pour la valorisation de la littérature et des civilisations africaines, Publié le Le principal instrument utilisé est l'accordéon, mieux manipulé par les anciens. Il était question dans tout notre travail de dire ce qu’il y avait de local et de global dans l’œuvre Pondah de Louis Marie Ongoum. Le rythme est dans son sang. Si s’agissant du local, nous avons montré que l’auteur avait insisté longuement sur tous les aspects de la vie de l’homme bamiléké allant de sa naissance, en passant par sa vie dans la société et sa mort, le global s’est beaucoup plus appesanti vers une lecture d’une opposition des idées et une articulation universelle des thèmes de la mort et de l’amour. Il est un être que l’on ne peut pleurer s’il venait à quitter le monde brièvement pour le pays des morts. Danses Camerounaise. Une tradition, celle du peuple Weg-Nok, ayant tous les traits culturels du pays bamiléké, est seule à être présente. Les personnages sont d’ailleurs tous issus de ce peuple et le roman ne semble pas présenter dans l’atmosphère tragique des évènements d’une rencontre quelconque de ces personnages avec quelque étranger qui pourrait influencer de quelque manière que ce soit leurs comportements. On peut aussi citer le Ngosso chant qui rythme le plus souvent les fêtes traditionnelles comme le Ngondo, le Bolobo qui se danse vêtus de Kaba par les femmes et des pagnes noués autour des reins pour les hommes. A l'Est on peut citer entre autres, Le Luma une danse des pygmées, exécutée pour manifester la joie après une chasse fructueuse. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Notons ici, que la date de publication de cette œuvre de Louis Marie Ongoum est 1989, date marquée déjà par les amorces de la crise économique et donc symbolisant une année de récession dans plusieurs secteurs de la vie sociale du pays. Cette dernière, dans une discussion qu’ils ont, lui dit : Non, tu ne peux pas comprendre, tu raisonnes à votre manière de maintenant, tu vois avec vos yeux d’aujourd’hui, les yeux d’un jour. Danse Traditionnelle Camerounaise gratuit mp3 musique! La dation du nom à l’enfant au cœur du pays imaginaire Weg-Nok, en réalité un pays bamiléké, a lieu huit jours après l’accouchement. ASSIKO made in Cameroun/ danse traditionnelle des MASSA. Le Nabiongo est une danse rituelle mystique bali ; elle est exécutée pendant les cérémonies annuelles du Lela. La vie sociale avec son cortège d’habitus y est racontée dans un souci de détails frappants. 228 likes. This category has the following 6 subcategories, out of 6 total. 20-21. Si un tel point de vue, dénote aujourd’hui un ancrage de l’écrivain africain à sa société devenue par la force des choses hybride, car articulant deux mondes différents (l’africain et l’occidental/ le traditionnel et le moderne) que dire de Louis Marie Ongoum dans son roman Pondah? L'Ozila tout comme le bol est une danse des anciens. SAMEDI 30 MAI 2020 - 10H à 20H. Files are available under licenses specified on their description page. Quant au transculturel de la littérature enfin, nous l’avons perçu dans le message qu’aurait pu vouloir transmettre Louis Marie Ongoum : celui du non enfermement dans les traditions. La transculturalité peut être manifeste, à travers le choix de l’auteur, en son temps, de se dessaisir des préoccupations de son monde qui l’entoure pour illustrer une vie traditionnelle et culturelle condamnée à redéfinir ses propres principes de vie afin de ne pas se zombifier ou de perdre pied dans un temps qui est résolument dépassé. Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : DEPARTEMENT DE LITTERATURE ET CIVILISATIONS AFRICAINES DE L’UNIVERSITE DE YAOUNDE I : Présentation du Recueil de Poèmes De Dong’Aroga Joseph : L’Empêcheur d’aimer en rond, Yaoundé, PUY, 20, LA CRITIQUE LITTERAIRE AFRICAINE ET LE COLLOQUE DE YAOUNDE DE 1973 : l’appropriation littéraire, LITTERATURE ORALE AFRICAINE ET METHODES D’ANALYSE TEXTUELLE OCCIDENTALE : méthodes structurales formelle et génétique, Du local et du global dans la Littérature camerounaise d’expression française : le cas de, Le « jeu » entre le local et le global : dualité et dialectique de la globalisation », le. Le Bol peu connu hors de l’espace culturel béti, est une danse qui demande une maîtrise rigoureuse des pas de danse, ce qui en fait une danse des personnes d'un certain âge. Le Djingo, est une danse initiatique ou rituelle exécutée la nuit en vue d'exorciser ou de découvrir quelque chose. Selon Anna Dimitrova dans son article « Le « jeu » entre le local et le global : dualité et dialectique de la globalisation », le local, c´est en règle générale le village, le quartier, la commune, parfois même la région ; c´est là où nous possédons des bases réelles de tradition et d’identification, in Socio-anthropologie [En ligne] , N°16 | 2005 , mis en ligne le 24 novembre 2006, URL : http://socio-anthropologie.revues.org/index440.html. S’agissant de l’œuvre Pondah, le rapport de plusieurs cultures n’est pas évident même si des conflits d’idées sont quelque peu visibles. All structured data from the file and property namespaces is available under the. This page was last edited on 5 March 2017, at 13:01. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. L'Ozila tout comme le bol est une danse des anciens. " MADE IN 237 " ! Le principal instrument utilisé est l'accordéon, mieux manipulé par les anciens. Grande Journée Culturelle et Traditionnelle. @ Le Killy Jen - 15/03/2014. Cette dernière est massée à l’eau tiède pour apaiser les douleurs de l’accouchement et peut s’offrir à la relaxation et surtout aux mets et délices culinaires les plus succulents comme le Nkwi, apprêté pour elle spécialement par ses proches, aux vertus médicamenteuses et apaisantes pour les femmes ayant connu les affres de l’enfantement. Les danseurs sont habillés en peaux de panthère, en pagne (le souo), en gandoura de grande valeur et coiffés de chéchia. Dans le Littoral on retrouve aussi de nombreuses danses qui pour la majorité sont très connues des populations. Au Centre le Bikutsi reste la danse du peuple Béti la plus connue même hors des frontières du pays. Au Centre le Bikutsi reste la danse du peuple Béti la plus connue même hors des frontières du pays. chez les bamilekes C’est un spectacle interdit aux femmes enceintes. Les danseurs se ceignent de peaux d'animaux. Ce choc est dénoté par la lutte interne qui marque le refus et le doute de Pondah d’être promis à un enfant (Pehmba) et le refus et la lutte interne qui se manifeste en Pehmba à la révélation de ce qu’elle fut promise avant sa naissance à Pondah qu’elle ressent ne pas aimer. Le Tso ou Zen est une danse guerrière exécutée dans les chefferies Bamiléké par les notables. Elle est exécutée pendant les cérémonies en honneur de ces derniers et organisée par les médiums (voyantes) et les parents des jumeaux. Image of danse, people, cameroon - 72034455 Si l’on peut nommer par global par symétrie au globe et par déduction à la culture largement partagée et vécue dans la globalité des pays du monde par l’intermédiaire d’une certaine globalisation ou mondialisation de la culture dite occidentale, il existe très peu d’exemples de cette culture globale dans l’œuvre Pondah de Louis Marie Ongoum. Publié dans Dans le Littoral on retrouve aussi de nombreuses danses qui pour la majorité sont très connues des populations. C. R. Larson, Panorama du roman africain, Bloomington Indiana, Indiana University press, 1989, p.12. La jeunesse camerounaise aime son riche patrimoine culturel. DU GLOBAL DANS L’ŒUVRE PONDAH  DE LOUIS MARIE ONGOUM. Dès la dation de son nom, l’enfant est en quelque sorte une personne comme tout autre et considéré comme tel. Ici, l’enfant, source de toutes les convoitises est « un anti-destin : c’est une fortune inestimable. Là naît un conflit poussant l’individu au choix répulsif, intégratif ou subversif. A l'origine, elle était exécutée par des jeunes filles en âge de se marier à côté des hommes chantant des airs qui traduisent la méfiance envers les jeunes filles ; car ceux-ci étaient supposés en choisir une pour le mariage. Le Manbang est une danse de la noblesse à la chefferie Mankon. Les rites de veuvage et les cérémonies de levée de veuvage ainsi que celle réservée aux conditions de lamentations accompagnant la mort plongent le lecteur au cœur de la culture bamiléké. Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : je suis super content de voir ce mini rrésumé des danses patrimoniales du cameroun. Les, efoulou martial L’Assiko est à l'origine une danse du peuple Béti. 13/08/2020 10:16, je suis super content de voir ce mini rrésumé des danses patrimoniales du cameroun Cet abandon permet à la divinité ou aux ancêtres de prendre place dans la vie de l’individu  afin de lui accorder par la sincérité des paroles qu’il élève vers eux catharsis ou libération à la situation gênante qui menaçant l’équilibre de la vie social nuit à la continuité de la vie dans sa large acception. Le Makossa et l'Ambassibey la première originaire du wouri et la seconde du Nkam, ont aujourd'hui une renommée internationale. Les danseurs se ceignent de peaux d'animaux. Photo about Toupouri traditional danse north Cameroon Nord Cameroun danse traditionnelle. Elle introduit dans l’utilisation des termes, maintenant/aujourd’hui par opposition à vieilles/expérience, les traces de la rencontre et le choc des idées qui meublent l’espace traditionnel et moderne. Le Békélé et le Le Nding sont deux danses traditionnelles bassa ; la première est une danse rituelle masculine qui fais bouger les épaules et la seconde est exécutée par les femmes torses à moitié nues, parées de mille colliers autour des reins et du cou, d'une couronne de plumes à la tête et de breloques aux chevilles. Avant la cérémonie de dation du nom, c’est l’accouchement difficile de Mamo, la mère de Pehmba, qui révèle les nuances subtiles de la culture bamiléké qui, dans les durs moments de son existence, n’oublie pas de s’abandonner aux prières propitiatoires adressées à Dieu ou encore aux esprits des ancêtres par l’intermédiaire du culte des mânes. Ces aspects originaux font l’écho d’une identité camerounaise en général et singulièrement de l’identité culturelle bamiléké dans l’oeuvre Pondah. Avant ce temps, l’enfant n’a pas de nom. This page was last edited on 5 March 2017, at 13:01. A l'origine, elle était exécutée par des jeunes filles en âge de se marier à côté des hommes chantant des airs qui traduisent la méfiance envers les jeunes filles ; car ceux-ci étaient supposés en choisir une pour le mariage. Cependant le global à travers l’expression de l’universalité de l’amour autant que la mort semble perdre pied dans une localité et une traditionalité à outrance n’ayant d’égal que le caractère impétueux qu’il a sur le commun des personnages. Contrairement au bol, elle est essentiellement exécutée par les anciens. En un point, l’on pourrait affirmer que la culture bamiléké est mise à un piédestal d’une hauteur impénétrable. Au Cameroun particulièrement ,la musique et la danse varient selon les régions ainsi nous avons dans l'Est la danse des pygmés lors de la chasse, des récoltes, pour manifester leur joie . "L’Assiko, une danse de guérison devenue aujourd’hui spectaculaire et festive. Danse traditionnelle à l'installation du PREMIER MINISTRE CAMEROUNAIS Voici le parcours du nouveau Premier Ministre du Cameroun, Dion Ngute Joseph. ★ Mp3 Monde Sur Mp3 Monde, nous ne conservons pas tous les fichiers MP3, car ils figurent sur des sites Web différents, sur lesquels nous recueillons des liens au format MP3, de sorte que nous ne violions aucun droit d'auteur. Elle symbolise la richesse et la puissance. Le style oral, marque particulier des contes, des légendes maquillent les portraits du texte et remplissent l’esprit des traditionalistes d’idées nostalgiques. L’une des rares évocations qui introduit une césure entre la réflexion traditionnaliste et celle moderne se réalise dans un conflit presque générationnelle dans la discussion entre Pondah et sa mère Chubwet. Cette musique est toujours accompagnée de pas de danse. Du fait de l’environnement de sa création, marqué par la course du pays (le Cameroun) vers le modernisme afin de juguler la crise économique déjà à ses trousses, peut-on montrer une certaine ouverture de l’œuvre littéraire à la réalité mondiale ? On peut aussi citer le Ngosso chant qui rythme le plus souvent les fêtes traditionnelles comme le Ngondo, le Bolobo qui se danse vêtus de Kaba par les femmes et des pagnes noués autour des reins pour les hommes. Il est certain que par la mort tragique des personnages, un certain enfermement dans le traditionnel sans ouverture vers l’extérieur est décrié. L’individu se livre à plusieurs activités parmi lesquelles la culture des champs, la pêche, la chasse auxquelles s’ajoute le respect du calendrier social du village en ce qui concerne l’effectivité des jours de marché, les jours consacrés aux réunions dans les cases de la chefferie, celles réservées aux danses ou aux sociétés secrètes (les sociétés des initiés possesseurs de totems dans lesquelles appartient Pondah). Le Bol peu connu hors de l’espace culturel béti, est une danse qui demande une maîtrise rigoureuse des pas de danse, ce qui en fait une danse des personnes d'un certain âge. Elle a été modernisée et commercialisée par des artistes musiciens tels que Jean Bikoko alias Aladin, Jean Claude Nyebel plus connu sous le nom de Samson chaud gars, et bien d'autres. 18 juillet 2011 Lire L.M.Ongoum, Pondah, Yaoundé, Editions de la SOPECAM, 1989, pp. On peut citer entre autres, le Lali (Mendjouong Lali) qui est une danse guerrière Bamiléké exécutée par les hommes sensés protéger le village contre les envahisseurs, le Mendougwara une danse des griots Bamoun, et le Nsi une danse rituelle des jumeaux dans l'ouest du Cameroun. Le Békélé et le Le Nding sont deux danses traditionnelles bassa ; la première est une danse rituelle masculine qui fais bouger les épaules et la seconde est exécutée par les femmes torses à moitié nues, parées de mille colliers autour des reins et du cou, d'une couronne de plumes à la tête et de breloques aux chevilles. Pendant cette cérémonie, les danseurs racontent la vie du défunt et miment ses gestes ; Contrairement à l’Essèwe, le Ngono est exécutée à toutes les occasions (réjouissance ou deuil) dans le Moungo. Installations de chefs, intronisation de successeurs, rites traditionnels, funérailles ; cette danse se retrouve et est une partie intégrante de toutes les cérémonies majeures. Du local et du global dans la Littérature camerounaise d’expression française : le cas de Pondah de Louis Marie Ongoum Publié le 18 juillet 2011 par whisperingsfalls/Noke Simon Francis