Selon ce principe, deux êtres indiscernables sont identiques ; deux êtres différents doivent différer, ne serait-ce que par de petites différences inaperçues. Souviens-toi donc que, si tu crois libres les choses qui de leur nature sont esclaves, et propres à toi celles qui dépendent d'autrui, tu rencontreras à chaque pas des obstacles, tu seras affligé, troublé, et tu te plaindras des dieux et des hommes. En plaçant entre parenthèses le monde objectif, l'épokhè relativise radicalement la psychophysiologie, pour atteindre une subjectivité trancendantale. Voici la définition de la liberté, selon le philosophe français Jean-Paul Sartre : l'idée que je n'ai jamais cessé de développer, c'est que, en fin de compte, chacun est toujours responsable de ce qu'on a fait de lui — même s'il ne peut rien faire de plus que d'assumer cette responsabilité La véritable liberté de l'Homme serait donc sa capacité de décider rationnellement d'être responsable de ce qu'il est et de ce qu'il fait, sans faire appel à une déresponsabilisation qui prendrait la forme de la mauvaise foi. C'est le pouvoir de faire tout ce qui n'est pas contraire à ses conventions; et dans le cas où l'on s'en écarte, le droit de ne pouvoir être contraint à les remplir, ou puni d'y avoir manqué, que par un jugement légal. Notre volonté n'a alors aucune cause antécédente. Fondements de la métaphysique des moeurs, 1785. Les auteurs examinés plus haut nous ont déjà fourni quelques réponses possibles. ○   Anagrammes (voir aussi l'article fatalisme qui expose quelques raisonnements). Un certain sentiment de liberté peut accompagner l'acte volontaire, et même lorsque l'action est empêchée, il nous reste le sentiment que c'est nous qui décidons de la direction de notre volonté; Le sentiment de la liberté peut naître de l'allègement des contraintes sociales, par exemple dans le, En premier lieu, la liberté ne peut se réduire à l'indépendance par rapport au. Or, seule peut être dite pure et bonne une volonté débarassée des influences de la sensibilité. Si la. Pourtant, on peut aussi se dire qu'une telle conception de la liberté (par ailleurs largement partagée par tous ceux qui pensent qu'on est libre quand on fait « tout ce qu'on veut ») se heurte rapidement à des difficultés concrètes au moment où on veut la vivre concrètement, c'est-à-dire en société, car nous constituons tous une contrainte forte les uns pour les autres. Je suis emmené à dire que la. Ainsi, à travers le suivisme ou la lâcheté prétendons-nous nier notre propre liberté − comme par le fanatisme nous prétendons nier celle des autres. (Général) Pouvoir d'agir sans contraintes étrangères ou extérieures. En conclusion, cet ensemble de réflexions sur la conscience et le corps propre fait que la liberté transcendantale est bien dans la lignée de la métaphysique classique, car elle oppose, comme il a été vu plus haut, la raison à la sensibilité. Au premier abord, la liberté se situe au niveau de l'action et se définit comme liberté de mouvement et pouvoir faire. Si nous prenons le parti où nous voyons le plus de bien, nous nous déterminons plus facilement; si nous suivons le parti contraire, nous usons davantage de cette puissance positive; ainsi, nous pouvons toujours agir plus librement dans les choses où nous voyons plus de bien que de mal, que dans les choses appelées par nous indifférentes. Cette dernière suppose en effet que la conscience soit douée de liberté : La néantisation permet de conclure au primat de l'existence sur l'essence : la célèbre formule de Sartre selon laquelle "l'existence précède l'essence" signifie que l'individu n'est pas déterminé d'après un sens qui d'avance le définirait en le "chosifiant". Ses inclinations et ses penchants l'empêchent seuls d'y parvenir, mais il n'en souhaite pas moins d'être libre de ces inclinations qui lui pèsent à lui-même. Ce ne sont pas les données sensibles qui importent, mais les symboles que la conscience y trouve : c'est une activité intentionnelle du sujet, une projection dans l'objet. Regarde toutes choses avec une fermeté mâle, en homme, en en citoyen, en être destiné à mourir. Voir l'article détaillé pour des éléments de réponse : Un concept clef concernant la métaphysique, l'éthique et l'anthropologie, Connaissance et expérience de la liberté, enjeux, Enjeux métaphysiques et moraux de la liberté, un contenu abusif (raciste, pornographique, diffamatoire), http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liberté_(philosophie_politique)&oldid=79897808, anagramme, mot-croisé, joker, Lettris et Boggle, est motorisé par Memodata pour faciliter les, métaphysique, comme relative à un existant qui est, éthique, concernant les actions humaines, relatives à la liberté individuelle, ou, ceux qui en font le fondement de l'action et de la morale humaines (, et ceux qui nient une quelconque transcendance de la volonté par rapport à des déterminismes tels que la sensibilité (, Dans le premier cas, il s'agit d'expliquer comment on peut naturaliser la. on peut nier le problème, en disant que la liberté n'existe pas. Contre ce courant, Edmund Husserl va tenter de marquer les limites du point de vue naturaliste : celui-ci, selon Husserl, ne suffit pas à épuiser la réalité de l'esprit. Mais j'avoue qu'il est besoin d'un long exercice, et d'une méditation souvent réitérée, pour s'accoutumer à regarder de ce biais toutes les choses; et je crois que c'est principalement en ceci que consistait le secret de ces philosophes, qui ont pu autrefois se soustraire à l'empire de la fortune et, malgré les douleurs et la pauvreté, disputer de la félicité avec leurs dieux. Définir le droit naturel n'est pas aisé, puisque cette définition varie selon les courants de pensées et les époques. B. Par exemple, si je ne peux pas courir à 100km/h, c'est moins un défaut de liberté qu'un défaut de puissance. infos, Termes associés : Libre arbitre, Morale, Bonheur, Raison. Cette nouvelle définition de la liberté subsume les deux autres : Il s'agit de vivre en ayant conscience de la limite que représente la présence de l'autre. Nous contacter La liberté serait donc dans ce cas observable et devrait faire partie des phénomènes. C'est en agissant ainsi que Diogène, Héraclite et quelques autres ont mérité d'être appelés des hommes divins, comme ils l'étaient en effet. Prendre conscience du caractère néfaste d'un acte commis librement et accepter la punition qui en découle rationnellement seraient donc une forme de. Par conséquent, il n'y a pas de liberté d'indifférence, car l'arbitre ne peut être dans un état d'équilibre entre deux objets puisqu'ils ne sont pas identiques. Un plat est-il venu jusqu'à toi ? Pour Blaise Pascal, c'est un divertissement qui occupe une grande partie de la vie des Hommes et qui permet de masquer les problèmes essentiels de l'existence humaine. 1) Ce que l'on (l'homme, l'être vivant) ne peut franchir dans les faits. Partons de la définition la plus commune : être libre c'est pouvoir faire tout ce que l'on désire. Mais cette liberté n'est pas la liberté au sens philosophique. Est dit libre l'homme qui se gouverne selon sa raison. Il prouve donc par là qu'il se transporte en pensée, avec une volonté libre des impulsions de la sensibilité, dans un ordre de choses totalement différent de celui de ses désirs dans le champ de la sensibilité, car, en formant un tel souhait, il ne peut attendre la satisfaction de quelqu'un de ses désirs, ou de quelqu'une de ses inclinations réelles ou imaginables (puisqu'il ôterait par là toute sa supériorité à l'idée qui lui arrache ce souhait), mais seulement une plus grande valeur intérieure de sa personne. Les jeux de lettre français sont : D'un côté l'homme est une partie du monde, de l'autre il est conscience constituante du monde. L'animal, n'étant pas conscient de sa liberté ne l'est pas. N'est-il point encore venu ? Par définition, le travail est une activité de transformation de la nature qui a pour effet de transformer l'Homme lui-même. Ce qui a de la valeur, la finalité par excellence de l'activité humaine, c'est la pensée, l'activité de l'intellect, conçue comme la finalité et le vrai bien de l'âme : la liberté de l'homme serait donc dans la contemplation qui nécessite d'ailleurs des conditions de vie d'hommes libres. Intelligence : par l'intelligence, faculté de choix, nous agissons par nous-même en connaissance de cause ; nous avons un discernement de nos actes. Pour répondre à la menace de partition politique et culturelle islamiste, Emmanuel Macron revient à nouveau sur les droits des citoyens en attaquant de front la liberté scolaire, mais aussi. La liberté est en effet l'indépendance transcendantale de la conscience : elle s'établit sur les ruines du déterminisme, car la spontanéïté du sujet est irréductible. La liberté est pour Augustin correspondance entre la volonté humaine et la volonté divine ; elle n'est donc pas un choix, mais une sorte de nécessité à se conformer à l'ordre divin. Il faut se défaire de la définition courante de la liberté : Le pouvoir de faire ce qu'on veut. Il n'y a aucune retraite où un homme puisse être plus en repos et plus libre que dans l'intérieur de son âme; principalement s'il y a mis de ces choses précieuses qu'on ne peut revoir et considérer sans se trouver aussitôt dans un calme parfait, qui est, selon moi, l'état habituel d'une âme où tout a été mis en bon ordre et à sa place. Le problème ne se pose donc pas, puisque dans cette perspective, il ne s'agit que d'un non sens métaphysique. En quoi l'épicurisme est il fondamentalement une philosophie de la liberté ? En premier lieu, la liberté ne peut se réduire à l'indépendance par rapport au monde extérieur ; il faut également une autonomie intérieure réelle par laquelle nous nous donnons volontairement des règles d'actions. Le terme « liberté » vient de liber en latin qui renvoie à l’homme libre, affranchi de toute forme de contrainte. En ce sens on peut même dire que les choses qui nous sont commandées par les autres et que sans cela nous ne ferions point de nous-mêmes, nous les faisons moins librement que celles qui ne nous sont pas commandées; parce que le jugement qu'elles sont difficiles à faire est opposé au jugement qu'il est bon de faire ce qui est commandé, et, ces deux jugements, plus ils nous meuvent également, plus ils mettent en nous d'indifférence prise au premier sens. Libre arbitre: propriété de la volonté (actus proprius), faculté de choix qui associe raison et volonté. Cela sous-entend que l'individu doit être en mesure de faire preuve de discernement et d'un grand sens critique: l'homme libre se donne à lui-même des normes cognitives. Ce ne sont pas les règles, les dirigeants, qui sont mauvais, mais la. La réflexion sur le droit naturel relève de la philosophie, de l'Antiquité à nos jours. Par la suite, le libre-arbitre deviendra un trait fondamental de l'anthropologie de Thomas d'Aquin. La liberté intérieure appartient quant à elle au domaine de la morale. ». Dans ce cas, la raison se donne à elle-même sa loi, elle légifère sans rien emprunter à la nature. La liberté : le bonheur - Cours - Fiches de révision Définition Le bonheur est un but que tous les hommes désirent atteindre et en ce sens que les philosophes appellent le Souverain Bien, c'est-à-dire le bien suprême qui commande tous les autres. Mais dans ce cas, la liberté n'est pas une réalité intelligible: la liberté sort du néant, elle constitue une sorte de miracle, d'où le caractère presque indicible de ce concept, puisque la liberté semble être dans ce cas au-delà de la portée de l'intellect humain. La philosophie est une activité humaine très ancienne. Il y a une spontanéité du mouvement naturel qui est un principe interne de mouvement. Pour le fatum stoïcien, voir Fatalisme : J'appelle destin (fatum) ce que les Grecs appellent heimarménè, c'est-à-dire l'ordre et la série des causes, quand une cause liée à une autre produit d'elle-même un effet. L'unité de nos représentations serait alors une unité logique. quand l'acte est commis par ignorance, qui est donc cause de l'acte. Voici quelques expressions prononcées par mes clients : J'ai besoin de plus d'indépendance dans mes relation. En résumé, la notion de libre-arbitre, c'est : L'horizon métaphysique de cette conception, c'est Dieu. La liberté telle que nous l'entendons (comme propriété métaphysique ou comme condition transcendantale de la volonté) était ignorée des Anciens. Mais aussi fournis-la de ces maximes courtes et élémentaires, dont le seul ressouvenir puisse dissiper sur-le-champ tes inquiétudes, et te renvoyer en état de soutenir sans trouble tout ce que tu retrouveras. Je vous tiens informé dès que j'ai du nouveau. Cette contradiction dans notre connaissance est la troisième antinomie kantienne: suis-je libre, ou suis-je conduit par le destin ? Solène Milaret Épicure et la liberté : En quoi l'épicurisme est il fo. La plupart des hommes cherchent la solitude dans les champs, sur des rivages, sur des collines. Ce point sera développé un peu plus loin. Mais un accord sur la définition du bonheur est difficile à trouver quant à son contenu et aux moyens d'y parvenir. En effet, si la conscience que nous avons de la liberté n'en est pas une connaissance, la liberté est soit une réalité métaphysique soit un concept vide. S'il y quelque chose comme la liberté, quelle sorte de chose est-ce ? Il ne semble donc pas possible de concevoir une liberté indépendance comme un état monadique, où l'individu serait une totalité fermée, atome qui n'aurait que des relations qui lui seraient externes ou étrangères. Surtout, lorsque tu feras dans ton âme la revue de tes maximes, arrête-toi sur ces deux : l'une, que les objets ne touchent point notre âme, qu'ils se tiennent immobiles hors d'elle, et que son trouble ne vient jamais que des opinions qu'elle se fait au-dedans; l'autre, que tout ce que tu vois va changer dans un moment, et ne sera plus ce qu'il était. C'est l'absence de contrainte et l'indépendance, comme, par exemple, le vagabond non assujetti à un ordre social (Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, etc). Page de suivi de traduction   ---   Mettre à jour ces informations. Il y a là une évocation de l’activité réflexive et de l’influence positive qu’elle exerce sur l’esprit. Un philosophe est un individu qui cherche à se connaître, sans vision pragmatique. Mais le problème de savoir s'il y a quelque chose de tel que la liberté reste entier. La liberté, c'est donc la spontanéité éclairée par la raison; cette conception de la liberté n'est pas incompatible avec certaines formes de naturalisme. Il s'applique à enchaîner ses mouvements comme s'ils étaient des mécanismes se commandant les uns les autres, sa mimique et sa voix même semblent des mécanismes : il se donne la prestesse et la rapidité impitoyable des choses. Si, en effet, la liberté implique l'existence du devoir comme sa condition, sa suppression entraînerait peut-être la suppression d'une distinction entre le bien et le mal : Sommes-nous plus libres sans les autres ? Si l'homme libre est. Mais si j'administre un poison en étant convaincu que c'est un remède, je pose un acte autre que celui qui est voulu ; je ne suis donc pas la cause de l'acte effectif. Ainsi, alors que l'indépendance concerne les causes externes (définissant ce que je peux), l'autonomie concerne les causes qui sont la source de la volonté (définissant ce que je veux). Contrairement à Paul Valéry, Pic de la Mirandole écrit en 1486 [2] que la liberté n'est pas qu'un 'mot' mais la source même de sa dignité, de ce qui le distingue de manière complète de l'animal ou de la plante verte, puisque son itinéraire est le seul qui ne soit pas dessiné a priori. Mais alors, puisque c'est le sujet qui porte les valeurs à l'existence, l'existence même de ce sujet porteur de valeurs ne devrait-elle pas être une valeur que tous devraient. C'est enfin le droit d'implorer le secours des lois contre toute espèce d'injure ou de lésion. on peut nier le problème, en disant que la liberté n'existe pas. Cette nouvelle acception de la liberté, elle aussi présentera de manière interne, une contradiction, une limite qui trouvera un dépassement à travers une nouvelle définition du concept de liberté. La philosophie kantienne de la liberté peut être résumée ainsi : la loi morale est la ratio cognoscendi de la liberté ; la liberté est la ratio essendi de la loi morale. Indépendance: notre arbitre est indépendant à l'égard des contraintes des penchants de la sensibilité. Seul le point de vue de l'esprit sur lui-même peut en dévoiler l'essence vrai. Il s'agit de faire apparaître ce qui constitue en propre la conscience. On distingue la liberté d’agir de la liberté intérieure, même si elles sont interdépendantes. Il se dit par opposition à. Définition liberté de pensée dans le dictionnaire de définitions Reverso, synonymes, voir aussi 'libéré',libérâtre',libériste',liber', expressions, conjugaison, exemple, I/ Définition et problématique. Astuce: parcourir les champs sémantiques du dictionnaire analogique en plusieurs langues pour mieux apprendre avec sensagent. À partir du XVIIIe siècle, la liberté a commencé à s'unir à d'autres facultés ou vertus, comme la justice et l'égalité. Mais la question se pose : si tout dépend du destin, comment certaines choses peuvent-elles encore dépendre de nous ? L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ? Elle se définit, négativement, comme l’absence de contrainte; positivement comme l’état de celui qui fait ce qu’il veut. Nietzsche reprendra cette critique: '« Aussi longtemps que nous ne nous sentons pas dépendre de quoi que ce soit, nous nous estimons indépendants: sophisme qui montre combien l'homme est orgueilleux et despotique. Notre liberté augmenterait avec notre capacité à agir et à satisfaire nos désirs. Deux aspects fondamentaux de la phénoménologie pour comprendre la liberté : Dans l'épokhè, il s'agit pour la conscience d'éliminer de son champ tout ce qui ne lui est pas immédiatement connu. Pic de La Mirandole compare l'homme au caméléon: "l'homme est l'être aux mille destins". Comme l'un ou l'autre est nécessairement vrai, il semble nécessaire que l'un arrive et pas l'autre. 2. L'homme éprouve la même impression, mais il se reconnaît libre d'acquiescer, ou de résister; et c'est surtout dans la conscience de cette liberté que se montre la spiritualité de son âme : car la physique explique en quelque manière le mécanisme des sens et la formation des idées; mais dans la puissance de vouloir ou plutôt de choisir, et dans le sentiment de cette puissance, on ne trouve que des actes purement spirituels, dont on n'explique rien par les lois de la mécanique. Soumission et liberté dans la philosophie de Rousseau. Tu peux résister à une bourrasque de vent l'aide d'une force, à une tentative d'emprisonnement dans une cage à l'aide d'une force, à une tentative de persuasion dogmatique à l'aide d'une. Dans sa dynamique réflexive, la philosophie analyse les contradictions et les paradoxes (contre l'opinion), mais les crée également dans le but de surprendre, d'ébranler, voire même de bouleverser la pensée bienséante. (Métaphysique) Pouvoir d'être cause première d'un acte, d'initier une chaîne causale. Considère la rapidité avec laquelle toutes choses tombent dans l'oubli; cet abîme immense de l'éternité qui t'a précédé et qui te suivra; combien un simple retentissement de bruit est peu de choses; la diversité et la folie des idées que l'on prend de nous; enfin la petitesse du cercle où ce bruit s'étend. A ce titre, puisqu'Aristote admet qu'un cheval puisse être vertueux, il peut sans doute également être dit libre (i.e. La définition scolastique se réfute elle-même, c'est un schéma absurde. D'ailleurs à quoi a-t-il servi à tant d'hommes, qui maintenant sont au tombeau, réduits en cendres, d'avoir eu des inimitiés, des soupçons, des haines, des querelles ? La liberté d’agir est d’abord un statut social garanti par des droits et des devoirs et s’oppose en cela au statut d’esclave. Aspect pratique de la liberté : il y a une dimension pratique de la liberté et une dimension qui concerne nos états psychologiques. Ces personnes ont craint, en pénétrant trop avant dans le système de l'homme, de voir disparaître ses plus brillantes attributions; et, si elles ont été portées à applaudir à la sagacité du philosophe, elles. Il n'y a donc pas de détermination mécanique des formes objectives, mais une signification inspirée de ces formes. La certitude n'implique pas la nécessité : l'obligation morale n'est pas nécessaire. Nous distinguerons d'abord les différentes définitions de la liberté et leurs contrastes, puis nous analyserons le jeu de Descartes sur l'ambiguïté de la détermination et l'indifférence de la volonté, et enfin la liberté en tant qu'expérience subjective dépendante de Dieu. Mais cette unité causale a soulevé et soulève encore de nos jours des problèmes: si on unit les trois parties de la connaissance (physique, éthique, logique), et aujourd'hui les sciences humaines et les sciences de la nature, comment résoudre l'antagonisme entre destin et liberté ? Celui qui n'obtient pas ce qu'il désire est malheureux, et celui qui tombe dans ce qu'il craint est misérable. Le problème des futurs contingents est un problème de logique qui se présente sous la forme d'une alternative. Idéal pour approfondir tes connaissances . Car il admet ici qu'en toutes circonstances il remarquerait et reconnaîtrait sa dépendance dès qu'il la subirait, son postulat étant qu'il vit habituellement dans l'indépendance et qu'il éprouverait aussitôt une contradiction dans ses sentiments s'il venait exceptionnellement à la perdre. La liberté pour tous est-elle une véritable liberté ? De plus, il faut remarquer que la liberté peut être considérée dans les actions de la volonté avant l'accomplissement ou pendant l'accomplissement. Liberté philosophique et libertés formelles (1) par Catherine Kintzler En ligne le 25 juin 2009 Les libertés juridiques et politiques sont définies par la loi de manière négative ou encore formelle. Cette notion est à la fois conçue comme une valeur abstraite et normative de l'action humaine et comme une réalité concrète et vécue. La liberté y est définie comme une absence … La désobéissance serait donc la marque de la liberté de l'individu ou d'un groupe d'individus face à l'imposition de valeurs sociales, morales et religieuses. Liberté d'indifférence (voir Libre arbitre). Car si tu désires quelqu'une des choses qui ne sont pas en notre pouvoir, tu seras nécessairement malheureux; et, pour les choses qui sont en notre pouvoir, tu n'es pas encore en état de connaître celles qu'il est bon de désirer. La physique hellénistique est ainsi nettement déterministe. 1. Mais on retombe alors dans les difficultés évoquées au début de cet article: le sentiment de la liberté, ou son intuition, n'est ni clair ni probant. C'est ainsi qu'un pigeon mourrait de faim près d'un bassin rempli des meilleures viandes, et un chat sur des tas de fruits, ou de grain, quoique l'un et l'autre pût très bien se nourrir de l'aliment qu'il dédaigne, s'il s'était avisé d'en essayer. La nature commande à tout animal, et la bête obéit. En effet, si l'explication philosophique comprend la réalité dans son intégralité, au moins idéalement (et au contraire des sciences qui ont une partie seulement du monde pour objet), alors un effort d'unification de notre connaissance par une causalité unique est exigible, et cela afin d'éviter les contradictions qui découlent de l'hypothèse de l'existence de plusieurs causalités (psychique et physique): il semble en effet impossible de penser l'interaction de deux causalités hétérogènes. un certain sentiment de liberté peut accompagner l'acte volontaire, et même lorsque l'action est empêchée, il nous reste le sentiment que c'est nous qui décidons de la direction de notre volonté ; le sentiment de la liberté peut naître de l'allègement des contraintes sociales, par exemple dans le, une critique moraliste : cette liberté relève de la licence, i. e. de l'abandon au. Pour les Grecs, l'ivresse double la peine. La liberté en philosophie Sur cette Terre, tous les Hommes pensent. Liberté (nom commun) (Général) État de non contrainte, pouvoir d'agir sans contraintes. Ce problème a particulièrement sollicité la reflexion des philosophes de l'Antiquité. L'aliéné ou l'homme ivre peuvent s'imaginer agissant de leur propre chef ; bien plus, même un homme tenu pour sain d'esprit est susceptible de se faire de graves illusions sur son propre compte. Pour reprendre l'exemple du personnage de Lafcadio dans Les Caves du Vatican (Lafcadio commet un meurtre sans motivation connue de lui, pour se prouver qu'il en est capable) on peut. De la liberté du chrétien. Il était prisonnier de guerre ; on l'a laissé en liberté sur parole. Indice des prix à la consommation insee aout 2019. Or, cela semble bien être une contradiction. Sommaire: 1 Philosophie et progrès 2 Vous avez dit « problèmes » ? Un homme a-t-il renoncé à ses droits; sans doute alors il devient esclave : mais aussi son engagement devient nul par lui-même, comme l'effet d'une folie habituelle, ou d'une aliénation d'esprit causée par la passion ou l'excès du besoin. En effet, si les animaux sont déterminés ad unum (d'une façon unique), les hommes en revanche peuvent l'être de multiples façons : il y a un choix dans les possibles. N'importe quel Homme conscient de lui-même est libre. Spontanéité de la raison: c'est la faculté de créer du nouveau, d'ouvrir des possibles: la raison permet de poser un acte non déterminé par des causes passées. Il s'agit alors de la liberté comme possibilité de vouloir, de décider par soi-même. Ne demande point que les choses arrivent comme tu les désires, mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent, et tu prospéreras toujours. En effet, la valorisation antique de la pensée ne permettait pas de valoriser le choix, car la pensée a une nécessité logique. La volonté, en revanche, permet le libre-arbitre humain. Te plains-tu encore du lot d'événements que la cause universelle t'a départi ? Cette thèse implique ensuite une situation de la conscience dans le monde : pour la phénoménologie, la conscience est déterminée par le monde, mais c'est du monde environnant constitué par elle qu'il s'agit, et non du monde objectif.