La récurrence des figures amazones dans l’art grec, archaïque, classique et hellénistique dit combien la fascination est grande et non anecdotique. La récurrence de ce modèle de déesses est manifeste dans tout cette partie du monde dans les périodes trop souvent oubliées, antérieures aux cultures bibliques et gréco-romaines. La vierge brune a disparu. Les peuples contemporains des steppes, tels les Mongols, les Lapons, les Touaregs, ni chasseurs cueilleurs, ni agriculteurs, montrent que ce type d’économie est concevable. Or nous avons vu dans les articles précédents la récurrence millénaire de déesses trônant, comme celle de Catal Huyuk en Anatolie centrale. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Son origine est exactement phrygienne, et les spécialistes s’accordent à dire qu’elle remonte très certainement à la Terre-Mère vénérée dans cette région au néolithique, tel que ce fut le cas à Çatal Höyük. Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Dédié à Artémis, par les populations du « Pont » . La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer. Coiffées du bonnet phrygien, ces cavalières ne sont pas ici représentées en guerrières menaçantes, mais en chasseresses élégantes et sereines. A l’entrée de l’église se trouve aujourd’hui une copie de vierge noire médiévale, repeinte couleur chair, donnée par un collectionneur particulier qui possède l’originale. Outre les Blogs, et Wikipédia, des sites divers de musées ou encore de recherches archéologiques sur le site d’Éphèse nous renseignent sur l’une des figures antiques que prenait Diane soit Artémis, dans la région d’Éphèse notamment. Après un inventaire, tous les biens de Notre dame de la Garde, sont vendus aux enchères, un an après la Vierge à l’ostensoir qui a été portée à l’hôtel de la monnaie. Il est cohérent de relier cette figure majeure aux antécédents comparables des régions connectes. Artémis fut à l’origine une déesse-mère matriarcale pré-aryenne. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Elle est située sur un piton calcaire de 149 mètres d’altitude au sud du Vieux-Port de Marseille. Le croissant de lune étoilé est le symbole universel des déesses-mères, d’Isis à Artémis, en passant par Allat, la déesse pré-islamique de la Kaaba de La Mecque, jusqu’aux jungles du Vietnam, où les tribus matriarcales austronésiennes vénèrent la Déesse-Mère sous forme de piliers-totems qui soutiennent la maison, ornés d’un croissant étoilé entre ses seins. La ‘grande Artémis des Ephésiens’, comme on l’appelait autrefois, se transforma alors en la ‘grande,… Il n’y a pas de monstres masculins dangereux ; les centaures sont sages et les satyres féconds. Textes et propositions sur les arts plastiques, Afficher tous les articles de Olivier Jullien, Michel-Ange, Généalogies de la chapelle Sixtine, Figures, présentation de créations d' O. Jullien, textes et propositions sur les arts plastiques. Après ce parcours dans un Proche Orient célébrant pendant des millénaires des cultes proches d’un monothéisme féminin : divinité des astres ( soleil-lune-étoiles), des animaux sauvages et domestiqués ( lions-bovins), de la fécondité ( seins en évidence) et fondatrices de cités ( couronne architecturée), nous retrouvons les cultes à Artémis, très variés et surprenants, comme par exemple, le Temple d’ Artémis de Corfou…ci dessous. Cybèle étant la grande Déesse d’Anatolie, les Romains ont voulu y voir la Déesse-Mère de leurs lointains ancêtres. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Ne reste que Cerbère, mais il n’ a rien d’humain, à la différence des Sphinges, Stryges, Moires, Gorgones, Sirènes, Parques etc…. Il y avait à Ephèse un temple splendide consacré à la déesse Diane. Un magnifique temple lui était dédié à Ephèse, qui fut incendié par Herostratus et réduit en cendres; mais il fut reconstruit sous … Dans la tradition grecque, les « héros » sont ceux qui éliminent les forces dites obscures, mais étonnamment toujours liées aux mythes archaïques féminins : Hercule( le taureau/ l’amazone Hippolyte), Persée ( le minotaure, trahi par sa sœur Ariane, fils des amours coupables de Pasiphaé et du taureau minoen, Ariane qui sera ensuite abandonnée par le « héros »), Thésée ( contre Méduse)..nous verrons plus loin que la série  de ces « héros » continue. Marie obtint en effet immédiatement le statut d’une image divine et sublime qui l’éleva au dessus de tout ce qui était humain, mais, en même temps, elle resta strictement sous la tutelle du dieu de la trinité. Cybèle est une Déesse étrangère qui fut importée d’Anatolie en l’an 204 avant notre ère. On trouve encore des mosaïques splendides transmettant des images loin des stéréotypes grecs, sur les reines amazones, en Anatolie, à Urfa ( Edesse) au même endroit, non loin de Catal Huyuk d’ailleurs. Ils y réussirent avec une adresse remarquable du moment qu’ils redécouvrirent la Mère de Jésus et la mythifièrent en tant que Vierge Marie qui a donné naissance à Dieu et en tant que salvatrice. En effet les interprétations faites à propos de ces protubérances sur la poitrine de la déesse diffèrent. J.-C. par Érostrate, qui veut se rendre célèbre en détruisant le temple(Selon certains, en particulier Cicéron dans un traité sur les augures, disent que cet incendie eut lieu le jour de la naissance d’Alexandre le Grand). Il est cependant remarquable de réaliser combien le mythe des amazones croise une histoire durable dans les siècles. « La religion romaine archaïque », Georges Dumézil, Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour envoyer par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Matriarcat & Religions : des vestiges secrets au syncrétisme, Matriarcat et Paganisme : la Déesse-Mère, religion universelle de l’humanité primordiale, La Vierge Noire chrétienne, survivance d’un culte païen matriarcal, Notre Dame Isis, la déesse-mère alchimique secrète, de la Gaule romane à la franc-maçonnerie, Çatal Höyük (néolithique), civilisation matriarcale agricole urbaine et pacifique de la déesse-mère, Matriarcat indo-européen : les guerrières amazones antiques d’Asie centrale, Origines de l’islam : ses racines païennes matriarcales, Matriarcat Rhadé – ÊĐê (Vietnam) : totems d’Artémis, gardiennes des sources, et cheffes de clan. Inscrivez votre adresse mail et cliquez sur ce bouton, Site N°1 sur le matriarcat et le patriarcat – Projet Prométhée, La ville de Massalia a été fondée au début du VI. ( Déconnexion /  La figure d’Artémis d’Éphèse proprement dite ne rentre pas du tout dans le corpus de la statuaire classique grecque. On trouve aussi dans les régions celtico-gauloises, la déesse Romerta, féconde, mère et tenant des cornes d’abondance et encore Epona, déesse cavalière, trônant aussi entre 2 cavales. Les colons ioniens se heurtèrent au culte de la déesse mère Cybèle, alors dominant dans la majeure partie de l’Anatolie (Turquie actuelle). Diane = "de la lumière" Appelée l'Artémis d'Ephèse, déesse de nombreux peuples d'Asie, différente de l'Artémis des Grecs, la soeur d'Apollon. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Il n’est pas anodin de voir que l’une des plus fameuses peintures grecque soit celle du tombeau d’ Alexandre, né l’année de l’incendie du Temple d’ Artémis. Sur le territoire gallo-romain, Artémis d’ Ephèse est considérée comme fondatrice et protectrice de Marseille. Les chrétiens des premiers siècles, en faisant des dieux du paganisme des démons malfaisants, répétaient sans le savoir les patriarcaux, adorateurs de Zeus, qui avaient métamorphosé en êtres horribles et terrifiants les Erynnies (justice matriarcale), que cependant les masses démocratiques continuaient à nommer, comme auparavant, les déesses bienfaisantes et vénérables. Notre-Dame de la Garde, également appelée localement « la Bonne Mère » (en provençal : Boueno Mèro) est une des basiliques mineures de l’Église catholique romaine. Nous reviendrons plus loin sur la récurrence de ce type de situations. Justinien achève de le démanteler en prélevant une partie de ses colonnes pour le palais impérial de Constantinople. Les patriciens romains se disaient descendants d’Énée, un des héros de la bataille de Troie, ville au passé grandiose qui se trouve en Anatolie. Drapeau de guerre Ottoman (1453-1798), orné de Zulfikar, le sabre de Mahomet. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Il est manifeste que l’actuelle Turquie est le berceau de mythes fondateurs tenaces. Restent dans la culture populaire, les déesses mères, par exemple la figure de Mater Matuta, trônant, assez proches des cultes à Isis Lactans. Mais, comme son culte résulte de l’assimilation d’une divinité grecque à d’anciens cultes chtoniens asiatiques, son influence s’étend, bien au-delà, à toute l’Asie Mineure. Le site d’ Éphèse est également sur le territoire de l’actuelle Turquie, comme Catal Huyuk et Gôbekli Tepe. La première question qui se pose est de savoir pourquoi elle fut reçue triomphalement à Rome comme la Magna Mater, la Grande Mère. L’Artémis éphésienne est le fruit d’un métissage. Loin d’une légende lointaine, les références historiques sont légions et si l’on croise les informations ( ce que fait le livre remarquable d ‘Adrienne Mayor) il apparaît clairement que ces reines amazones et leurs peuples sont omniprésents aux marches des empires grecs et romains. Sur les cartes ci-dessous, on repère aisément l’étendue des mondes gréco-romains, à partir de 1000 BC, à peu près. Lors du synode d’Alexandrie en 430 et du concile d’Ephèse en 431 commença la marche triomphale de la Vierge Marie. Temple plus récent que celui d’ Éphèse ( fondé vers le 1er millénaire BC), mais typique de la culture archaïque et préclassique. ( Déconnexion /  La « brune » disparaîtra en 1795 pendant la révolution, peut être mise en lieu sûr par Joseph Elie Escaramagne. Du côté des savants et érudits, des jésuites comme Athanase Kircher ( 17e siècle) aux cultes maçonniques, Artémis/Isis/Perséphone est devenue allégorie de LA nature, dévoilée par la philosophie, les arts, les sciences…. Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Au sommet d’un clocher de 41 mètres de haut surmonté lui-même d’une tour de 12,5 mètres, se dresse une statue monumentale de 11,2 mètres de la Vierge à l’Enfant. De même, la déesse babylonienne Ishtar, qui devient Inanna au proche-orient est souvent associée à des puissances de même nature. Ce fourreau est orné d’un quadrillage dans lequel figurent des animaux de toutes espèces : cerfs, sangliers, fauves, abeilles, chèvres, taureaux, chevaux, griffons. Ses dimensions colossales (137,74 m de longueur et 71,74 m de largeur) et la richesse de sa décoration expliquent sa mention dans 16 des 24 listes des Sept merveilles du monde qui nous sont parvenues. On retrouve un grand nombre de versions, au cours des siècles et dans quasiment tout l’empire romain. De plus, tous les rites devaient se tenir strictement dans le temple qui lui était dédié; seul une fois l’an était autorisé une procession qui permettait qu’on sorte la statue de son temple. Avec les invasions patriarcales aryennes (proto-grecs : mycéniens, achéens, ioniens, doriens…), elle fut transformée en vierge farouche (non mariée et anti-mariage), chasseresse qui tue de ses flèches les hommes qui osent la surprendre nue baignant dans les lacs des bois. À une époque où les Romains ne s’étaient pas encore étendus comme ils le firent par la suite, les valeurs religieuses patriarcales et puritaines héritées de leurs ancêtres aryens, étaient encore celles qui prédominaient dans la société romaine. Cybèle est associée aux constructions de cités, sa couronne évoque aussi une tour, une forteresse et ressemble beaucoup à la couronne d’Artémis d’ Éphèse. Elle est en effet  très différente d’autres représentations connues de la déesse à l’époque classique, hellénistique ou romaine que nous verrons dans nos prochains articles telles la déesse drapée, la déesse à l’épervier. Ephèse n’est pas un hasard, là-bas, à l’ère paléochrétienne, il y avait encore un culte suprême de la déesse Artémis. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Ni déhanchement ni nudité. Les 3 gorgones, Méduse, Stheno et Euryale sont fameuses et la plus célèbre Méduse, est assassinée par Thésée. Il est pillé par les Ostrogoths en 263 puis brûlé par les chrétiens en 401. Un second temple est bâti au milieu du ive siècleav. Car avec la Déesse furent aussi importés des rites que les Romains voyaient d’un très mauvais œil. Elle est enfoncée dans une sorte de fourreau allant jusqu’aux pieds, encrée dans le sol, enracinée à la Terre mère. Constantinople avait le croissant comme emblème avant Jésus Christ, et Constantin lui aurait donné une signification religieuse en dédiant la ville à la Vierge, et en adoptant un emblème composé du croissant et d’une étoile. Comme références principales, nous recommandons : Le temple lui même est d’origine archaïque du 1er millénaire . La vierge porte un ostensoir qui sert à exposer le saint sacrement. Ishtar maîtrise les lions et envoie le taureau ailé ( que l’on retrouve sur les statues d’ Artémis) céleste contre Gilgamesh qui l’a insultée…en refusant ses avances. Lors du synode d’Alexandrie en 430 et du concile d’Ephèse en 431 commença la marche triomphale de la Vierge Marie. On la retrouve aussi dévoyée et associée à des forces obscures et démoniaques, alchimie et/ou tarot. Strabon indique que c’est sur l’emplacement des Saintes-Maries-de-la-Mer (trinité divine féminine qui apporta le christianisme en Gaule) que les Phocéens de Massalia érigèrent un temple à Artémis. Les ressources disponibles en ligne sur l’Artémis d’Éphèse sont assez variées. Le petit Jupiter Héliopolitain dans son fourreau est une pâle copie de l’ Artémis d’ Éphèse, mais montre encore l’obsession gréco-romaine à remplacer les figures positives des divinités féminines. Autour de sa tête des animaux identifiables à des taureaux ailés. D’après certains mythologues, Artémis d’Éphèse est une divinité libyenne que l’on peut rattacher aux Amazones de Libye. Les statues de Diane d'Ephèse sont assez connues : le corps de la déesse est ordinairement divisé par bandes, en sorte qu'elle paraît pour ainsi dire emmaillotée. Au Ie siècle ap. Le site offre en effet un panel d’informations complètes sur le site d’Éphèse, le temple et les cultes voués à sa déesse. Sources: « Les Fastes », Ovide. L’église de Vienne était surmontée du croissant et d’un soleil jusqu’en 1686. La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer. La ‘grande Artémis des Ephésiens’, comme on l’appelait autrefois, se transforma alors en la ‘grande, auguste et glorieuse Marie, Mère de Dieu’ du Christianisme, en l’occurrence, la célèbre Vierge Noire. Les catégories dissocient ensuite la féminité, en aphrodite/mère et sorcière…Modèles qui vont durer pendant des siècles dans un monde gréco-biblique relayé par notre « civilisation » patriarcale et millénaire. Elle sera portée à l’hôtel de la monnaie pendant la révolution, en 1794, pour être fondue. Cette statue dont on trouve trace dans des écrits du XIVème siècle, est communément appelée « la brune » Voici ce qu’en dit Madeleine de Scudéry, sœur du gouverneur du fort au 17ème siècle : » L’image miraculeuse, pour laquelle les matelots ont une si grande religion et que des miracles de chaque jour affermissent encore, est une Sainte Vierge de bois fort vieille, parée d’or et d’argent semblable à celle de Notre Dame de bon Secours de Rouen «. « Les belliqueuses Amazones t’élevèrent, jadis une statue, sur le rivage d’Éphèse, au pied du tronc d’un hêtre ; Hippô accomplit les rites et les Amazones, reine Oupis, autour de ton image dansèrent d’abord la danse armée, la danse des boucliers, puis développèrent en cercle leur ample chœur ; […] Autour de cette statue, plus tard, on construisit un vaste sanctuaire ; la lumière du jour jamais n’en éclaira de plus digne des dieux ni de plus opulent […] ». La statue de Cybèle entrant dans Rome était donc célébrée comme un retour de la Déesse parmi ses descendants. Toute fois il est vrai que ces symbolique revoient toute aux attributs, bien que paradoxaux, de la déesse qui sont à la fois la chasteté et la fécondité. On retrouve en elle des puissances comparables à Ishtar ; on la retrouve, transformée en lion tirant le char de Cybèle…. Les dernières formes attribuées à Artémis/Diane sont celles d’une jeune femme abandonnée et mélancolique, vivant entourée de femmes et craignant les hommes. L’adoration de l’empereur occupait également une place importante à Éphèse. Dès le début donc, bien que la Déesse soit la bienvenue, les lois romaines apportèrent de fortes limitations au culte de Cybèle. Quant à son buste qui la rend si célèbre, il est orné d’un collier à pendentifs et sa poitrine est recouverte de protubérances qui lui ont valu le surnom de polymastos (« aux multiples seins »). J.-C., s’est fortement transformé et s’est substitué au au contact des divinités d’Asie Mineure où Éphèse est situé (en actuelle Turquie). ( Déconnexion /  Elle porte sur la tête une tour à plusieurs étages ; sur chaque bras, des lions ; sur la poitrine et l'estomac, un grand nombre de mamelles. Progressivement, les modèles féminins sont remplacés par des figures patriarcales, reprenant systématiquement les attributs des déesses anciennes. Le temple d’Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον / Artemísion, en latin Artemisium) est dans l’Antiquité l’un des plus importants sanctuaires d’Artémis. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Ce temple est également considéré comme étant la première banque au monde car il était possible d’y déposer de l’argent et de le récupérer plus tard crédité d’un intérêt. Elle est en argent, pèse 22 kilos, fabriquée par la maison Jean Beaumond, maître orfèvre à Marseille. La République française, recherchant des sources et références non chrétiennes et laïques, trouve en Céres et la semeuse, tout comme Marianne et son bonnet d’amazone phrygienne, une iconographie cohérente. Les célébrations pour la Déesse commençaient le 4 Avril car c’était la date anniversaire de son arrivée triomphale à Rome. C’est en 1477 que cette chapelle primitive, qui était presque en ruines, fut remplacée tout à côté, par une nouvelle, avec voûte, elle-même transformée au moment de la construction du fort en 1525 . le thème du « rapt » de « l’enlèvement » de femmes est constant, jusqu’à celui de Perséphone, grande déesse assimilable à Artémis, qui est transformée en proie passive. Fascination jusqu’aux relations amoureuses et coupables, d’ Achille et Penthésilée par exemple, d ‘Hercule et Hippolyte, de Thésée, jusqu’à Alexandre. Les amazones sont connues encore pour s’opposer courageusement aux athéniens ( grecs modernes) aux côtés des troyens ( anatoliens). Son souvenir survécut des siècles durant. Si le TEMPLE d’ARTEMIS à EPHESE fut l’une des 7 merveilles du monde, la statuaire de cette déesse et ses spécificités en font une œuvre repère et charnière dans l’histoire de nos civilisations. Il est bien antérieur à l’époque de l’immigration ionique (patriarcaux aryens) dans la région d’Éphèse. Les légendes romaines sur Diane ont toutes été empruntées aux mythes grecs d'Artémis donc on consultera la fiche pour plus de précisions. La partie la plus stupéfiante est le torse, entièrement entouré de formes galbées dont l’identification varie, dattes ( origine Libyenne), mamelles et encore testicules de bovins. Ce qui est stupéfiant et pourtant manifeste sur ce tympan, est l’assimilation d’ Artémis à Gorgone. L’une des premières reine amazone est Atalante la combattante magnifique et redoutable. », Callimaque, dans son Hymne à Artémis, attribue l’origine de lieu de culte aux Amazones : Callimaque , Hymnes III à Artémis v. 237-250. On repère aussi les territoires où sont identifiées des cultures amazones. Il est incendié volontairement en 356 av. Elle est encore plus éloignée des représentations modernes dans lesquelles on la voit souvent vêtue d’une courte tunique, portant en bandoulière son arc et son carquois, et accompagnée d’animaux sauvages ou de chiens de chasse. La dilution des références subsiste par des fusions assez cohérentes et l’on passe logiquement à une identification Isis/Artémis. Callimaque, la qualifie de « déesse aux mille demeures, déesse aux mille cités ». A la place de l’accompagnement et de la complicité avec les forces animales naturelles, manière d’être héritée vraisemblablement des civilisations bovidiennes et mésolithiques, se fait jour une culture caricaturale de la force et de la violence systématique, aussi bien dans les rapports de genres ( rapts, viols, meurtres) que face au monde animal qui doit être soumis, comme les peuples, les esclaves …, Les histoires d’Hercule-Heraklès sont sans doute les plus emblématiques, jusqu’aux mythes les plus emblématiques du petit costaud dès la naissance…, La féminité est progressivement associée à la faiblesse, contre Achille, Bacchus, Endymion, Hercule et aussi Ulysse.. sensualité passive, oisiveté, lascivité, engourdissement, menus travaux…. La raison est que le culte d’Artémis, introduit par les Grecs qui peuplèrent une partie de la côte au début du premier millénaire av. Dans la tradition chrétienne, le croissant est surtout connu dans la représentation de la Vierge selon le verset 1 du chapitre 12 de l’Apocalypse de Saint Jean « Et un grand signe parut dans le ciel, une femme revêtue du soleil ayant la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles ». 36 Cela étant incontestable, vous devez vous calmer, et ne rien faire avec précipitation.… Or, on sait aussi que les amazones adoptaient Artémis comme déesse. Mais cette arrivée de la statue de Cybèle à Rome ne se fit pas sans frictions et problèmes. Edesse, ville que nous retrouverons plus loin à propos de  Galla Placidia. Peut-être s’agit-il de la « vierge brune » perdue ? La figure oubliée de la première Andromaque ( qui veut dire plus ou moins la combattante) est citée, et bien sûr la reine Penthésilée dont Achille tombe amoureux après l’avoir tuée. Elle constitue le palladium de la cité phocéenne. 35 Cependant le secrétaire, ayant apaisé la foule, dit: Hommes Ephésiens, quel est celui qui ignore que la ville d'Ephèse est la gardienne du temple de la grande Diane et de son simulacre tombé du ciel? En se métamorphosant de la sorte, l’ancienne déesse ne changea pas seulement de nom, mais aussi de nature. La déesse est représentée en ronde bosse. Le caractère orgiaque du culte anatolien est un des aspects qui gênaient profondément le puritanisme patricien. Construit en marbre, est bâti vers -560  financé par le roi  Cresus de Lydie ( ouest de l’Anatolie) de dimensions colossales, ce qui souligne la force du culte d’Artémis, il est incendié par un Herostrate, citoyen qui l’incendia dans le seul but de devenir fameux….! Les habitants pré-ioniques de la ville étaient lélèges, cariens et lydiens (matriarcaux). Le site sacré à Éphèse est beaucoup plus âgé que l’Artemision. Comme des sources souterraines, la puissance du myhte d’artémis et des cultes féminins archaïques est repérable dans l’extraordinaire continuité des références romaines, visibles sur les monnaies. Par contre, leurs valeurs, leur mode de vie, les rapports de genre sont considérés comme monstrueux par les sédentaires, agriculteurs, qui font de la domination du vivant et de sa hiérarchisation un principe divin. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. L’autre face de cette médaille, est la construction de figures monstrueuses, toutes féminines, associées à la colère, la mort, la monstruosité, la calomnie, la laideur, le danger . Les églises russes sont souvent surmontées – y compris de nos jours – du croissant et de la croix. ( Déconnexion /  Diane est la déesse italique et romaine rapidement identifiée à la déesse grecque Artémis. On retrouve en Arabie Saoudite actuelle, pays d’un apartheid misogyne, des cultes anciens à 3 déesses primitives,, qui sont souvent associées aux lions et trônant , comme les déesses de Catal Huyuk et Ishtar. Le culte s'étend sur des siècles et perdure de façon étonnante et souterraine jusqu'au 18 … Par ailleurs tout sacrifice selon le rite anatolien était lui aussi interdit. La monnaie byzantine portait cet emblème, qui sera ensuite adopté par les envahisseurs ottomans après la chute de la Rome orientale en 1453, qui devint alors le symbole de l’islam. Elle fascinent et effraient, d’autant plus que les cultures bibliques et gréco-romaines sont délibérément fondée sur un sexisme radical. Elle est souvent représentée avec un arc (en grec, bios) qui est homonyme de "vie" et dans son carquois, les flèches sont les rayons lunaires et solaires. Une autre statue remplace la « brune » le 13 juin 1661. Pour certains il s’agirait de seins, attribut féminin, symbole direct de la fertilité. connue pour son temple d’Artémis ou de Diane, la déesse de la fertilité, qui constituait une attraction pour des milliers de pèlerins qui venaient de partout. Figure dominante, séductrice et dangereuse, supposée tuer ses amants, elle est repoussée par Gilgamesh, qui progressivement devient le héros masculin, vainqueur du taureau céleste d’ Ishtar… L’idée de dominer et maîtriser par la violence le taureau, qui jusqu’à présent, dans de nombreux cultes était associé à la force féminine ( Catal Huyuk par exemple et les « bucranes ») est un mythe que l’on retrouvera de Nemrod à Thésée, Hercule par exemple. Pour se concilier les populations autochtones, les Grecs optèrent pour une politique de syncrétisme en fusionnant les cultes d’Artémis et de Cybèle. ( Déconnexion /  Construction de bois. L’Artémis éphésienne est le fruit d’un métissage. Le culte d’Artemi va  devenir l’un  des plus importants de l’histoire antique, jusqu’au christianisme. La réponse se trouve dans la généalogie mythique de Rome au travers du héros Énée. Ce temple faisait d’ailleurs partie des sept merveilles du monde ancien. Il est notable que dans les régions où les cultes à Artémis et/ou Isis ont été les plus forts, des figures féminines ont résisté de façon spectaculaire aux forces du virilisme impérial, par exemple la figure de Cléopâtre 7 Ptolémée et encore la reine Zénobie de Palmyre (frontière Anatolie/Syrie). Changer ). Ses bras sont à l’angle droit en signe d’accueil, ornés de cordelettes et laine et de petites sculptures de lion regardant son visage. Pourtant, les cultes à Artémis, et même Artémis d ‘Éphèse perdurent ; on ne se débarasse pas ainsi de la moitié de l’humanité. Le Christianisme, après qu’il eût conquis Rome et la Méditerranée, ne réussit pas à exterminer définitivement la déesse méditerranéenne. J.-C. sur le même plan. Pendant des siècles, les combats contre les amazones seront l’un des grands thèmes et motifs de peintures et sculptures, honorant les « héros » vainqueur de ces femmes dangereuses et étranges autant qu’étrangères, barbares et libres, là où la culture grecque les excluait de la cité et des savoirs, des arts, des arts, des sports…. Cette statue est vraisemblablement à l’origine flanquée de 2 animaux sauvages. Toute la côte nord de l’ Anatolie est marquée par la tradition de cités amazones. Le brassage des cultures patriciennes et matriciennes dont fut victime plus tard l’empire romain, fut une des raisons qui mena Rome à sa perte. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Ces déesses sont le prolongement de cultes anciens datant du mésolithique ( voir article précédent). Ce qui est désigné comme « amazone », correspond clairement aux cultures des steppes et de grands espaces, ou vivent des peuples semi-nomades, d’éleveur et non d’agriculteurs. Sur le document ci dessus, et particulièrement sur la première image, venant d’un vase de période archaïque, on voit nettement qe le bouclier de l’amazone est orné de la figure de Méduse. ( Déconnexion /  L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail ! Diane d'Ephèse - Asie mineure photo de Hervé (clic sur photo, ... Diane, la polymaste, serait la Déesse de la castration. Cette déesse symbolise la fertilité comme ce fut le cas pour le palmier ; alors on suspendait des grosses dattes en or sur la statue de la déesse et que l’on prenait pour des seins. Cette dernière porte généralement des boucles d’oreilles et sa tête s’appuie, en arrière, sur un reposoir où les figurations animales abondent. Ces valeurs sont celles que défend Rome face aux prêtres de Cybèle et de leurs rites venus du plus ancien du néolithique matriarcal. Elle présente de nombreux signes archaïques. Gorgone représentée de face, ailée et entourée de lions, de serpents. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. La Reine du Ciel du Christianisme demeura aussi après son apothéose la « Servante du Seigneur ». Ishtar est la déesse centrale de Mésopotamie, avant que Gilgamesh ne détruise son influence. Nous verrons dans un autre article, comment encore, avec l’art Byzantin, perdurent de très archaïques valeurs, paradoxalement plus modernes à bien des égards que nos traditions gréco-romaines et bibliques. Il est occupé dès l’Âge de bronze. Elle peut à la limite être apparentée à la statue colossale d’Athéna au Parthénon, ce qui est signe de son importance. Ces cultures seraient sans doute proches dans leurs mode de vie et de valeur des cultures mésolithiques, avant la sédentarisation agricole. De l’église originelle, nous ne savons pratiquement rien. Les bas-reliefs représentant des « amazonomachie » sont d’une violence incroyable, hymnes féminicides assumés. Cette Gorgone femme aux serpents se retrouve dans le monde antique jusqu’à Leptis Magna, en Libye actuelle. Le fait que les prêtresses, dans ces cités, s’expriment « en langue barbare » semble prouver que la déesse avait bien la faveur des populations autochtones et non seulement celle des colons grecs. Nous avons décidé de traiter cette figure à l’aide du site du CNDP [consulté le 20 mars 2013] qui nous semblait le plus complet et pertinent. C’était l’Artémis grecque de l’Asie mineure, considérée comme la déesse de la fertilité et appelée à ce titre la « mère de tous » ! Le site et le temple seront considérés comme une zone à conquérir par les chrétiens ( St Paul notamment y vient prêcher) qui contribueront à la destruction de l’édifice en 401, et du culte par Justinien.