Le long calvaire des survivants ne faisait que commencer alors que le champignon atomique, aspirant la poussière et les débris, entamait son ascension de plusieurs kilomètres. Si Nous continuions à combattre, cela entraînerait non seulement l'effondrement et l'anéantissement de la nation japonaise, mais encore l'extinction complète de la civilisation humaine[112]. Les appareils japonais interceptèrent la formation envoyée contre Yawata et abattirent un B-29 et cinq P-47 tout en perdant environ 12 chasseurs[47]. La terrible bataille d’Okinawa, la plus coûteuse en vies américaines de l’histoire des États-Unis, a montré la sensibilité de l’opinion aux pertes. Un des objectifs majeurs était antisoviétique : il s’agissait de disposer d’une carte de choix dans les négociations avec Moscou, notamment en Europe, et se réserver l’occupation du Japon. Les théories sur la troisième bombe sont multiples mais les témoignages se recoupent sur un point : une bombe supplémentaire ne pouvait pas être prête avant quelques semaines[107]. ». » Il contient une allusion à la course à la bombe en indiquant que fort heureusement, les Allemands qui avaient mis au point les missiles V1 et V2, ne disposaient pas également de l'arme nucléaire. Pour le philosophe Gunther Anders, l'humanité, devenue capable de se détruire elle-même, l'arme atomique a toujours fait peur et dès la fin de la guerre, plusieurs thèses tendent à faire penser que ces bombes n'étaient pas nécessaires pour stopper le conflit. La presse internationale reprend pour l'essentiel les informations diffusées par les agences de presse occidentales (Reuters, United). Parce qu’il n’est pas récompensé dans l’occupation du Japon et parce que le Japon est un ennemi historique dans la région, les relations sont très difficiles durant la guerre froide. Il est clair que les deux parties adverses avaient pesé de tout leur poids dans la décision mais les Japonais étaient persuadés que Staline remplacerait la monarchie par le communisme, chose inconcevable pour eux[155]. Les dimensions racistes de la guerre du Pacifique, des deux côtés, sont très étudiées, depuis longtemps. Le Japon essaye d’approcher les Soviétiques pour une vague médiation, pensant que ceux-ci n’attaqueront pas avant novembre. Le 9 août, il demanda à son garde des Sceaux Kōichi Kido d'organiser une conférence impériale pour « contrôler la situation » car « l'Union soviétique a déclaré la guerre et lancé les hostilités contre nous »[109]. Dans les cas où les objectifs spécifiés au paragraphe 2 sont situés de sorte qu'ils ne puissent pas être bombardés sans un bombardement indiscriminé de la population civile, l'avion doit s'abstenir de bombarder. Des journaux américains, anglais et français se répandent en dissertations élégantes sur l'avenir, le passé, les inventeurs, le coût, la vocation pacifique et les effets guerriers, les conséquences politiques et même le caractère indépendant de la bombe atomique. Arrivés sur place, les deux hommes ne cessèrent de tourner autour de la ville dévastée, ne pouvant croire ce qu'ils voyaient : des incendies à des kilomètres à la ronde et un épais nuage dominant la ville transformée en champ de ruines. (…) C'était pour épargner le peuple japonais d'une destruction totale que l'ultimatum du 26 juillet a été formulé à la conférence de Potsdam. Roosevelt avait promis ces « compensations » à Yalta. Même après les deux bombes atomiques, les dirigeants militaires japonais veulent imposer leurs conditions (pas d’occupation militaire, désarmement et jugements effectués par l’armée japonaise elle-même). Après le bombardement de Nagasaki et l'entrée en guerre de l'Union soviétique contre le Japon le 9 août, les négociations s'activèrent. Des incendies se déclenchèrent, même à plusieurs kilomètres. ». Le documentaire Original Child Bomb de Carey Schonegevel paru en 2004 révélait encore des images inédites[121]. Il s'entraîne à l'aide de bombes conventionnelles, mais construites au gabarit des bombes atomiques, les « bombes citrouille ». Le moment est historique : jamais depuis son accession au trône, en décembre 1926, Hirohito n’a parlé à ses sujets. http://www.cddc.vt.edu/host/atomic/nukeffct/enw77b3.html, « 6 août 1945 : et si Hiroshima n'avait servi à rien ? », « ignore encore ce qui s'est produit à Hiroshima. Mais, de ce nombre, moins de 1 % (2 242 exactement) sont reconnues comme souffrant d'une maladie causée par les radiations[88]. Une étude japonaise indique que les bombardements atomiques n'étaient pas la principale cause de la capitulation. L'invasion soviétique de la Mandchourie commença également le 9 août et l'Armée rouge progressa rapidement[54]. Dans sa nouvelle semi-autobiographique Timequake, Kurt Vonnegut écrit que si le bombardement d'Hiroshima a sauvé la vie de ses camarades de l'USAAF, Nagasaki a montré à quel point les États-Unis étaient capables d'une cruauté sans compassion. Le rapport américain[Lequel ?] l’arme utilisée étant plus puissante (une puissance équivalente à environ 20 000 tonnes de TNT) les dommages proches de l’hypocentre semblent avoir été plus importants ; grâce aux collines, les destructions ont été moins étendues car le relief a protégé certains quartiers ; l’habitat étant plus diffus la violence des incendies fut plus limitée, ils mirent deux heures pour prendre des proportions importantes, avec une durée de quelques heures et il n'y eut pas de conflagration généralisée ; l’arme étant d’un modèle différent (bombe à plutonium au lieu d’une bombe à uranium) la répartition du rayonnement γ et neutrons a été différente, ce qui semble avoir modifié la fréquence des types de leucémies observées. Et cela même si les bombes n'avaient pas été larguées, même si l'URSS n'était pas entrée en guerre, et même si aucune invasion n'avait été planifiée et envisagée[154]. nécessaire] par l'élégance de ces officiers qui se mettent à interviewer des centaines de personnes. La bombe serait également à même d'arrêter les atrocités japonaises en Chine et dans l'ensemble de la sphère de coprospérité de la grande Asie orientale, ainsi que le travail forcé pour les ressortissants de divers pays asiatiques. D'autres facteurs tenant à l'opinion publique ont pu jouer : d'une part, il fallait laver l'affront de Pearl Harbor et justifier les deux milliards de dollars investis dans le projet Manhattan, d'autre part tous les moyens devaient être utilisés pour abréger le conflit et limiter le nombre de soldats tués. D'autres bombes visèrent les usines Mitsubishi et trois bombes sur six touchèrent l'hôpital de Nagasaki. Chasse à la baleine : êtes-vous pour ou contre l’interdiction totale ? Le temple Gotokuji attire depuis longtemps les visiteurs et les fans d'Instagram avec ses milliers de figurines de chats, appelées "Manekineko", qui apporteraient chance et fortune à leur propriétaire. Le Japon étant importateur sur le plan alimentaire, la ration moyenne par tête était tombée de 2 000 calories avant guerre à 1900 en 1944, avant de chuter à 1 650 à l'été 1945[130]. Quand l'expert sur le Japon, le professeur Edwin O. Reischauer, entendit cette terrible nouvelle, il se rendit précipitamment dans le bureau de son chef, le major Alfred MacCormack, dans un département des services de renseignement de l'armée. Partout où ils le peuvent encore, les Japonais se rassemblent devant des postes de radio. En août 2007, le professeur Ishibashi Katsuhiko de l’université de Kobe créait le néologisme Genpatsu-shinsai que l’on peut traduire par le désastre nucléaire créé par un tremblement de terre dans une tribune publiée conjointement par l’ «International Herald Tribune» et «Asahi Shinbun». Le but réel étant de permettre aux Américains d'utiliser l'arme atomique afin de montrer leur puissance face aux Soviétiques[18]. À condition de ne pas oublier que les Allemands et les Japonais eux-mêmes avaient déclenché le conflit, que des soldats alliés mouraient encore au début de l'été 1945 dans les îles du Pacifique et en Chine, que la découverte des charniers, des camps de concentration et des geôles japonaises de la jungle n'incitait pas à la pitié envers les vaincus[144]. Avant d'utiliser cette bombe pour détruire toutes les ressources militaires qui permettent de continuer cette guerre inutile, nous vous demandons d'adresser à l'Empereur une pétition pour mettre fin au conflit. — Dans les archives du général Spaatz, il est mentionné que l'USAAF désirait larguer la troisième bombe sur Tokyo si les Japonais ne rendaient pas les armes assez vite. En juin 2008, un nouveau tremblement de terre cette fois-ci de 7,2 endommageait l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Kurihata, sans grave conséquence. Celle-ci contenait des poussières radioactives et des cendres qui lui donnaient une teinte proche du noir, et a été de ce fait désignée par le terme de « black rain » dans la littérature anglo-saxonne. » Faute d'autres éléments, le journal mentionne les informations données par le Département de la Guerre sur l'essai du Nouveau-Mexique : une immense tour métallique a été vaporisée, un nuage s'est formé jusqu'à 40 000 pieds (12 000 mètres), et deux observateurs situés à 10 000 yards (environ 9 km) ont été jetés à terre. Fin 2006, après un essai nucléaire nord-coréen, Tokyo s’était même interrogé sur le dernier tabou qui restait quant au nucléaire : la mise au point de la bombe atomique. Il reprend également les passages du communiqué de Truman sur les conditions d'élaboration de l'arme, et insiste sur le ton de solennité et le sérieux avec lesquels les officiels se sont exprimés. C’est une opération militaire brillante et rapide. Mais le Japon aurait très vraisemblablement capitulé, même si les bombes n'avaient pas été larguées… Partout où ils le peuvent encore, les Japonais se rassemblent devant des postes de radio. Témoignage autobiographie poignante d'une survivante du bombardement d'Hiroshima. La propagande avec des informations imprimées sur de petits morceaux de papier avait pourtant été lancée durant les semaines qui précédaient l'attaque nucléaire. La véritable raison avait sa source dans les victoires massives des Soviétiques tout autour du Japon. Il devait en effet assurer l'approvisionnement et l'assemblage des bombes supplémentaires si le Japon persistait dans le conflit. Toutefois, les plans pour le Japon d’après-guerre montrent qu’il n’y a pas de volonté punitive. Il reprend aussi une information donnée par l'agence United Press : selon le ministre britannique chargé de la production d'aéronefs, la bombe pèse 400 livres (moins de 200 kg) et est capable de raser une ville. Avec l'opération Olympic, 767 000 soldats américains auraient dû affronter peut-être 600 000 soldats japonais[134]. En décembre 1944, le 509e escadron de bombardement de l'USAAF est formé sous le commandement du colonel Paul Tibbets pour larguer ces bombes une fois qu'elles seront construites ; il est déployé à Tinian en mai et juin 1945[2]. Dans les années 1960-1970, le contexte de guerre du Vietnam et d’émeutes raciales conduit à réévaluer le passé proche des États-Unis, ce qui est possible grâce à l’accès aux archives. En fait, alors que plusieurs diplomates favorisaient la capitulation, les chefs militaires japonais préparaient l'armée à livrer une bataille décisive. Les dizaines de minutes passées à attendre The Big Stink ont ainsi permis à Kokura d'éviter le bombardement à la suite d'une dégradation soudaine des conditions météorologiques, et ont scellé le destin de Nagasaki. Les diplomates pensaient qu'ils pourraient mieux négocier les clauses de l'armistice de cette façon. » Le journal cite en outre une émission de Radio Tokyo[106], qui proteste vigoureusement contre les bombardements : « Comment les responsables militaires américains vont-ils échapper à leur avilissement, non seulement aux yeux des autres nations mais aussi à ceux du peuple américain ? Le président des Etats-Unis Donald Trump a dénoncé jeudi 6 avril avec force l'attitude du président syrien Bachar al-Assad, responsable selon lui d'une attaque chimique "terrible", laissant entendre ... C’est le chemin de fer qui a fait l’Amérique. Hiroshima fait les gros titres de la presse américaine : le San Francisco Chronicle titre par exemple : Le Japon touché par une bombe atomique, l'arme la plus puissante de l'Histoire ! Après le bombardement sur Hiroshima, Truman annonça que « s'ils n'acceptent pas nos conditions maintenant, ils peuvent s'attendre à une pluie de ruines qui tombent du ciel ». Avec GEO, partez, chaque mois, à la découverte du monde ! Et dans tous les cas, le patient meurt. Ce sont les médecins japonais qui vont le découvrir quelques semaines plus tard[103]. Le major Charles Sweeney, pilote de Bockscar, prit part au dernier raid contre le Japon le 14 août 1945. Quatrièmement, les États-Unis tiennent à la capitulation inconditionnelle du Japon, comme à celle de l’Allemagne, annoncée par Roosevelt à l’orée de l’année 1943. Claude Eatherly, un pilote qui a assisté au largage de la bombe sur Hiroshima, refusera d'être fêté comme un héros, et souffrira de diverses pathologies mentales. Ou Jacques Pauwels, Le mythe de la bonne guerre, Aden, 2017. Les échanges entre Hirohito, le cabinet et l'état-major montrent que l'empire du Japon n'était pas sur le point de se rendre sans condition. On y trouvait un centre de communications, des dépôts de matériel et de troupes. À certains endroits, la bombe avait laissé des marques correspondant aux ombres des objets que son éclair avait illuminés. La bombe d'une seconde attaque était ainsi déjà prête, et pendant ce temps aux États-Unis, la production de matière fissile continuait pour la fabrication d'une troisième bombe. Fat Man fut alors larguée et explosa à 469 mètres d'altitude. Les survivants des explosions, les hibakusha, sont devenus le symbole d'une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde. Le père John A. Siemes, professeur de philosophie à l'université catholique de Tokyo et témoin de l'explosion à Hiroshima, écrivit : « Nous avons discuté tous ensemble au sujet de l'éthique derrière l'utilisation de la bombe. En septembre 1945, la société Nippon Eigasha envoie des équipes de cameramen filmer à Nagasaki et à Hiroshima. Depuis plusieurs mois, le gouvernement japonais avait chargé l'URSS, seul pays qui n'avait pas déclaré la guerre au Japon, de faire officieusement des offres d'armistices aux États-Unis[13]. Il a lieu dans le désert du Nouveau-Mexique, le 16 juillet 1945, sur la base aérienne d'Alamogordo et démontre l'efficacité d'une arme nucléaire[4]. Lettre ouverte d’un prêtre arabe de Syrie au Président Français Emmanuel Macron, Elisabeth Martens: « Il y a une collusion entre l’institution bouddhiste et les bonzes du néolibéralisme ». Le 9 août 1945, la seconde bombe atomique explose sur Nagasaki Trois jours après Hiroshima, la ville de Nagasaki est à son tour touchée par le feu nucléaire… Sur les survivants, 171 000 devinrent des sans abris[93]. Le docteur Katsube, qu'il interroge, lui décrit les formes cutanée et hématopoïétique du syndrome d'irradiation aiguë, dont il a découvert et observé les premières manifestations connues : « Ils perdirent l'appétit, leurs cheveux tombèrent, des taches bleuâtres apparurent sur leurs corps, et ils se mirent à saigner, du nez, de la bouche et des yeux. Les trois avions devaient se donner rendez-vous au-dessus de l'île de Yaku-shima mais Bockscar ne rencontra que The Great Artiste. Reischauer réfute cette version dans son livre My Life Between Japan And America, 1986, p. 101 : « J'aurais probablement fait ça si j'en avais eu l'occasion, mais ce récit ne contient pas une once de vérité. Mais le nœud coulant du blocus et les bombardements classiques ne leur laissent guère d’espoir. Envie de prendre un verre en regardant des ordures ? Voir http://www.aden.be/index.php?aden=le-mythe-de-la-bonne-guerre. Comment notre journaliste a conquis son... Donald Trump: "Ce qu'a fait Assad est terrible", Le Transcontinental, le chemin de fer qui a fait l’Amérique, VIDÉO - Le pergélisol : une bombe à retardement climatique, Des archéologues percent les secrets de momies égyptiennes exhumées il y a 400 ans, Glamour, commerçants... Cinq choses à savoir sur les Vikings, Israël : découverte d'une forteresse vieille de 3000 ans au Golan. Hokkaidō aurait sûrement été envahie par l'URSS avant que les Alliés n'atteignent Kyūshū. 24-3) ; toutefois, ces concepts ont été en partie repris dans les. Au lendemain du lancement du missile nord-coréen, vidéographie sur la fabrication d'une bombe nucléaire.VIDEOGRAPHIE. L'utilisation du nucléaire à des fins militaires a été qualifiée de « barbare », puisque plusieurs centaines de milliers de civils avaient péri et que les cibles étaient dans des villes fortement peuplées. Les deux villes devenaient un argument de choc contre la poursuite du conflit. Sous l'occupation militaire américaine et jusqu'à sa fin en 1952, une censure empêche toute description dans les médias des bombardements et tient le Japon éloigné des débats internationaux sur l'arme nucléaire. Une ambiguïté subsiste cependant quant à l'attitude de Suzuki : favorable à la capitulation, il doit composer avec la faction belliciste de l'armée, et a peut-être souhaité, par cette expression, exprimer un simple refus d'aborder la question en public, ou signifier que l'ultimatum n'apportait rien de nouveau. Il fut le seul parmi les nombreux scientifiques qui travaillaient au projet de la bombe. Cependant, même après l'attaque sur Nagasaki, le Conseil suprême était toujours divisé, Korechika Anami, Yoshijiro Umezu et Soemu Toyoda désirant que soient faits par les autorités japonaises le désarmement des troupes et le jugement des criminels, et insistant sur l'absence de forces d'occupation en sol japonais et la préservation du régime impérial et de l'Empereur. Une nouvelle fin de non-recevoir déclenche la réplique américaine. Le bombardement atomique survient à un moment de la guerre où les États-Unis sont « en train d'effectuer une des plus intenses campagnes de destruction de centres urbains de l'histoire mondiale. Des messages à destination du professeur japonais Ryôkichi Sagane (ja), un physicien nucléaire qui avait travaillé avec trois des membres du projet Manhattan, accompagnaient l'équipement parachuté. Ce dernier était étroitement lié aux agissements des Soviétiques et leur entrée en guerre prévue pour le 8 août. Fin 2006, après un essai nucléaire nord-coréen, Tokyo s’était même interrogé sur le dernier tabou qui restait quant au nucléaire : la mise au point de la bombe atomique. L’occupation du Japon a été étudiée pour préparer – et justifier – celle de l’Irak après 2003. Selon les mêmes sources : Il existe à Nagasaki quelques particularités par rapport à Hiroshima : Ces types de blessures retrouvées chez 65 % des survivants blessés d'Hiroshima et de Nagasaki, furent responsables peut-être de 50 % des décès[68], causés par plusieurs mécanismes : On estime que le rayonnement thermique a été la cause directe d’environ 20 à 30 % des décès à Hiroshima et Nagasaki[71] : Le Monde diplomatique d'août 2005 publie quelques extraits d'un texte du journaliste américain John Hersey paru le 31 août 1946 dans le New Yorker[74]. Il est également probable que le Japon eût mené de telles actions punitives en cas de famine prolongée. Les autorités sont dans l'incapacité à trouver des solutions pour les victimes civiles. Trois ondes de choc atteignirent les deux avions. En 1936, le Japon est fasciné par Sada Abe, une geisha accusée d’avoir étranglé puis émasculé son amant. La loi fondamentale de l’énergie atomique est adoptée le 19 décembre 1955. Contraint de produire toujours plus d’énergie pour son industrie, le Japon est aujourd’hui le troisième pays au nombre de réacteurs nucléaires – 55 -, derrière les Etats-Unis (104) et la France (58). Celui-ci était exsangue. De même qu'à Hiroshima, le nombre des victimes à Nagasaki a fait l'objet de plusieurs estimations. Par exemple, les experts avaient trouvé une ombre permanente projetée sur le toit de l’édifice de la chambre de commerce par la tour du même bâtiment. Des fonctionnaires de la TEPCO avaient tenté de dissimuler des fissures dans les cuves de 13 des 17 réacteurs exploités par la compagnie. Un jeune officier du quartier général japonais fut alors envoyé d'urgence à Hiroshima par avion pour constater les dégâts et retourner à Tokyo avec des informations sur des destructions potentielles. Elles s’appuient désormais sur la traduction du livre de l’historien nippo-américain Tsuyoshi Hasegawa, qui montre la course au Japon entre Washington et Moscou, dans une atmosphère de guerre froide. Comme cela a déjà été amplement prouvé par mon ami Otis Cary de Doshisha à Kyoto, la seule personne qui mérite les honneurs pour avoir sauvé Kyoto de la destruction est Henry L. Stimson, le secrétaire à la Guerre de l'époque, qui avait connu et admiré Kyoto lors de sa lune de miel plus de trois décennies auparavant. Non pas pour terminer la Seconde Guerre mondiale, comme le prétend l’histoire officielle, mais avant tout pour montrer aux Soviétiques et au reste du monde la supériorité militaire des États-Unis. Le 12, Hirohito informa officiellement la famille impériale de sa décision. Nous vous pressons d'accepter ces conditions et de commencer le processus de construction d'un nouveau Japon, meilleur et en paix. ». Les accidents avec ces bombardiers étaient courants et les militaires ne voulaient pas prendre de risques. D’autre part, à la demande expresse de Washington, Staline s’était engagé à déclarer la guerre au Japon, trois mois après la capitulation allemande, soit le 8 août. Les bâtiments en béton armé au centre d'Hiroshima étaient conçus selon des normes antisismiques. Le général Dwight D. Eisenhower était de cet avis et en informa Henry Stimson en juillet 1945[148]. Sans recul sur la situation générale, la décision de bombarder aurait été prise de manière hâtive. Le quartier général de la deuxième armée générale (第2総軍 (日本軍), Dai-ni Sōgun) créé le 8 avril 1945 à partir de la dissolution du commandement général de la défense (防衛総司令部, Bōei Soshireibu) était situé dans un secteur montagneux de la ville à 10 km du centre, dans le château de Hiroshima. Un débriefing rapide fut mené par l'officier de renseignement et l'équipage fut convié à boire un verre au club des officiers[37]. Après la guerre froide, et avec le triomphalisme des États-Unis au tournant des années 1990-2000, les « révisionnistes » ont été critiqués et les « orthodoxes » ont relevé la tête. Pierre Grosser does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment. Cette situation de malnutrition se serait sans doute aggravée avec le prolongement des hostilités. Les bombes H à hydrogène, du type de celles que la Corée du Nord affirme avoir essayé avec succès, ont une puissance infiniment supérieure aux bombes ... "Bombe à retardement" climatique, le réchauffement du pergelisol, ces sols gelés en profondeur depuis des millénaires, affecte les communautés du Grand Nord, les infrastructures comme les ... Berlin a adopté mercredi un projet de loi prévoyant le transfert par les opérateurs nucléaires de 23,5 milliards d'euros à un fonds chargé de la gestion des déchets, dans le ... Xiang Xiang, bébé panda femelle du zoo d'Ueno à Tokyo, a fait lundi ses débuts devant la presse, à la veille de sa première présentation au public qui l'attend avec impatience ... Un directeur de l'Agence spatiale européenne (ESA) a exhorté mardi les pays à débloquer des données dissimulées sur la localisation de centaines de milliers de déchets spatiaux, ... Amoureuse libre ou dangereuse criminelle ? Quelles sont les différences entre une cathédrale, une basilique et une église ? Récit et réflexion sur le bombardement par un survivant surnommé le « Ghandi japonais ». Le Monde mentionne que Stimson prédit que le Japon sera incapable de riposter à l'arme nucléaire, et que celle-ci sera d'un précieux concours pour écourter la guerre[101]. Kyoto, qui avait été mise au premier rang dans une version antérieure de la liste parce qu'elle était l'ancienne capitale impériale, est remplacée par une autre ville, à la demande du secrétaire à la Guerre Henry Lewis Stimson, du fait de sa valeur culturelle ; elle avait également été épargnée par les bombardements incendiaires pour les mêmes motifs[10],[11]. ». La cité fut choisie comme cible car elle n'avait encore subi aucun raid aérien. Edward Teller propose de faire exploser la bombe de nuit, sans avertissement, au-dessus de la baie de Tokyo pour éviter les pertes humaines et choquer l'opinion. Le juge philippin Delfin Jaranilla, membre du tribunal de Tokyo, chargé de juger certains criminels de guerre du régime shōwa, écrivit en obiter dictum dans son jugement : « Si un moyen se justifie par une fin, l'emploi de la bombe atomique était justifié car il mit le Japon à genoux et entraîna la fin de cette horrible guerre. nécessaire]. L’empereur Hirohito n’est pas là. Un second avertissement est transmis le lendemain de l'attaque d'Hiroshima, et deux jours avant celle de Nagasaki par la présidence des États-Unis à l'occasion d'un communiqué officiel : « Si l'on ne tient pas compte de nos conditions il faut s'attendre à un nouvel ouragan destructeur sans équivalent dans l'histoire », White House Press Release on Hiroshima - The Bombing of Hiroshima and Nagasaki - Historical Documents, Texte original et traduction des documents jetés au-dessus du Japon après le bombardement d'Hiroshima, American Experience - Truman - Primary Sources (See above), 日本の人々に: アメリカ合衆国はこのリーフレットで我々が言うことにあなた方の速やかな注意を向けるよう申し上げる。我々は人類が発明した中でも最も破壊力のある爆弾を所有している。我々が新しく開発した原子爆弾の一つ一つが巨大なB-29爆撃機が単一の任務で積載する爆弾の2000機分に実際に匹敵する。この恐るべき事実はあなた方にとっては熟考するべきものであり、我々は断固としてこれが正確であることを厳粛に保証する。我々はあなた方の国土に対してこの兵器を使用し始めたところである。今だ疑いを持つならば、たった一つの原子爆弾が投下された時、広島で何が起こったかを聞いてみることだ。この無益な戦争を引き伸ばしている軍隊の全ての資源を破壊するためにこの爆弾を使用する前に、天皇に今すぐ戦争を終えることを嘆願するように我々はあなた方に申し上げる。 我々の大統領はあなた方のために名誉ある降伏の13の結果の概略を述べた。あなた方がこれらの結果を受入れ、新しく、より良いそして平和を愛する日本を築き始めることを我々は強く勧める。軍隊の抵抗を終わらせるための行動を今起こすべきである。さもなければ、我々はこの戦争をすみやかに、武力によって終わらせるため、固い決意の下、この爆弾そして更に優れた兵器全てを行使するものである。. Surtout, la capitulation seule permettra la mise en œuvre au Japon de vraies réformes et de transformations socio-politiques qui rendront impossible le retour au militarisme. De nombreuses voix[Lesquelles ?] Deux heures après la réussite de l'essai Trinity le 16 juillet 1945, les bombes Fat Man et Little Boy furent envoyées de San Francisco à Tinian à bord du croiseur Indianapolis. Quelques minutes avant l'explosion de la bombe, The Great Artiste largua des instruments scientifiques attachés à trois parachutes. De plus, aucun stock important d'explosifs ne se trouvait à Hiroshima à ce moment-là. De quelque façon, en coulisse, nous devons négocier avec les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine. C’est certainement une bonne chose pour le monde que la bande de Hitler ou celle de Staline n’aient pas mis au point cette bombe atomique. On pense également que les militaires avaient eu une grande marge de manœuvre de la part de Truman. En août, l’Union soviétique a donc ouvert la trappe sous le gibet, violant le pacte de neutralité signé entre Moscou et Tokyo en avril 1941, alors que le Japon résistait désespérément au Sud et à l’Est. Le Japon n’avait jamais capitulé dans son histoire et aucune unité militaire ne s’était rendue durant la guerre. La crainte d’une révolution à l’intérieur du pays a sans doute pesé. En revanche, Staline est surpris par l’utilisation de la bombe à Hiroshima. Pour sa part, le musée du mémorial pour la paix d'Hiroshima avance le chiffre de 140 000 morts, pour la seule ville d'Hiroshima. Hersey fut l'un des premiers à se rendre sur place, et il décrit le phénomène des ombres d'Hiroshima : « Les premiers scientifiques japonais arrivés quelques semaines après l’explosion notèrent que l'éclair de la bombe avait décoloré le béton. Les Américains avaient prévu deux attaques supplémentaires si la première ne se révélait pas suffisante. Les usines plus modestes et les bâtiments commerciaux étaient également construits en bois. Après la destruction d'Hiroshima, le pouvoir civil essaya de convaincre les militaires que la capitulation selon les conditions posées à la conférence de Potsdam était la seule solution. On estime à 140 000 le nombre de morts. On pensait qu'il s'agissait juste de quelques lignes coupées par un bombardement isolé. L'attaque d'Hiroshima détruisit 12 km2, alors que celle de Nagasaki détruisit 6 km2. Les retombées de produits de fission entraînés par la pluie ont été relativement limitées, comparées à celles consécutives à une explosion au sol (voir le cas de Castle Bravo). Ces produits étaient utilisés notamment contre les soldats et les civils chinois ainsi que dans les expérimentations menées sur des cobayes humains par les unités de Shiro Ishii[27]. Les Japonais étaient en août 1945 prêts à capituler. Les deux bombardiers qui vont larguer leur bombe sur Hiroshima et Nagasaki, Enola Gay et Bockscar, appartiennent à cette série spéciale. L'explosion eut lieu entre les deux cibles potentielles : l'usine d'aciérie et d'armement de Mitsubishi au nord et l'usine de torpilles Mitsubishi-Urakami au sud.